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Fanews by Faboba

Un même nom pour tout le monde, quel égoïsme ?

L’exemple de la Papauté

On entre cardinal, on sort Pape !

Avant l’élection, chaque cardinal arbore son nom, son patronyme. Mais le pape élu délaisse son nom au profit d’un illustre prédécesseur. C’est pourquoi on entend : François 1er, Benoit 16, Jean Paul 2, par exemple

Les chefs Bafou jusqu’à ce jour

Qui sont-ils les Rois qui ont présidé aux destinées de notre groupement Bafou jusqu’à ce jour. Nous référant aux publications d’éminents professeurs Bafou, nous osons à leur suite publier ci-après ces rois.

|Djeumetotchou

|Djeuzonteu

|Djeumezazong

|Lepaczak

|Gheopouoh

|Djeuzontsouh

|Djeuzackeu

|Pouohzong

|Mvenletheu

|Mboupti

|Zebaze dit Fozap (1728-1774)

|Daptchou (1774-1801)

|Nto’otang (1801-1852)

|Tekongmo Tchounlepap (1852-1909)

|Kana 1er dit Nkonglah (1909-1929)

|Ngouajeu Jean (1929-1959)

|Dr Paul KANA II dit Ndeueh (1959-1994)

|Victor KANA III (1994-….)

Source : La Chefferie Bafou, des origines à nos jours ; par Fo’o Ndong KANA II

Ces illustres noms sont appelés à disparaitre

Comment se passait la désignation des noms des enfants dans le temps

Un enfant portait généralement le nom d’un ascendant dans l’ordre suivant :

*Le père de la femme,

*Le père du Mari,

*La mère du mari,

*La mère de la femme.

Souvent, à titre exceptionnel, on leur donnait le nom d’une personnalité influente de la Famille, d’un ami ou d’une connaissance de la famille ;

Les enfants étaient en quelque sorte la réincarnation des ancêtres. Ils étaient même appelés à assoir sur leur siège. L’on peut comprendre que KANA II portait le nom de son grand père. Que serait-il passé si NDAPTCHOU avait donné son nom à tous ses enfants ? Arrêtons le massacre !

Une imitation servile du style européen

A ce jour et l’égoïsme aidant, les enfants ne portent que le nom de leur père ;

Et la femme dans tout cela, celle-là même qui a porté cet enfant dans son ventre ! N’est-ce pas aussi son sang ? Et nous osons souhaiter que le nom de notre femme ne soit jamais perpétué ! Quel égoïsme !

A ce rythme disparaissent progressivement les noms de ceux qui n’auront pas accouché des garçons.

Comment comprendre la réduction d’un enfant à un objet ?

Dans certaines familles, vous constatez  que tous les enfants portent un même nom. Où est leur identité propre ? Ils sont devenus des objets, des grains de maïs anonymes dans un sac. Quel égoïsme ! Que vaut un homme sans nom ?

Allons-nous laisser disparaitre des noms illustres, un pan de notre culture ?

Que deviennent les noms de nos ascendants ? Ils sont voués à la disparition.

Ce phénomène n’épargne pas la Chefferie, sensée jouer le rôle de régulation et de rappel.

Pourquoi contribuons-nous à enterrer les illustres Chefs Bafou, ceux–là qui ont conquis, et construit ce cher Village ? Comment serons-nous dans les prochaines générations ? Une majeure partie des noms que nous avons hérités aura disparu.

Takongmo, Njeumeza, Ndaptchou, Zebaze, … ?

Vivement que l’exemple de la désignation des Papes nous ramène dans le droit Chemin. Que vaut un homme sans nom ? Que vaut un peuple sans noms ?

Le successeur du Chef entre au LA’AKEM avec son nom ; il doit sortir de là avec un illustre nom de Fo’o Ndong, d’un de ses illustres ancêtres.

Sauvons notre culture !

Vika

Publi-Reportage


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