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Fanews by Faboba

Un grand hommage rendu à Papa NGOUADJIO Rigobert

Ngouadjio

Le quartier Tchouh-suet à Bafou a connu une effervescence particulière le week-end du 15 février 2014, à l’occasion des derniers hommages rendus à Papa NGOUADJIO Rigobert.

Après plusieurs veillées sans corps en Allemagne, en France, au Canada, à Douala au domicile de Moho Sa’a TCHIO et au domicile du Représentant de Fo’o Nkoho à Douala, M. NGUEJIO, à Bafoussam au domicile familial et à Bafou, le temps était venu de dire les derniers adieux à Papa NGOUADJIO Rigobert à qui Dieu avait accordé la grâce de vivre au moins quatre vingt cinq ans sur terre. A l’image de cet homme de foi, sa descendance en compagnie des amis et connaissance ont rendu solennellement hommage à ce Papa qui toute sa vie martelait que le plus grand héritage se trouve dans la réussite scolaire. Ce Papa très rigoureux dans sa vie avait comme maîtres mots l’honnêteté, la crainte de Dieu, l’humilité, l’amour du prochain et surtout l’unité et la cohésion familiales.

Dans la dizaine d’orateurs qui se sont succédés pendant les témoignages, chacun à redit cela à sa façon, tout en jurant de faire de son mieux pour respecter les volontés du défunt, mieux, partager ces valeurs avec les autres. Chaque enfant du défunt a dit combien il y avait de la complicité entre ce papa et ses enfants. D’ailleurs, chaque nom porté par chacun de ses fils ou chacune de ses filles avait une signification toute particulière et celle-ci créait une affection unique pour chaque enfant. Même ses gendres ainsi que ses belles-filles ont dit avoir trouvé en ce Papa un modèle à copier et à vulgariser.

Même si nous disons souvent que « tous les morts sont des saints », nous pensons que Papa Rigobert de part sa façon de faire et d’être était un homme bien.

Nous avons remarqué lors de ses obsèques qu’aucun gendre de cette famille ne portait la tenue traditionnelle recommandée en ce genre de circonstance, car lorsqu’il« descend le deuil » dans une concession où il a épousé une femme, en plus du chapeau blanc avec deux « cordes », l’époux doit nouer un pagne blanc autour du rein, sinon il est être confondu à un successeur de la famille du défunt.

Dans l’ensemble, chaque descente de ces beaux-fils a été suivie à des kilomètres à la ronde grâce aux nombreux coups de fusil qui accompagnaient ces derniers, signe de puissance et de richesse. Et pour parler de richesse, on a senti une famille bien nantie car la tenue des filles du défunt en disait long : Nzouh Lekeuh du haut en bas chacune avec une queue de cheval blanche à la main.

Avant de vous présenter l’album photo de cette cérémonie, nous vous invitons à lire quelques impressions recueillies après l’inhumation de Papa NGOUADJIO Rigobert.

Ngouadjio

Moho Sa’a TCHIO NGASSAM Jean Marie, premier gendre de feu Papa Ngouadjio Rigobert, quel sentiment avez-vous après son accompagnement à sa dernière demeure ?

Un sentiment de fierté pour avoir eu l’occasion à d’assister à ses obsèques et de l’accompagner effectivement à sa dernière demeure. Un sentiment de fierté parce que ses obsèques se déroulent dans l’harmonie totale. Très bien aussi parce qu’il y a eu beaucoup de monde. Une gratitude aux enfants du défunt qui n’ont ménagé aucun effort, non seulement pour l’assister pendant ses derniers jours et le rendre heureux malgré l’adversité de sa maladie, mais aussi pour tout ce qu’ils ont mis pour l’organisation de ces obsèques.

Moho Sa’a dans votre témoignage on vous à senti un peu hésitant, est-ce l’émotion ou bien parce que tout n’est pas allé à merveille dans votre couple comme c’était le cas de votre feu beau-père et sa défunte épouse ?

J’ai hésité parce que les précédents orateurs avaient dit l’essentiel d’une part, mais d’autre part parce qu’il y a eu quelques frottements dans mon couple, pas du fait de mon épouse, pas de mon fait. Je ne comprends pas, mais nous pensons tous les deux fortement que le temps va réparer, car comme je le dis souvent, ce qui me lie à cette femme est plus important que ce qui peut nous séparer. L’attente est peut-être longue, mais je pense qu’un jour nous allons nous remettre.

Premier gendre veut dire que vous êtes comme le premier fils de ce papa. Après lui comment entendez-vous encadrer cette famille qui, aux dires de beaucoup, a déjà bénéficié de beaucoup de soutien de votre part ?

J’ai joué le rôle d’aîné avec beaucoup d’emphase et me suis trop attaché à cette famille. Je ne m’en suis jamais détaché malgré des incompréhensions entre mon épouse et moi. C’est pour cela que je suis impliqué à ce degré pour ces obsèques. Pour moi, le père est parti, mais je continuerais d’assumer mon rôle. D’ailleurs, je ne peux pas m’en séparer. Je vous ai dit plus haut que ce qui nous lie est plus fort que ce qui peut nous séparer. Et tant que Dieu me donnera la force, je serai avec cette famille pour pérenniser l’œuvre de ce papa.

En vous inspirant de Papa Robert que nous venons d’accompagner à sa dernière demeure quel est votre message à l’endroit des absents ainsi que votre mot de fin ?

Avoir la foi, être humble, avoir le sens élevé des relations humaines, la simplicité et l’honnêteté, ne dire que ce qui est juste. Je vous remercie.

Ngouadjio

Ma’a Messop Marthe, vous venez d’accompagner votre papa à sa dernière demeure, quel sentiment avez-vous par rapport à cette séparation ?

Merci à Bafou.org pour m’avoir accordé son micro. Je peux dire que tout s’est bien déroulé et que à présent mon papa doit être comblé là où il est car le Seigneur lui a accordé tout ce qu’il lui demandait. Nous avons tellement reçu du monde à ses obsèques alors que nous n’imaginions pas avoir une foule si nombreuse. Mais tout ce que je peux dire c’est de prier le Seigneur de réaccompagner chacun sans heurt jusqu’à son domicile. C’est vrai qu’avec tout ce qui se passe actuellement, nous pouvons dire en glorifiant l’Eternel que partir à plus de 85 ans de nos jours, c’est une occasion de fête. Il a été enterré en présence de tous ses enfants. C’est une grâce ! Il a eu des petits-fils et arrières petit-fils. Une fois de plus, nous remercions le Seigneur pour tout cela. Il est vrai que mon papa était un homme de foi. Nous espérons que le Seigneur nous accordera cette même grâce. C’est-à dire nous faire vivre aussi longtemps que papas et que nous ses enfants profitions aussi de la vie comme Papa.

Première fille de Papa Rigobert, nous avons remarqué que vous êtes resté muette pendant les témoignages. Est-ce l’émotion ? Pourquoi cette attitude ?

En fait, je ne suis pas resté muette pour une raison quelconque . C’est juste que nous nous sommes entendus avant car tout les neuf enfants de Papa ne pouvaient pas parler. Il y avait tellement des choses à dire sur lui que si on le faisait la journée n’allait pas suffire. Mes deux fils ont parlé, et comme chacun avait un mot, il fallait bien organiser. C’est un choix de notre part en famille.

Nous avons plutôt pensé que peut-être parlant d’unité, de paix dans la famille, il y aurait d’autres dessous que vous n’avez pas voulu exposer au grand jour.

Dans notre famille ? Non ! Il y a une de mes sœurs qui a dit dans son témoignage que si par malheur tu blesses une personne dans notre famille c’est que tu t’es attaqué à tout le groupe, à toute la famille. Donc quand il y a un problème, ce n’est pas forcement le concerné qui réagit, mais de manière quelconque, chaque membre de la famille se sent directement impliqué.

Dans son témoignage, une de vos sœurs a parlé du couple que formait votre Papa avec son épouse. Elle a poursuivi en disant qu’elle croyait que la vie en couple serait quelque chose de très évident quand elle voyait vos parents mener leur vie de couple, mais une fois dans le mariage, elle a constaté plutôt que c’est très dur la vie en couple et elle comprend que Papa faisait beaucoup d’efforts pour consolider son couple, c’est aussi le cas chez vous ?

Effectivement oui, c’est le cas chez moi avec tout ce que j’ai eu comme problèmes, mais je ne veux pas en parler car ça va m’irriter et me faire perdre la bonne humeur que j’ai et gâcher la cérémonie. C’est pour cela que je ne veux pas en parler.

Nous croyons qu’en votre qualité de Ma’a Messop, que Dieu vous donnera la force et le courage pour assurer la relève et continuer à encadrer cette famille que vous a laissée vos parents.

Il est déjà entrain de le faire parce que personne n’avait cru que je pouvais enterrer mon papa, compte tenu de mon état de santé. Même mon père part comblé parce que j’étais ici au pays au mois d’Aout après six d’absence. j’ai passé un mois avec lui. On a eu ainsi l’occasion de se dire beaucoup de choses, je peux même dire qu’on s’est tout dit et juste quelques temps après il s’en va, je dis que c’est une grâce. Je vous remercie.

 

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Représentant de Fo’o Nkoho à Douala, M. NGUEJIO

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