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La chefferie de Fo’o La’achui DJOUAKA Henri en fête

flc030C’est la faveur des funérailles de ses parents, Papa Sango ZANGUE Bernard et Maman LENOU Catherine, organisés du 15 au 18 décembre 2010.

Ouvrir grandes les portes de sa chefferie aux relents de modernité, à  un vaste public cosmopolite. Les funérailles de ses parents Papa Sango ZANGUE Bernard et Maman LENOU Catherine, est une occasion idoine. Globalement, la cérémonie s’étale sur quatre jours et c’est la journée de vendredi qui est consacrée à la chefferie La’achui.

 Cette journée a commencée avec un match de galla au stade de la chefferie supérieure Bafou à 10 h 00, opposant Vétéran Bafou de Yaoundé (VEBY) à Vétéran Bafou du Village. Ce match présidé par Manfo ZANGUE Célestin (membre de VEBY) était très animé et s’est soldé par la victoire de VEBY sur le score de 2#1. 

L’affluence est celle des grands jours. Tout le long de la rue bordée de sapins qui mène à la chefferie La’achui, plusieurs véhicules bondent ; preuve de la trame et du nombre de personnes qui ont fait le déplacement de cette chefferie de troisième degré du groupement Bafou. Une quinzaine de chefs supérieurs dont naturellement le roi des Bafou, SM Fo’o Ndong Victor KANA III. Des invités venant de divers horizons sont de la partie. Cette foule a ainsi eu l’opportunité de festoyer dans les murs de la chefferie de Fo’o La’achui pour cette première ouverture. Elle est bâtie sur un domaine de plus de 4 000 m² et sa pelouse et sa haie font oublier au visiteur qu’il se trouve dans un village.

La cérémonie proprement dite

D’une valeur relevant du devoir de mémoire à l’endroit des personnes disparues, la cérémonie des funérailles chez les Bamiléké en général comme chez les Bafou est une gamme d’activités et d’étapes coutumières bien ficelée. Les enfants de Papa Sango Bernard n’ont dérogé à la règle.

La phase la plus visible reste ces diverses danses très animées au son des instruments traditionnels et encouragées par quelques billets de banque. Dans la foulée, l’on a apprécié la prestation du Kwang Mezu Fo de Miatchuet, Ako’o Ndzang, Kwa kwa entre autres.

Le pas majestueux

Au rang des danses les plus nobles, le Ngou Fo’o voit le collège de chefs supérieurs de la Menoua, au centre de la piste de danse. Le pas léger et altier, dans l’élégance et sous des cris de joie de l’assistance, les Majestés du département de la Menoua ont offert une prestation brillante. Les coups de fusils dans le ciel sont innombrables, autre ingrédient non négligeable de cette ambiance surchauffée. Avant de céder la piste aux guerriers (Mendzong) Fo’o Ndong a tenu selon un rituel à les encourager tout en remerciant Fo’o La’achui pour l’organisation de ces funérailles rassembleurs car dit-il « je me réjouis davantage de la présence de multiples délégations qui ont fait le déplacement de notre groupement ». Une prise de parole qui s’achève par un coup d’envoi sur l’un des tamtams de l’orchestre traditionnel. Ce signe déclenche les hostilités chorégraphiques du Mendzong. L’effervescence est alors générale.

Vêtue de ses plus beaux vêtements traditionnels, la foule qui irradie de joie est en liesse. Les parures ne sont pas en reste : bijoux en matières spéciales, bonnets remarquables, cannes, queues de cheval et autres artifices sont alors arborées de tous. Couleurs et sons se fondent pour créer un régal aux yeux de ceux qui assistent aux funérailles pour leur première fois.

Le mysticisme s’invite

L’aspect mystique des funérailles se révèle ici à travers des danses réservées aux seuls initiés. De portée mystique connue et reconnue, ces danses ne permettent la présence d’aucun autre groupe de danse dans la cour. Le Kou’oh Ngang en fait partie. Des hommes masqués de longues mèches noires et cagoulés exécutent des pas de danse propres à eux. Toute l’assistance les observe à bonne distance. Cette parade est interdite aux femmes enceintes et à celles qui sont en période menstruelle, qui ne doivent pas la regarder. Lorsqu’ils doivent faire des démonstrations, ces danseurs d’une autre dimension sont capables par exemple de mettre une graine de maïs en terre, la faire pousser et murir, récolter et manger les épis de maïs en quelques minutes seulement, devant une assistance médusée. Dans ce registre de danses spéciales, s’inscrit également le Loup Ndeng encore appelé Song Ntsiih. Ce sont des hommes superposés sur des piquets de plus de 2 m de hauteur. Le torse et le visage déguisés, ils dansent en dominant toute l’assistance, sous les directives de leur guide qui les précède. Un moment inouï.

Après la danse, on mange

Pour ce qui est du coin du gastronome, l’assistance a été servie. En effet, le service traiteur y a fait ses quartiers.

La journée de vendredi s’achève sous d’autres pas de danse ainsi que le veut la tradition avec la danse Azeng Ngan Mba. Ici encore, les parures sont extraordinaires. Le Nteng, ce grand chapeau en forme de cuvette et décoré de plumes d’oiseau rouge, des peaux de panthère, des vêtements tous cousus en Nsou lekeuh, un tissu traditionnel, sont alors arborés exprimant ainsi force, pouvoir et richesse.

Festivités identiques à Ntsingbou

La journée de samedi 18 décembre se déroule à Ntsingbou, chez Papa Sango Bernard, le défunt à l’honneur. Les activités ne sont pas moins animées et réussies. Les personnalités de marque sont présentes dont le Vice premier ministre chargé de l’agriculture et du développement rural Jean Nkuete, le Ministre Conseiller spécial à la Présidence de la République Luc Sindjoun ainsi que les amis de la famille Fo’o La’achui venus entre autres de la Martinique, de France, …. Les danses s’enchainent sans aucune faille avec la participation active des délégations venues de Badenkop, Fongo-Ndeng, du Noun de Balessing, du Littoral, … toutes représentantes des belles familles de cette grande famille. Les visages expriment la satisfaction et la réussite et Mo’oh Sango ZANGUE Paul, Fo’o La’achui, Ma’a Tsang, Manfo ZANGUE Célestin, Sob Alex DJOUAKA-ZANGUE, … peuvent se réjouir d’avoir enchanté une foule aussi importante. Un pari gagné.

 
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 Vivez ces funérailles en photos dans la gallerie en cliquant sur :  http://www.bafou.org/funerailles

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