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Regard de M. MBOUKENG Gaston sur LEMOÛ 2013

MboukengC’est avec grand intérêt et une attention soutenue que j’ai lu dans son intégralité la plaquette sortie sur le LEMOÛ 2013. C’est un chef d’œuvre réalisé en très peu de temps malgré vos multiples occupations. Vous tous, mes frères et mes sœurs qui étiez au four et au moulin, soyez-en félicités.

Deux articles m’ont fortement interpellé : il s’agit de l’article de notre frère Moho-lekouet, «  le raseur de têtes de fous devant l’Eternel », sur «Nos danses traditionnelles à Bafou » et celui de Monsieur Jiongo Maurice sur «Les Associations AKA’A comme force de développement de Bafou ».Ma réaction est d’autant plus prompte que j’ai écrit sur le sujet dans un opuscule intitulé « Aka comme facteur de développement intégral de l’homme Bafou et de son environnement » paru aux Editions SOPECAM en 1989 et puis récemment réédité en version revue et corrigée, intitulée cette fois « AKA CHEZ LES BAFOU ». Cette version est disponible en paperback et en numérique depuis septembre 2012 en ligne dans les Editions Lulu basées en Caroline du Nord aux USA.

Disons que Moho-Lekouet, Monsieur Jiongo et moi-même puisons dans la même source : la tradition orale et je ne suis pas du tout surpris qu’à quelque chose près nous disions la même chose. Tenez ! Monsieur Donkeng écrit : « Précisons dès le départ que contrairement à ce que certains pensent, il n’y a pas de mysticisme dans le Aka’a ». Nous disions dans l’introduction de « Aka chez les Bafou » ceci « Chez les Bafou le Aka est une forme de culture appartenant à une forme de sociétés non sécrètes par opposition aux sociétés secrètes des hommes-léopards, des hommes-panthères, des hommes-lions, des hommes-éléphants, des hommes-boas qu’on retrouve dans l’histoire de beaucoup de sociétés traditionnelles africaines ». Disons pour plus de clarté qu’Aka’a ne présente aucun aspect mystique ; il fait plutôt briller le côté matériel, la richesse qui s’exprime dans leur accoutrement multicolore lors des parades publiques de leurs membres. Ce fut pour les souverains successifs, la base de la prospérité. Tenez enfin ! Monsieur Jiongo écrit : « AKA’A EFA’AH de FO’ONDONG KANA 1 ». Nous écrivions « FODONG KANA 1 dit FOKONG LAH a fondé pour marquer son règne : AKA’a FA’A appelé aussi AKA SENDOH ». Il écrit encore : « FODONG GOUAJIO créera deux associations portant les noms de MADZONGS : MADZONG BOUOKEU et MADZONG BOUOWA ». Nous disions la même chose en écrivant en 1989 « S.M. FODONG GOUAJEU a plutôt rassemblé les 12 classes d’âge en deux associations à savoir MADZONG BOUOKEU et MADZONG BOUOWA ». Précisons au passage que pour appuyer ces MADZONGS, un système d’auto défense solide était soigneusement mis en place et dirigé par deux hommes intrépides, infatigables, il s’agit de Jules POUFON, le chef et son adjoint Hubert SOBGOUM ; deux géants qui suivaient les traces d’un autre patriote, Assa’a Ndiôh Ntsang-tchuigning Pierre, assassiné à l’occasion d’une embuscade tendue par les maquisards à la frontière entre Baleveng et Bamendou, dans la période difficile de l’histoire des Bafou. Nous sommes ici dans les années 50.

Quant à LEMOÛ 2013, la page est bel et bien tournée et nos regards sont résolument tournés vers 2015. Cependant revenons un peu sur cet évènement pour souligner que les œuvres de l’esprit n’ont pas eu la place qu’elles méritent. Tout s’est passé comme si les fils et filles Bafou n’ont jamais écrit dans le passé alors qu’ils sont nombreux.

Nous suggérons aux distingués membres de la commission « conférences et publications » et de la commission « musée, activités artistiques et touristiques » de procéder dès aujourd’hui au recensement de ceux des nôtres qui ont écrit dans le passé et leurs œuvres pour meubler un stand lors des éditions futures. Le document sur le découpage du groupement en zones devra figurer en bonne place et en quantité suffisante ; car très peu de gens connaissent un tel document. Ce sera un grand appui aux idées de S.M. Fo dong Kana Victor lll qui depuis son avènement a une constante : « L’unité de tous les fils et les filles Bafou ».

MboukengPour nous résumer, un coup de chapeau à ces deux frères : Monsieur Donkeng Cosmas et Monsieur JIONGO Maurice et à tous ceux qui, veulent s’aventurer dans ce domaine de recherche auprès des vieux pour enfin nous ramener des œuvres aussi succulentes que celles du Ministre Fogui sur l’universalité de la culture. Allons tous et abordons ces espèces rares en voie de disparition pour recueillir ce qui mérite de l’être au point de vue pharmacopée traditionnelle, contes, légendes, rites, langue, proverbes, danses, production d’œuvres d’art, nos us et coutumes, Etc. La moisson est abondante. Fils et filles Bafou à vos plumes.

Quant à moi, voici mon contact et mon spotlight : http://www.lulu.com/spotlight/mboukenggaston Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou appeler au 237 71-49-22-15 / 237 96-12-56-76.


 

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