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Crise à la chefferie Johny Baleng dans le groupement Bafou

L’actualité de ces jours à Bafou est marquée par une crise qui a longtemps couvé au sein de la famille régnante du village Baleng et qui vient d’éclater au grand jour. En effet, un groupe de princes et de princesses nés du feu chef Tsopgny Salomon Johny Baleng II, ont décidé d’en découdre avec  leur frère, Sa Majesté Tsobgny Jean Calvin Johny Baleng III, dont ils contestent la légitimité sur le trône de leur père. Ainsi, sans se préoccuper des qu’en dira-t-on, ils ont décidé de le trainer au tribunal pour réclamer le partage des biens laissés par leur défunt père faute de pouvoir le faire déposer tout simplement.

Les plaignants, tous fils et filles de feu Tsobgny Salomon, décédé le 24 Mai 2007 à Paris déclarent qu’au moment de son décès, leur père à laissé un important patrimoine tel que :

-          Mobilier comprenant : deux téléviseurs et un DVD, une grande radio, un groupe électrogène, deux réfrigérateurs, des canapés, des tables, des chaises, un fusil calibre 12, un fusil de chasse, des bracelets, …

-          Immobilier composé pour l’essentiel d’un immeuble bâti à Dschang, de deux immeubles non bâti à Balessing et à Bafou

Cette affaire actuellement en instruction devant les tribunaux de Dschang a entrainé un mouvement de la part des oncles et tantes de ces princes, tous frères et sœurs de Johny Baleng II, qui affirment que les biens querellés sont la propriété de la famille pour avoir été constitués par leur père, le fondateur du village, Fo’oleng Zébazé Paul Johny Baleng 1er, à la finesse d’esprit légendaire dans les affaires. Johny Baleng II n’en était que l’administrateur et sa gestion était si mitigée que ses frères ont du saisir plusieurs fois le tribunal pour rectifier le tir. Il ne saurait être question de partager ces biens à ses enfants.

Les élites du village Baleng ne sont pas restées spectateurs de ce combat feutré. Alignées derrière le Président du Comité de Développement de ce village, ils ont décidé de s’impliquer dans la procédure pour défendre l’intangibilité et le fondement même de leur village qu’elles considèrent comme personne morale de droit public à l’existence reconnue par l’Etat du Cameroun et matérialisée par un arrêté préfectoral. Ces élites de tous bords ont décidé de faire bloc pour défendre leur chef Tsobgny Jean Calvin et déclarent à haute voix qu’il n’est pas question de laisser brûler la chefferie traditionnelle de Baleng aujourd’hui âgée de 90 ans par des pyromanes du dimanche.

L’autorité administrative en la personne du Préfet du département de la Menoua assisté du Sous-préfet de Nkong-Ni a offert ses bons offices pour un arrangement de cette affaire dans le cadre de la traditionnelle palabre africaine. Ainsi, il a été demandé au Chef Supérieur Bafou de faire toutes diligences possibles pour faire enterrer la hache de guerre aux belligérants qui ont accepté cette médiation.

Pour éclairer la religion de ses internautes, bafou.org, fidèle à sa ligne éditoriale, a fureté à gauche et à droite et livre à ses lecteurs, les pistes de recherche contenues dans le questionnement suivant :

* Sur la légitimité au trône de Tsobgny Jean Calvin, certaines personnes se posent les questions suivantes :

1-       Pourquoi ce groupe de princes et princesses a-t-il attendu la mort du patriarche Tsobgny Panka Paul et de l’Honorable Ma’a Mêfo’o Nkong-la’a Foning Françoise pour s’attaquer au chef du village Baleng ? Du vivant de ces deux piliers de la famille royale Baleng, les mêmes enfants avaient commencé une revendication vite étouffée dans l’œuf.

2-    Pourquoi Mme Foning a-t-elle publiquement clamé que Johny III devait être fort et puissant que Johny 1er ? N’était-ce pas une condamnation publique de Johny II et de tout ce qui était lié à son règne ?

3-    Que faut-il tirer comme enseignement du départ précipité de Sa’a Fo’o Ndop Louis Gobert Nawoussi et de Tsobgny Jean Clément du lieu des obsèques avant l’arrestation du nouveau chef ? Venant de Paris, ils étaient les deux personnes qui avaient assisté le défunt chef pendant sa dernière maladie et auraient peut-être reçu ses dernières volontés. Pourquoi n’ont-ils pas attendu l’arrestation du nouveau chef ?

4-    Comment pouvons-nous croire qu’après plus de quarante ans de règne, un fonctionnaire avisé comme Johny II Salomon Tsopgny soit mort sans laisser un seul document écrit sur sa succession ?

5-    Pourquoi le nouveau chef a-t-il été « arrêté » par le chef supérieur Bafou ? Normalement, ce dernier devrait attendre que l’on arrête ce chef et qu’on vienne le lui présenter afin qu’il lui fasse allégeance comme étant un de ses subordonnés ?

6-    On est surpris de constater qu’à Baleng, les anciens Tsuéti et Sa’a officient jusqu’à présent dans la vie publique en étouffant les nouveaux dignitaires qui sont purement et simplement effacés. Alors, le nouveau chef n’est-il pas pris en otage par ses oncles, nostalgiques du passé ? Cette situation expliquerait-elle pourquoi les nouveaux Tsuèti et Sa’a occupent la place de ténors de l’opposition conduite par leur aîné à tous Sob Tsobgny Guy ?

7-    Enfin, au cas où il y aurait eu forfaiture, peut-on revenir aujourd’hui sur ce qui a été fait quand on sait que le chef a séjourné au La’akem où il a subi toutes les étapes de son initiation traditionnelle et aurait même pu laver les jeunes veuves de son défunt père s’il y en avait ?

*Sur l’éventualité du partage des biens de la succession Johny Baleng II, les questions suivantes se posent également au commun des mortels :

1-  Quelle différence doit être faite entre les biens de l’individu qui est sur le trône et ceux de la chefferie traditionnelle qui est personne morale de droit public ?

2-  Les princes demandeurs du partage peuvent-ils rapporter la preuve que les biens convoités sont-ils la propriété personnelle de leur père et non de leur grand-père ou du village ? « Lorsque la maison du voisin brule, nous avons intérêt à mouiller notre barbe » dit un proverbe africain. Dans la chefferie Fo’o Menkeuh voisine de Baleng, certains princes ont même déclaré que leur père n’avait jamais été chef traditionnel ; ceci pour justifier que les biens de cette chefferie devraient être vendus et partagés équitablement entre les enfants.

3-  Quel sera l’avenir de nos chefferies traditionnelles si les biens qui en font l’essence sont dispersés à tout vent au fil des générations ?

Pour conclure, nous pensons à Bafou.org que le chef Tsobgny Jean Calvin n’avait formulé aucune demande pour être chef. Si ce poste était à vendre, il n’avait ni les moyens matériels pour l’acheter, ni les moyens intellectuels pour le négocier. En définitive, sans son consentement, il avait seulement été arrêté pour être mis au service de son peuple.

Baleng

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