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Election du chef de la communauté Bafou de Douala : Présentation des candidats

M Suite à la publication des candidatures par la commission électorale co-présidée par Manfo ZOLEKO Abel, Président Général du Cercle Culturel Bafou (CCB) de Douala et DEMANOU Mathias Fo’o Ntsingbeu de Douala et Président du Cercle Culturel Aka’a Bafou (CCAB) de Douala,

nous vous présentons ci-dessous, le portrait des différents postulants au poste de chef de la communauté Bafou à Douala.

 

Précisons qu’il s’agit d’un scrutin de liste et qu’à la fin de la période de recevabilité des candidatures, la commission s’est retrouvée avec une seule liste conduite par Monsieur KENFACK Etienne qui brigue le poste de Chef de la communauté. Il est suivi dans sa liste, respectivement de Taha Mbamda TEGOUFACK François pour le poste de Ntchuèti (1er Adjoint) et de Monsieur NGUENA KANA Pierre-Marie pour le poste de Assa’a (2ème Adjoint). Qui sont ces candidats ?

M Monsieur KENFACK Etienne, ressortissant du quartier Mbeng à Bafou est le chef de la communauté Mbeng de Douala, d’ou son titre de Kem Mbeng à Douala. Ingénieur urbaniste Aménageur, sorti de l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP) en 1979, il est âgé de 57 ans. Membre fondateur de la Jeunesse Estudiantine et Scolaire Bafou (JESCOBA), il a milité dans les associations des jeunes avant de rejoindre celle des parents en 1980 après son affectation à son premier poste dans la fonction publique. Pendant plus de 30 ans, il a servi dans l’Administration et a occupé plusieurs postes, plusieurs fois Chef de Service Départemental de l’Urbanisme et de l’Habitat dans plusieurs départements, il a pris sa retraite et se consacre depuis 2011 à la Société Civile Immobilière dont il est le promoteur. Il siège au CCB, au CCABD, puis dans de nombreuses autres associations culturelles Bafou de Douala. Sa vie associative a été riche et dense :

1976 : Membre de la réunion des ressortissants Miatsuet à Yaoundé, alors qu’il était encore étudiant.

1977 : Président des étudiants ressortissants de la Menoua à l’ENSTP.

1978 : Membre fondateur de la JESCOBA.

1979 : Président du Bureau de vote pour la formation du premier bureau de la JESCOBA à Yaoundé.

1988 : Président fondateur de la toute première réunion des élites Bafou de la Kadey à Batouri.

1989 : Président de la réunion des ressortissants Menoua de la Kadey à Batouri.

1996 : Membre de la réunion des ressortissants Mbeng à Douala et environs (Nkeuhè nong’ mèdzé).

1996 : Membre de Mendzong Moock-Mbett Général Bafou, annexe de Douala.

1998 : Membre fondateur Mendzong Moock-Mbett Mbeng de Douala.

2001 : Membre du Cercle Culturel Bafou (CCB) de Douala.

1998-2002 : Président Mendzong Moock-Mbett Mbeng de Douala.

2000-2004 : Président de la réunion Nkeuhè nong’ mèdzé Mbeng de Douala.

2004-… : Chef de la famille Mbeng de Douala (Nkèm’ Mbeng de Douala), admission au Cercle Culturel Aka’a Bafou de Douala (CCABD).

Au regard de ce parcours, on constate que Nkèm’ Mbeng KENFACK Etienne a fait la majorité des milieux Bafou. Nous pouvons même dire qu’il maitrise ces milieux car il a souvent occupé des postes de responsabilité au sein de plusieurs réunions. On remarque aussi qu’il a l’esprit d’alternance car il ne s’est pas éternisé à un poste. C’est peut-être pour cela qu’il accepte, sans difficulté, le principe de mandat pour le chef de la communauté tel que le recommande Sa Majesté Fo’o Ndong. A 57 ans, ce chef de famille a suffisamment de la matière pour conduire la communauté Bafou de Douala. Pour être en phase avec le chef supérieur Bafou, il annonce déjà qu’au cas où il sera élu le 22/09/2012, date des élections, il ne se fera pas appelé Fo’o … comme beaucoup de représentants du chef le font, mais plutôt « Mbeuh Fouh de Douala ».

M Le postulant au poste de 1er Adjoint (Tsueté), Taha Mbamda TEGOUFACK François n’est autre que le neveu de ce personnage mythique Bafou, le très célèbre Hapfoudaman. Humble et travailleur, il a été désigné par la communauté Ndziih de Douala pour assister Nkèm’ Mbeng KENFACK Etienne dans sa lourde mission. Après l’obtention de son CAP Aide Comptable en 1983 au Lycée Technique de Bafoussam, il se lance dans la vie active après avoir succédé à son père en 1979. Il est actuellement Chef de service des ressources humaines à la Société Fermencam. Plus connu sous l’appellation de Taha Mbamda, ce comptable de formation est membre du CCB, de AssoMo’oh, de Mendzong La’aghap et de plusieurs autres associations de Nzi’hi (Aka’a, CIHNDO, ARESBA, etc.). Il est âgé de 51 ans. Comme Nkèm’ Mbeng KENFACK Etienne, sa bonne maitrise de l’outil informatique est un atout pour cette équipe.

M Le postulant au poste de 2ème Adjoint (Assa’a), Monsieur NGUENA KANA Pierre-Marie, ressortissant du quartier Lepia à Bafou, est le représentant de Nkèm’ Lepia à Douala. Agé de 47 ans, cet opérateur économique a touché à beaucoup de domaine. Enseignant d’EPS dans les collèges à Douala, il est membre et porte-parole de l’équipe nationale d’haltérophilie. Garde de corps professionnel, il est diplômé de l’Institut International des Gardes du Corps aux Bahamas (IIGC), de l’Institut Français de l’Education Physique et Sportive (IFEPS) et de SONE Informatique de Douala. Il est aujourd’hui Président de l’Association des Amis Musulmans du quartier Nyalla-Douala (AAMN). Notable et grand conseiller au quartier Nyalla Pariso Bando à Douala. Il est le plus jeune dans la liste, mais son expérience acquise dans son aventure à travers le monde sera un autre atout pour cette équipe. Notons en passant qu’il a été moniteur dans les salles de gym et aérobic en Allemagne, en Angleterre, à Hong-Kong et à Dubaï. Son expression en plusieurs langues (Français, anglais, Russe, …) pourra permettre à la communauté Bafou de Douala de s’ouvrir davantage au monde.

Pour compléter son équipe de travail, Nkèm’ Mbeng Kenfack Etienne déclare qu’au cas où sa liste est plébiscitée, il gardera Mefo’o Ndong KINKENG Hélène à son poste de Ma’ah et pour le reste, le Chef de la Communauté Ndzifeng de Douala sera son « Soufo’o » tandis que les chefs des communautés Ndziih et Sessa’a Fotsa de Douala seront ses « Moho Fo’o ».

Après avoir minutieusement vérifié les dossiers de candidature de cette liste unique, la commission électorale a procédé à un entretien avec les candidats. Au cours de cet entretien, les candidats on été auditionnés sur leur plan d’action et même sur leur passé. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une élection législative ou municipale, on a dû aussi regarder les extraits de casier judiciaire des candidats pour s’assurer qu’ils n’étaient pas des repris de justice. Qu’est ce qu’on gagne dans cette fonction pour faire l’objet de tant de fouilles ? Les Bafou vous diront qu’ils veulent des hommes PARFAITS pour les diriger … Quel rêve utopique ! Le travail abattu par la commission jusqu’à ce niveau est à saluer et féliciter même comme il est souvent difficile de reconnaître le bon travail dans les milieux Bafou.

Le degré d’ouverture des candidats montre à suffisance qu’ils sont des hommes mûrs et bien préparés pour assumer ces fonctions simplement honorifiques. Il faut le dire, c’est un travail bénévole où on n’y gagne RIEN. Même s’il est vrai qu’on ne peut pas être tous d’accord, le fait que les Bafou marquent leur désintéressement à cette représentation du Chef Supérieur Bafou à Douala devrait encourager tous les membres de la communauté Bafou de Douala à voter OUI le 22/09/2012. Avec la limitation du mandat, nous aurons, dans 5 ans, à sanctionner positivement ou négativement, le travail de cette équipe.

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