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Moho Tedonkeng Ngouajio Simon accompagné à sa dernière demeure avec faste

Détails: Publié le dimanche 5 février 2017 14:59; Écrit par EFJT

C’est dans une douleur interminable que les amis, frères, enfants, petits enfants et épouse ont accompagné Moho Tedonkeng Ngouajio Simon à sa dernière demeure ce samedi 14 janvier 2017 dans le groupement Bafou, au quartier Kekang au lieu dit Saint Book. Décédé le 13 décembre 2017 de suite de maladie, au moment où ses enfants s’apprêtaient à lui faire une surprise pour son 70^ème anniversaire.

C’est à Yaoundé qu’est enclenché le processus du dernier voyage, par l’ouverture des lamentations le 6 janvier 2017 accompagnées des prières et recueillements tous les soirs à son domicile sis à Biyem-Assi, associés aux veillées des réunions et associations jusqu’au 11 janvier 2017. Le 12 janvier est marqué par la levée de corps à la morgue du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Yaoundé, suivie d’un culte au domicile de papa MACO et d’une grande veillée. On a noté une foule constituée des amis de la famille, des réunion où papa MACO était membre et de celles de son épouse et les voisins qui ont le souvenir de l’affection, de l’amour et de la bonne humeur qu’il laisse à son passage.

Le corps inerte de Moho Tedonkeng est arrivé dans son village natal qui l’a vu naître le 07-07-1947, ce vendredi 13 janvier de bonne heure avec le cortège qui l’accompagnait à sa dernière demeure. Après son installation dans son domicile au village, on a assisté à la descente du deuil par toutes les délégations venues de divers horizons pendant toute la journée. Comme il ressortait dans les langues de plusieurs personnes, papa Maco était un homme de confiance, il distillait la bonne humeur chaque fois à son passage et était attaché aux traditions. Ainsi, il était membre de plusieurs associations dont le Mendzong où il siégeait au village dans le secteur La’atsuet et à Yaoundé dans le secteur Mbeng. Ce sont ses camarades du Mendzong qui ont malgré le poids de l’âge assisté la famille pour l’organisation du deuil de leur camarade.

Toute autorité venant de Dieu, remettre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. C’est par ces mots que le Pasteur a introduit son homélie, légèrement perturbée au début par l’arrivée et la descente du Roi des Bafou, Na’ah-temah Fo’o Ndong Victor KANA III, accompagné pour une dès rare fois par les chefs de 3^e degré Bafou Fo’o Dzifeng, Fo’o Ntsingbeu, Fo’o Miatsuet, Fo’o Leng et Fo’o Lachui. Dans son message de réconfort à la famille, le Roi des Bafou a profité pour remercier les pasteurs pour la patience et rappeler que chaque autorité doit être respectée.

Au cours de ce culte, on a assisté aux témoignages de 21 personnes qui sont revenues sur les caractères du défunt : blagueur, historien, souriant, instigateur de la bonne humeur, très gentil et une bibliothèque pour son entourage. C’est à suffisance que sa fille Christelle est allée jusqu’à dire qu’il était appelé « radio familiale ». Celui de Asa’a Tonlieu Jean, lu par son fils, a retracé le parcours professionnel de MACO de Douala à Yaoundé de la société COMAGE à la quincaillerie Maco. Sans oublier ceux des membres de la famille et les représentants des associations AMIDEBY (Amicale de développement de Bamelieu de Yaoundé) ; de FATTY (Famille Tseute Tsopgang de Yaoundé), du Mendzong de Mbeng et de Latsuet et la famille Moho Mbouo de Yaoundé. Le témoignage de son épouse n’est pas passé inaperçu, car elle a demandé aux femmes d’écouter leur mari parce que « Mon Chéri Maco m’avait dit de venir travailler avec lui dans sa quincaillerie pour voir sa source de revenu, puisque demain on te dira que mon argent n’est pas clair. C’est ainsi que j’ai commencé à travailler et après sa retraite c’est moi qui continue l’activité … ». Pour son père Moho Mbouo, c’est une grande perte pour lui après celui du Dr Signing Pierre et il implore la grâce de Dieu pour que pareille douleur ne s’abatte plus dans sa famille. La messe s’est achevée lorsque la terre de Bafou qui a vu naitre MACO se recouvrait sur lui pour l’éternité.

Après la collation des populations, la grande famille de Moho Tedonkeng II s’est regroupée pour arrêter le nouveau chef de famille, car en pareil circonstance douloureuse on se refère à l’adage « le Roi est mort, vive le Roi ». C’est ainsi que la famille a présenté au public Nguimfack Wangjou Franco comme Moho Tedonkeng III, Ngouajio Hermann comme Maco et Ngouajio Christelle comme Ma’a Mefo la conseillère de la famille. C’est dans cette euphorie que la journée de samedi 14 janvier 2017 s’est achevée dans cette concession malgré la douleur de la perte d’un membre.

Jeudi 12 janvier 2017

Levée de corps à la morgue du CHU de Yaoundé

Maco Mo'oh Tedonkeng NGOUAJEU Simon