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Les funérailles de Moho Sango Zangue Bernard

Fo’o La’a-chui DJOUAKA Henri et toute la famille Mo’oh Bernard ont organisé les funérailles de Mo’oh SANGO ZANGUE Bernard, Ma’a LENOU Catherine et Megha Mbeng FOKOU née ZEBAZE Julienne du 15 au 18 décembre 2010.

Honorer la mémoire des défunts après tant d’années de disparition reste pour la famille une source de référence, d’inspiration et de confort.  

  Et parmi les traditions Bamiléké, s’il en est une qui fait forte résistance aux effets de la modernité, ce sont sans conteste, les funérailles.

Dans la phase préparatoire de ce grand évènement, il est fait une programmation avec les belles-familles (« Ntang Leweuh »). Il est convenu pour les beaux-fils du « Nkap Teta leweuh » (droit d’accès à la cour du deuil) dont ils doivent verser le taux exigé pour « descendre la cour du deuil » avec leurs enfants et leurs amis, leurs « paniers » et leurs danses. Lors de cette assise préparatoire il faut donner à manger et à boire à ce monde, tout comme en son temps aux membres et amis influents de la famille, aux amis des défunts, aux « habitants du quartier », aux medzong (clans d’âge), aux diverses associations etc. Leur engagement est signe de communion et d’amour… les funérailles restant une fête qui scelle l’unité de la famille.Billet Moho Bernard

A ce propos et avant le jour J, tous les problèmes laissés en suspens dans la famille sont exposés et si possible résolus. Dans tous les cas, on ne peut célébrer ce devoir de mémoire des coutumes et traditions sans réconciliation préalable au sein de la famille concernée.

Ainsi, les funérailles sont, ont été et seront toujours un moment fort de rencontre et de fête consacrant le rassemblement des familles et de leurs amis. L’ambiance festive dans la famille de Mo’oh Sango Bernard cette deuxième quinzaine de décembre 2010, n’a pas dérogé à la règle.

L’évènement de ce décembre 2010 a déplacé des personnes venues des USA, de la Martinique, d’Egypte de SAO TOME et Principe, d’Europe et de tous, les coins du Cameroun.

La journée du mercredi 15, outre la messe d’action de grâce, a connu les derniers réglages : donner à manger et à boire pour implantation Akoup, Kezah, Mezong, habitants du quartier.

La journée du jeudi 16 décembre chez Mo’oh Sango a connu tous les rites traditionnels liés à la circonstance : descente des belles- familles, des enfants avec leurs amis, leurs paniers, les danses de la délégation de Kemgho (Kezah, Kwang, Azeng…) des délégations Lepêh et Moho Tedjouaka (Kezah, Azeng…) de la délégation du Chef Supérieur Bafoussam et de Mafo Mbougon, la danse Dimassa de la suite Bandenkop de Menkem Nzetchouang accompagné de Wambe Mbeuh Womfé Meyou Miche. Partout c’est la grande mobilisation pour des réjouissances populaires.

Billet Moho BernardLa journée du vendredi 17 décembre commence avec un match de football au stade de la Chefferie Supérieur Bafou entre Vétéran Bafou de Yaoundé (VEBY) et Vétéran Bafou du village.

A la chefferie La’a-chui, l’affluence est celle des grands jours. La rue bordée de sapins qui mène à cette chefferie de Troisième Degré du Groupement Bafou, est bondée, preuve de la trame et du nombre de personnalités qui ont fait le déplacement : l’arsenal traditionnel constitué d’une vingtaine de Chefs de 3ème Degré, une quinzaine de Chefs Supérieurs dont naturellement le Roi des Bafou, S.M. Fo’o Ndong Victor Kana III. Des invités venant de divers horizons sont de la partie. Cette foule cosmopolite a eu l’opportunité de festoyer dans les murs de la chefferie La’a-chui, domaine bâti sur plus de 4 000 m² dont les haies, les pelouses et l’architecture font oublier au visiteur qu’il se trouve dans un village.

Dans une grande liesse populaire s’effectuent diverses danses très animées au son des tambours et balafons encouragés par quelques billets de banque.

L’aspect folklorique très enlevé qu’il convient encore de saluer ici, n’aurait certainement pas eu cette ampleur sans la participation des Megni avec leur danse Nsii’h, le Kwang Medzu Fo’o Miatsuet, Ako’o Ndzang, Kwakwa, Assamba, les « femmes de La’a-Chui » le Ntioh, la danse Bahouan, la danse Ngueugueuh de la Communauté Baham de Dschang, Assamba dedong Menkam Sa’a entre autres…Billet Moho Bernard

Au rang des danses les plus nobles, le Ngou Fo’o voit le collège de Chefs Supérieurs et des Chefs de 3ème degré au centre de la cour du deuil. Le pas léger et altier, avec élégance et sous des cris de joie de l’assistance, les Majestés du Département de la Menoua offrent une prestation haute en couleur. Les coups de fusils dans le ciel sont innombrables, autre ingrédient non négligeable de cette ambiance surchauffée.

Avant de céder la piste aux guerriers « Medzong » S.M. Fo’o Ndong a tenu selon un rituel à les encourager tout en remerciant Fo’o La’a-Chui pour l’organisation de ces funérailles, rassembleurs car dit-il « Je me réjouis davantage de la présence de multiples délégations qui ont fait le déplacement de notre groupement » une prise de parole qui s’achève par un coup d’envoi sur l’un des tamtams de l’orchestre traditionnel. Ce signe déclenche les hostilités chorégraphiques du Medzong. L’effervescence est à son comble.

Vêtue de ses plus beaux vêtements traditionnels, la foule qui irradie de joie est en liesse. Les parures ne sont pas en reste : bijoux en matières spéciales, bonnets remarquables, cannes, queues de cheval et autres artifices sont alors arborées de tous. Couleurs et sons se fondent pour créer un régal aux yeux de ceux qui arrivent aux funérailles pour leur première fois.

L’aspect mystique des funérailles se révèle ici à travers des danses réservées aux seuls initiés. De portée mystique connue et reconnue, ces danses ne permettent la présence d’aucun autre groupe de danse dans la cour. Le Kou’oh Ngang en fait partie. Des hommes masqués de longues mèches noires et cagoulés exécutent des pas de danse propres à eux. Toute l’assistance les observe à bonne distance. Cette parade est interdite aux femmes enceintes et à celles qui sont en période menstruelle, qui ne doivent pas la regarder. Lorsqu’ils doivent faire des démonstrations, ces danseurs d’une autre dimension sont capables par exemple de mettre une graine de maïs en terre, la faire pousser et murir, récolter et manger les épis de maïs en quelques minutes seulement, devant une assistance médusée. Dans ce registre de danses spéciales, s’inscrit également le Loun Ndeng encore appelé Song Ntsiih. Ce sont des hommes évoluant sur des échasses de plus de 2 m de hauteur, le torse et le visage déguisés. Ils dansent en dominant toute l’assistance, sous les directives de leur guide qui les précède. Un moment inouï  que les billets de banque ne sauraient manquer.

Billet Moho BernardPour ce qui est de la gastronomie, l’assistance a été servie. En effet, le service traiteur y a fait ses quartiers.

La journée de vendredi s’achève sous d’autres pas de danse ainsi que le veut la tradition avec la danse Azeng Ngan-Mbah. Ici encore, les parures sont extraordinaires. Les ntengs, ces grands chapeaux en forme de cuvette et décorés de plumes d’oiseau de toutes les couleurs, des peaux de panthère, des vêtements tous cousus en Nzou lekeuh (un tissu traditionnel) sont alors arborés exprimant ainsi force, pouvoir et richesse.

Pour la journée du samedi 18 décembre chez Mo’oh Sango, c’est l’apothéose des festivités.

Les activités sont plus que denses, animées et réussies. Les personnalités de marque sont présentes dont le Roi des Bafou, le Chef Supérieur Fotem, le Chef Supérieur Fongo-Ndeng, le représentant du Sultan Roi des Bamoun, le Vice Premier Ministre chargé de l’Agriculture et du Développement Rural Jean NKUETE, le Ministre Conseiller Spécial du Président de la République Pr Luc SINDJOUN et son épouse, des Chefs de 3ème degré ainsi que de nombreux amis des membres de la famille venus de différents horizons….

Les danses s’enchaînent sans aucune faille avec la participation active de délégations venues de Bandenkop, de Fongo-Ndeng, du Noun, de Balessing, de Bamendou, de Babadjou, du Littoral…

Le clou de la danse est ici encore, le Ngou-Fo’o, le Kwang Medzu Fo’o, le Medzong plus trépidant et plus nombreux, le Samba, le Kwa-kwa, Azeng dont celle de Ngan-Mbah pour clôturer.

Certains se souviendront du « nket ndop » et « zou na’a », d’autres resteront perplexes sur le rite de « ntsakné schou » sur un air de dernière danse pour une défunte …

Après toutes ces manifestations d’allégresse, malgré l’épuisement, les visages radieux, continuent de garder une expression de satisfaction, d’apaisement et de reconnaissance.

Et, Mama Nguiyi Tsague Madeleine, Ou’oui Dongmo Marceline, les familles Menkem Sa’a, Tenangtsa, Tedjouaka et Tinwogueu, Kem Dongmo Thierry, Mo’oh Sango Zangué Paul et Wilfried, Ma’a Lenou Christian et Audrey, Omegni et Dupont, Fo Célestin et Brigitte, Megha Lefêh et Megni Marthe, S.M. Fo’o La’achui, Maâ Ô Ngnintedeme Rosalie et Cédric, Megni Megha Mbeng Marie-Claire et Polycarpe, Megha Lepêh Jacqueline et Willy, Ma’a Tsang Clodèle et Hilaire, Manfo Zangué Sélestin et Alain, Kem Zang Jean Richard, Mefo Zangue Marie Julienne et Prince Oliver, Raissa, Mohamed et Zenab Mforifum, Ntsuete Zangue Antoine Maximin, Mme Menkem Florence et Aurelle, Sa’a Azangue Douanla Alex Lancelo, Merlin Nguefack et Sob Martin, Messob Nathalie Kingue Elessa et Clea, Messob Kem Dongmo Annick et Ange (représentant Mefo Kem Dongmo), Sob Alex Djouaka-Zangué et Bryan, Virginie, Henry-James, Hervé et Ursule et bien d’autres enfants, femmes et hommes … peuvent se réjouir d’avoir enchanté et conquis une foule aussi importante … un pari gagné !!!

Consultez l'album photo : 

http://www.bafou.org/funerailles

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