
Fo-oh ; Fon ; Roi ; Chef traditionnel : Quel est le véritable terme correspondant actuellement à nos hauts responsables du village.
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- Publié le lundi 31 mars 2025 14:26
- Écrit par Pr. Dongmo Louis

Le problème.
Le FO-OH ou FON, Chef traditionnel, Roi, désignent la même personne pour beaucoup de ressortissants bamiléké du Cameroun. Il s’agit de la pièce centrale de la société traditionnelle. Si au quotidien l’emploi de ces termes ne soulève apparemment aucun conflit quant à leurs significations exactes auprès des masses populaires, on constate en pratique qu’il n’est pas toujours aisé surtout au vue des textes administratifs de passer de l’un des titres à l’autre.
Le Fooh est depuis toujours considéré dans les villages bamiléké, comme le répondant de rang le plus élevé, au besoin de protection et de représentation d’un groupe social. Il est naturel pour le peuple et ne souffre d’aucune concurrence ni contestation d’autorité dans son territoire d’exercice. Au dessus de lui on n’a que les saints et Dieu. L’administration cependant, depuis la colonisation a mis en place des textes lui permettant de gérer directement les populations sans tenir compte du Fooh qui y est dénommé «chef traditionnel». Ce dernier se trouve quelquefois mis en infériorité devant ses administrés, dans un schéma de plus en plus fréquent où, considéré comme citoyen au même titre que tous les villageois, il doit obéir aux injonctions dont certaines vont à l’encontre des principes de la chefferie telles que connues dans la tradition. On a vu des chefs traditionnels clamer de leur soumission ou obéissance et demander pardon à l’administratif devant leurs peuples, et des sous-préfets interdire au Fo-oh de réunir son peuple. Le FO-OH est-il entièrement phagocytée par le Chef traditionnel ? C’est sur ce point que nous allons mener une réflexion du niveau d’un habitant du village Bafou tel que nous le vivons quand nous y séjournons. Nous espérons ainsi attirer l’attention sur la nécessité d’adapter au niveau des individus les législations conçues pour des groupes sociaux disposant déjà de systèmes traditionnels de gestion bien adaptés, et qui sont quelquefois invalidés pour des besoins d’uniformisation.
Il n’est pas question ici de s’aventurer dans la forêt bien compacte que constitue l’organisation des chefferies traditionnelles. Seul le concept de Fooh nous intéresse dans sa naissance, son évolution et son avenir. En prélude, il me parait important de rappeler quelques textes administratifs qui définissent le chef traditionnel, dont le fauteuil est occupé par le Fooh (Fon.ou Roi ),
- L’arrêté N°244 du 4 Fev 1933 fixant le statut des chefs indigènes (plus tard appelés coutumiers)
- Loi du 10 Décembre 1960 .Reconnaissance des chefferies traditionnelles
- 1963 la cours suprême dit « partout où il a été légiféré, la loi l’emporte sur la coutume de-même la coutume ne peut aller contre la constitution ».
- Les litiges coutumiers peuvent être tranchés par les tribunaux du 1er degré appelés à remplacer les tribunaux coutumiers
- Decret N° 77/245 du 15 juillet 1977 les chefferies sont organisées sur la base territoriale
D’après ces textes, le Fo-oh est un auxiliaire de l’administration qui le nomme et peut le révoquer ; son activité qui relève de l’exécutif uniquement, est celle d’un auxiliaire d’administration, donc un exécutant des ordres venant de l’autorité administrative ; Il agit dans le cadre d’ un territoire bien défini dont la délimitation n’a pas toujours tenu compte de la naissance et de la répartition spatiale des groupes sociaux qui y vivent. Son pouvoir est dénué du judiciaire et du législatif dont les services sont assurés par des structures spécialisées mises sur place dans son territoire par l’administration.
Définition du Fo-oh.
Le Fo-oh (E-Fo-oh) en pays Bamiléké est une pièce sociale coutumière ou traditionnelle de base, comparable au tronc d’un arbre vivant d’où son nom, parce qu’il est central, incontournable de la base au sommet de la société. Il tire son importance de son peuple, une population qui le vénère et lui accorde le respect et l’accès à tous les éléments de puissance dont il est nanti. Avec la colonisation, la christianisation, la modernisation et leurs systèmes successifs de gestion sociale, cette population, restée accrochée à ses traditions a tendance à ne plus comprendre certaines prises de positions et comportements des Fo-oh face aux défis sociaux. Les critiques émanant d’une bonne partie de la population ne sont plus rares et méritent d’être prises en compte lorsqu’elles sont basées sur une argumentation forte et conforme aux textes et à la modernisation. Face à ces combats sociaux et heureusement verbaux, nous assistons à une dévalorisation progressive de l’image du Fo-oh que nous ont transmise nos parents il y a près d’un siècle.
Qui est Fo-oh ? que vaut-il actuellement sur le plan social ? Pour combien de temps va-t-il survivre face aux coups de boutoir des politiques et des administrés ? Quel est son avenir face à la modernisation.
Le terme « Fo-oh » n’est à l’origine ni synonyme, ni équivalent de « Chef » ou de « Roi ». Le chef au sens classique du terme est le supérieur dans un groupe socio-économique, admis à son poste sur la base de textes qui précisent les critères et la procédure de son accession ou de son éviction éventuelle. Il commande essentiellement sur le plan physique et matériel. Il a au-dessus de lui un supérieur qui possède tous les droits vis-à-vis de son poste. Quant au roi, les notions de conquête territoriale, et de tyrannie sont présentes en permanence. En cela ils sont fondamentalement différents du Fo-oh qui est le fondateur, le socle vivant, responsable sur la plan physique et mystique (Na-ah Té Maa’*), authentique représentant de son peuple dont il est le protecteur et le garant face à toutes les situations agressives et les menaces diverses. La place qu’il occupe est dénommée « Lé-fo-oh »; c’est le centre du village, présent à la naissance de ce dernier et le dernier à disparaître en cas de désintégration du système. L’histoire abrégée de la naissance du village Bafou va nous permettre de comprendre celle de son Fo-oh. Il s’agit d’une histoire à transmission orale mais qui est cohérente par rapport à celles des villages voisins et s’intègre de façon harmonieuse à celles de beaucoup d’autres villages Bamiléké.
A l’origine, une personne (ou un groupe de personnes) originaire du village Leveung (ou Mézou selon les versions) se sépare et s’éloigner de son village natal pour des raisons de mésentente familiale. Elle va se faire accueillir dans une nouvelle localité par de petits groupes de gens d’origines différentes qui l’acceptent pour des raisons variées. L’une d’elles ici est que l’arrivant est forgeron (Tella en langue locale ou Talla dans le Mifi), un métier prisé à cette époque. L’intégration dans le groupe hôte est parfaite. Celui-ci va s’agrandir nécessitant avec le temps une organisation sociale laquelle va faire de l’étranger le premier Fo-oh avec l’assentiment de tous. Comme on le voit, il possède des attaches généalogiques et des connaissances en organisation sociale calquée sur celle de son village d’origine. On raconte que même en cas de guerre il devait se trouver à la tète de son armée. Le nouveau village est presque comme une fille du premier mais il lui est entièrement indépendant et peut même s’opposer à lui par des guerres.
Les bamilékés formaient selon l’histoire une société communautaire à base d’entraide pratiquant l’agriculture la chasse et le petit négoce. Le Fo-oh n’exerçait aucune autre activité en dehors de la gestion sociale dont les retombées sous forme de dons et donations multiples lui permettaient de mener une vie de son standing et de supporter sa grande famille. Dans une société d’entraide la puissance de chaque membre est évaluée au nombre de personnes mobilisables en cas de nécessité. Plus la population est nombreuse, plus le Fo-oh est donc puissant.
Le Fo-oh est respecté et non craint ; Il est honoré et venté par son peuple dont chaque membre se reconnaît en lui. La relation entre Fo-oh et le peuple est une relation de symbiose à base du « donner et recevoir » dans laquelle chaque personne a la possibilité d’un contact direct avec lui. Les caractéristiques dont on habille le Fo-oh et qui lui donnent de la puissance sociale visible ou mystique viennent de son peuple, qui lui concède tout cela dans le but de rehausser l’importance de tout le village. Un Fo-oh tyran et agressif envers son peuple ne peut vivre avec lui. Un village peut s’agrandir par des conquêtes territoriales ou des allégeances d’autres Fo-ohs qui deviennent ainsi des Fo-ohs de niveau inférieur (Fo-oh nteuoo’) auxquels le supérieur concède une partie de ses responsabilités et avantages.
Il est probable que ce soit l’écosystème qui soit à la base du nom du nouveau village qui au départ est circonstancié puis s’améliore l’association d’éléments de précision dont le nom du premier Fo-oh. La forme de nom souvent retrouvée est : « Le pays de Fo-oh ….. » en langue locale « A-La’ah Fo-oh …. » ou « le monde de….. » soit « é-Gong Fo-oh…. ».
Voici sous cette forme quelques noms de villages de la Menoua. (NB. Les pointillés signifient qu’à l’origine le terme était plus long ; la disposition montre en tête de ligne, le nom écrit dans les documents d’état civil, suivi de l’appellation utilisée dans les langues locales et, entre parenthèses la signification exacte)
Bafou = A Fou-hou Fo-oh Domgang (village Ffou-hou fondé par Fo-oh’ Domgang) ;
Fongo Tongo = Te gong Fo-oh Ngou’ (village Ngong fondé par Fo-oh’ Ngou’...),
Fongoudeng = Ndedeng Fo-oh ngou ( village Ndedeng fondé par Fo-oh’ Ngou...),
Fontsa-Touola = Touola’ Fo-oh Ntsa... (village Touolah’ fondé par Fo-oh’ Ntsa…
Fomopea = Pa’ah Fo-oh Lemo (village Pa’ah fondé par Fo-oh’ Lemogo...)
Au moment du décès, Fo-oh choisit avec l’aide de personnes attitrées un fils à qui sera confiée la succession, de façon à pérenniser au poste le « sang » du Fo-oh fondateur.
La colonisation a modifié les modalités locales anciennes d’attribution des noms à la descendance mais dans la pratique au niveau de la chefferie la nom du Fo-oh suit deux méthodes : l’administration utilise le nom de naissance du Fo-oh en place ; soit pour Bafou (Fo-oh Kana 3). Alors que le circuit traditionnel associe le nom du Fo-oh fondateur à celui du Fo-oh en activité ( Fo-oh Donmgang , Kana 3…).
Dès le début le colonisateur, confronté à la puissance du système des chefferies en pays bamiléké a tenté tout simplement de les supprimer et implanter à la place, des structures gardant les titres mais vidées de leurs contenus. Aux indépendances l’idée s’est perpétuée par des plans originaux de destructions s’appuyant sur les chefferies elles-mêmes ; Ainsi, Pour détruire deux villages A et B par exemple, des éventuels conflits anciens existants entre eux étaient utilisés. Dans un premier temps le colon envoyait exécuter le Fooh de A puis faisait courir le bruit selon lequel les criminels venaient du village B, en suscitant en même temps des comportements de vengeance entre les deux communautés. Lorsque les hostilités étaient ouvertes, des coups de pouces du colon étaient donnés d’un côté, puis de l’autre de façon à entraîner rapidement la destruction des deux communautés à la façon du Rwanda. Ces manipulations ont constitué une des armes redoutables de destruction massive et à moindre coût des populations.
Au sortir des guerres, Les pertes en hommes et la désorganisation sociale qui s’en est suivie ont favorisé la nouvelle administration qui s’est mise à redessiner les villages anciens, puis y nommer sans contestation, qui elle voulait aux postes de Fo-oh, sans tenir compte des us et coutumes locales. Pour compléter le tout elle a reformulé les textes visant la perte du pouvoir des Fo-oh tout en renforçant l’obéissance et l’assimilation à de simples agents auxiliaires de l’administration. Le salaire dû et la publicité assortie devait amener le peuple à considérer que Fo-oh était grassement payé et n’avait plus besoin de sa modeste contribution. Le Fo-oh en pratique n’est devenu qu’ une simple courroie de transmission des ordres entre l’administration et le peuple. Le mystico-religieux, autrefois géré à un niveau élevé par la chefferie est comme on le sait très réfractaire au changement ; l’administration s’y est attaqué par des dispositions légales contre la sorcellerie, la magie, les religions traditionnelles, les sectes…..
On assiste actuellement à l’affaiblissement progressive du système « Fo-oh »» noyé dans des conflits avec l’administration ou ses propres populations d’où elle sort en laissant des plumes. Une pilule d’autant plus amère que le gros de la population continue à croire en la chefferie telle que conçue par nos ancêtres. Fo-oh en est réduit à s’occuper comme on dit « du menu fretin dans les villages » On se dirige vers un Fo-oh coquille vide à la manière des rois sans royaumes d’Europe.
Fo-oh dans l’environnement actuel et son devenir
Les populations, lorsqu’elles sont bloquées dans les domaines mystico religieux, s’adressent généralement au Fo-oh en pays bamiléké. On peut au vue des observations quotidiennes affirmer qu’il existe une décentralisation poussée de la gestion des traditions dans ce domaine car elles sont dans l’ensemble affectées aux structures familiales et le Fo-oh n’est interpellé qu’à titre honorifique ou informatif. Les migrations et l’acceptation du modernisme étant individuelles, n’ont que faiblement modifié les comportements face à ces traditions. Le Fo-oh garde en général silence en cas de crises observées çà et là au niveau des individus et des structures familiales. On peut affirmer que, jusqu’à présent, les coutumes et croyances diverses s’enrichissent du modernisme et s’auto amendent elles-mêmes pour ne pas disparaître ; Par contre, avec le tourbillon apporté par les textes meurtriers des chefferies, on se serait attendu à la disparition du Fo-oh à plus ou moins brève échéance ; Tel ne semble pas être le cas et le concept social de Fo-oh semble même renaître de ses cendres. Il est devenu très célébré en dehors de son milieu naturel qu’est le village par les émigrés dans leurs pays d’accueil. A défaut des structures anciennes inexistantes, des représentants de Fo-oh sont réclamés dans les villes du Cameroun, d’Europe ou d’Amérique où les ressortissants Bafou forment des populations parfois plus nombreuses qu’au village. Quelles en sont les principales raisons. ?
- La nostalgie : le séjour en occident est très agressif et l’immigré, qu’il ait réussi ou pas sera un jour en manque de son pays ; la visite du Fo-oh est alors l’occasion pour se ressourcer, souffler et danser au rythme du pays.
-Le besoin d’intégration dans une structure humaine : les migrations vers les grandes villes puis vers les pays étrangers touche en priorité les jeunes dont l’activité scolaire a occulté la tradition communautaire qui leur manque une fois qu’ils ont terminé les études. La nomination d’un représentant du Fo-oh est l’occasion unique de rentrer en plein dans la structure sociale d’origine avec toutes ses composantes : langue, famille, quartier, village, groupe de dense, médzon de guerre, la météo (le brûleur de pluie), voyance, les femmes du Fo-oh (Méjui-ih Fo-oh), les masqués (A-ka-ah, é-tsou’). …. . Le tout en chair et en os.
- L’envie d’entraide que chaque Bafou a dans le sang : Donner un peu de ce qu’on a reçu. Le mode de vie occidental est égoïste et enseigne le repli sur soi .Pour le fils Bafou, la venue du Fo-oh représente l’occasion rêvée pour toucher le maximum de gens de la communauté, et témoigner de sa reconnaissance.
-Le soutien aux piliers de base: Il est resté au village une population dont le niveau d’activité modéré ne permet pas de réunir assez de moyens pour engager de grands défis du changement et de développement. Le Fo-oh représente le pont le plus adapté de participation à ces projets
- La préparation d’un retour au village pour ceux qui en rêvent: Ceux qui sont partis sans avoir construit leur assise au village se posent mille et une questions ; Fo-oh reste la personne la plus indiquée en dehors de la famille du candidat à consulter, car c’est lui l’organisateur des lieux cibles.
Fo-oh semble avoir compris le problème de sa dévalorisation actuelle par les textes, face à laquelle il opte pour la meilleure des solutions pratiques qui consiste à écouter la diaspora et se porter à elle si possible.
En allant susciter l’engouement pour le Fo-oh auprès des enfants Bafou de l’extérieur, notre Fo-oh montre qu’il a pris conscience des problèmes que vont poser les émigrations des enfants Bafou, en s’inspirant de l’histoire des autres peuples. On sait qu’à la suite de toute migration des peuples pour raisons économiques, trois types d’évolution sont possibles : La diaspora peut soit se couper de l’origine et devenir même indépendante tout en maintenant un fond amical en cas problèmes vitaux ; c’est ce qui s’observe entre l’Europe et les Amériques ; le flux peut rester continu pendant des années grâce à un renouvellement constant de la filière ; la diaspora alimente ainsi continuellement la source jusqu’à l’équilibre des deux côtés. C’est ce qu’ont réussi les asiatiques par rapport à l’occident ; Dans le dernier cas la diaspora peut se braquer contre la source sur bases de manipulations de l’initiateur des migrations qui redoute toute cohésion entre source et diaspora. ce rapprochement comporte un risque de demande des réparations des préjudices subis. C’est le cas des esclaves noirs d’Amérique.
Le futur de Bafou et de sa diaspora doivent s’analyser dans le même panier. Si les fils Bafou deviennent des grecs ou libanais que nous rencontrons dans nos pays, le village restera leur lieu de repli en cas de difficultés et le Fo-oh, l’agent de liaison.
« FO-OH » reste le terme original à utiliser quand on souhaite garder toute la richesse de la fonction et ce qu’elle représente. Le véritable Fo-oh est certainement devenu une pièce de musée et la chefferie ne peut renaître plus loin comme autrefois ; Ce titre auquel le politique fait semblant d’accorder de l’importance est insidieusement utilisé pour asservir le peuple qui continue d’y croire. Il peut par contre être renforcé, rénové, modernisé comme pièce virtuelle de cohésion sociale, source d’inspiration, coffre-fort des exemples à suivre pour survivre en cas de besoin ... à la manière du Vatican des catholiques … bref on peut rêver d’une IA « Fo-oh Domgang » où les vraies choses Bafou ou Bamiléké s’y trouvent facilement. Une référence pour le développement.
* Na-ah té ma-a’ : Gibier sur lequel on ne doit pas décocher une flèche (car il est sacré et puissant et le chasseur risque y laisser sa peau)
Remerciements à Dr Victor Ananfah, et Gaston Ngueguim.
Pr DONGMO Louis
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