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Hommage à Kem Menka Jokung K. Timothée Gustave et de son épouse Mefo Tiobou JOKUNG MOMO Marthe

Kem Menka

Vivre loin de son village, est pas un handicape pour celui qui s’intéresse à sa culture et a la volonté de l’appliquer car, sans risque de nous tromper, nous croyons que tous les enfants du "blanc" Kem Menka seraient nés en ville.

 

L’ordre inverse de préséance sur le faire-part des funérailles de leur papa aurait fait croire qu’on avait affaire à des acculturés ou que ces funérailles seraient un non-sens sur toute la ligne. Faux !!!

Dans un décor minutieusement arrangé, Kem Menka Jokung Appolinaire, avec ses amis, ses frères, ses sœurs, bref ses « enfants » ont mis les petits plats dans les grands pour réserver une surprise très agréable à tous ceux qui avaient marqué un arrêt à Menka ce jour. Dans le strict respect de nos us et coutumes, toutes les articulations du programme de cette journée du Samedi 09 mars 2013, jour d’apothéose, ont été exécutées et ont contribué à en faire une belle fête.

Pour ne pas perdre de vue que le Commissaire de Police Principal Kem Menka Jokung Timothée était un "blanc", une plaquette sous forme de brochure avait été publiée pour la circonstance. A travers ce document, la famille kem Menka lui rendait hommage ainsi qu’à son épouse la princesse Nguéna Maffo Tiobou Momo Martine. Ce document présentait également le village Menka et la vie des deux personnes à l’honneur en cette circonstance. « Pendant ses 54 ans de règne à la tête de Menka, le "blanc" Kem Menka Jokung Timothée a influencé par sa vie occidentale, le devenir de son village. Il l’a marqué de ses empreintes d’homme évolué par une scolarisation accélérée accompagnée d’une modernisation encore très remarquable aujourd’hui », pouvons-nous le lire dans l’ouvrage publié à l’occasion des funérailles de ce dernier à Menka les 7, 8 et 9 mars 2013.

Le modernisme cohabite aisément avec la tradition à Menka car tout en respectant la tradition, l’aspect moderne n’était pas oublié. Sur les indications de Mefo Djoumessi Odette et de Franco Michel Sobgoum, les invités étaient informés sur le déroulement du programme en recevant en tant que de besoin la signification de certains symboles. Une forte colonie française était présente à cet évènement touristique et culturel. Plus d’une trentaine de groupes de danse se sont exécutés sur l’esplanade de la chefferie Menka. Parmi ces groupes, on a noté certains strictement réservés aux initiés notamment : le Kouh-ngang, le Echio Mendzong, et surtout le Aka’a. Notons que depuis le festival culturel Bafou, Lemoû 2009, le Aka’a ne s’est pas, à notre connaissance, produit à une quelconque occasion. C’est dire combien Kem Menka Jokung Apollinaire a, si on peut le dire, ravi la vedette à tout ceux qui ont organisé les funérailles depuis une bonne période. Et si on ajoute à cette parade, la danse des chevaux, la parade des groupes de danse du Nord-Ouest avec leurs traditionnels tirs de coups de fusils, nous seront tous d’accord que cet hommage a été réussi.

Le Couronnement de cette fête a été marqué par la présence des chefs supérieurs avec, en premier, le Roi des Bafou accompagné de ses pairs de Foto, Fongo-Tongo, Baleveng, et un Fon du Nord-Ouest.

Que dire alors de la présence de ces jeunes qui, profitant de cette occasion, se sont présentés au Roi Bafou, à la suite du Mendzong, pour le prier de bien vouloir penser à leur attribuer un nom pour rendre officiel leur clan d’âge car pour le moment on les appelle encore les "Tsang-Tsang".

Pour terminer la journée, la pluie est venue apporter une bénédiction à cet évènement sans pareil, dans la tradition Bafou, cette pluie est interprétée comme signe de validation de ce rite et de bénédiction pour cette famille. Vivement que cet exemple nous fasse comprendre que ce n’est pas parce qu’on ne vit pas au village qu’on ne peut pas maitriser nos us et coutumes dans leur méandres les plus profonds. Et pour faire comme la famille Kem Menka, ne cherchons pas à moderniser nos coutumes comme certains le prétendent en courant le risque de devenir des hybrides acculturés.

Kem Menka

Menkem

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