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Cri de détresse du Curé de Bafou

St Laurent

 En marge des travaux du Comité de Développement du Groupement Bafou (CODEGBA) tenu le 24 avril 2011, l’occasion a été donnée à www.bafou.org de faire un tour à la Paroisse Saint Laurent de Bafou en ce jour de Pâques et de la célébration de la Résurrection du Christ.

    

 

Notre envoyé spécial y a rencontré le Curé, Monsieur l’Abbé Lucas Tagoutsing, qui, dans un entretien à bâtons rompus, a lancé, à l’endroit de tous les Bafou, de ses sympathisants, des paroissiens, des anciens élèves, des professeurs, des parents d’élèves, des sympathisants du Collège Saint Laurent de Bafou, ainsi qu’à l’endroit des anciens séminaristes, des lecteurs de www.bafou.org et de tous les hommes de bonne volonté, le cri de détresse développé ci-dessous :

Saint-Laurent et le Développement de Bafou.

"Garde-toi d’oublier le Seigneur ton Dieu, de négliger ses ordres, ses décrets et ses commandements que je te donne aujourd’hui. Quand tu auras mangé et seras rassasié, quand tu auras bâti de belles maisons et que tu les habiteras, quand tu auras vu se multiplier ton gros et ton petit bétail, ton argent, ton or et tous tes biens, n’en tire pas orgueil et n’oublie pas le Seigneur ton Dieu.

Garde-toi de dire en ton cœur : "c’est ma force, c’est la vigueur de ma main qui m’ont procuré cette richesse". Souviens-toi du Seigneur ton Dieu ; car c’est lui qui t’a donné la force d’acquérir cette richesse en confirmant l’Alliance qu’Il avait jurée à tes pères comme on le voit aujourd’hui." (DT. 8, 11-18) 

1. Le porte-flambeau d’hier :

L’église et le Collège Saint-Laurent ont porté le rayonnement de Bafou sur Dschang, sur l’Ouest, sur le Cameroun et même au-delà des frontières nationales. Les performances intellectuelles, sportives et même ludiques ou culturelles au travers des activités parascolaires variées -(Mouvements des jeunes, scoutisme, JEC, théâtre, journalisme, musique avec des équipements d’un orchestre moderne, dessin, poterie, couture, tricotage et broderie, art culinaire, auto-école, etc…)- ont attiré dans ce village de nombreux jeunes : des Bamiléké, des Douala, des Bétis et même des Gabonais. De nombreux coopérants Français, Canadiens, Belges et Luxembourgeois sont venus former cette jeunesse et Bafou s’est fait connaitre et aimer à l’intérieur et hors du Pays. Les jeunes formés au collège et au Petit Séminaire ont essaimé aux quatre coins de la république et se retrouvent dans presque toutes les strates de la Fonction Publique, et dans presque tous les corps de métier. 80% de l’élite intellectuelle Bafou en sont le produit et chacun, à sa manière, dans son domaine de compétence, porte ce rayonnement dans les lieux où il opère.

Le temps a passé et au début des années 90, le petit séminaire qui était ici en attendant qu’un site définitif lui soit trouvé, a été déplacé vers la ville épiscopale qui est d’ailleurs son lieu naturel d’existence. En outre, par le fait des pouvoirs publics ou de quelques particuliers, la carte scolaire du village a connu de profondes modifications. D’autres structures et d’autres activités sont nées et pour des raisons multiples, Saint-Laurent a perdu sa place de leader et son rang de référence d’antan. Malheureusement, aucune de ces structures nouvelles ne l’a égalé en notoriété. Par voie de conséquence, le rayonnement du village en a pris un sacré coup.

Au vu de ce qui précède, le questionnement suivant s’impose : comment faire pour que Bafou retrouve son prestige d’antan, soit davantage connu et mieux visité ? En d’autres termes, comment hisser Saint-Laurent à sa place de locomotive d’hier et booster ipso facto, aujourd’hui mieux qu’hier, le développement intégral du village ? En effet, le rayonnement est synonyme de développement car une localité qui rayonne est connue, est visitée et suscite de l’intérêt.

2. La réalité d’aujourd’hui :

Pour survivre, le Collège a essayé de diversifier ses enseignements. Mais, le nombre d’enfants encadrés a continué à baisser. Les recettes pour le fonctionnement de l’Eglise et du collège aussi.

L’état de délabrement des bâtiments est assez éloquent. Depuis bientôt 40 ans, les murs n’ont plus jamais reçu le moindre coup de pinceau. A certains endroits, les revêtements sont tombés et laissent voir les briques. Au presbytère, dans le bâtiment abritant les services administratifs et dans les résidences des professeurs, les systèmes d’électricité et de plomberie nécessitent une révision complète de leurs installations.

L’ancienne église, transformé en foyer n’a ni meubles ni plafond. Le toit qui fuit par endroits et les ouvertures devraient être réfectionnés. L’intérieur devrait être réaménagé pour en faire une salle moderne susceptible d’accueillir toutes sortes de réunions et de célébrations.

La nouvelle église nécessite la pose d’un plafond pour améliorer la qualité de la sonorisation, la construction des mezzanines, le déplacement de l’autel, le renforcement des ouvertures et la création d’un parterre de fleurs autour du bâtiment.

Comme une vieille dame ridée par l’usure du temps, le presbytère est un monument historique, témoin de l’histoire de la paroisse et même du village. A ce jour, l’auguste construction n’a pas fière allure. Sa modernisation coûterait au bas mot le prix de deux presbytères neufs. L’idéal serait l’édification d’un autre bâtiment qui aurait les bureaux, le réfectoire et une salle de réunion en bas et l’habitation des prêtres en haut. Avec un peu de confort dans les chambres, l’ancien pourrait accueillir des retraitants, leurs accompagnateurs ou simplement les gens qui ont besoin d’un repos prolongé.

A cause d’un usage épisodique, du manque d’entretien et de l’érosion, les merveilleuses installations sportives de Saint-Laurent qui faisaient pâlir d’envie et de jalousie de nombreuses localités vont complètement se ruiner si rien n’est fait pour les réhabiliter. Pour le terrain de football, il est urgent de faire des murs de soutènement du côté de la route. Sur le talus du côté du collège, les pierres de la carrière de Bassessa pourraient permettre la construction de gradins à peu de frais. Avec ces travaux, nous pourrons être sollicités par les clubs de football, de hand-ball et de basket-ball en quête d’installations retirées pour préparer leurs compétitions.

3. Et demain alors ? :

Nous n’hésitons pas à penser et à croire que l’Eglise a été investie d’une mission sacrée à Bafou : accompagner son développement intégral et conduire le peuple de Dieu qui y vit  à la prospérité et au bonheur. Selon Tiwoda Gilbert et Tatiéze Gilles Marie, Président et Secrétaire du Conseil Pastoral Paroissial, les fêtes de récoltes organisées sur trois ans ont permis d’engranger les sommes suivantes : 2007 : 2.000.000 FCFA, 2008 : 2.004.875 FCFA et 2009 : 2.290.900. Grâce à cet élan de générosité, il a été possible de réaliser un puits aménagé avec un château d’eau d’une contenance de 6.000 litres. Ce point d’eau potable déjà fonctionnel devra, à terme, permettre l’approvisionnement du dispensaire, du presbytère, de l’Eglise, des dépendances résidentielles et des populations environnantes. Il reste cependant à trouver 500.000 francs pour couvrir le reliquat encore dû à l’entreprise. Le Conseil Pastoral Paroissial compte énormément sur les résultats de la fête de récolte 2010-2011 qui vient d’être lancée pour la période allant d’avril à juillet 2011. 

L’Eglise Catholique à Bafou souffre de voir baisser l’éclat et le rayonnement du village. Ainsi, pour remédier à cette réalité douloureuse, d’autres projets trottent dans la tête du Curé :

- Réinstaurer le système d’internat, -(du moins pour les garçons)-, au collège

- Innover par l’instauration d’une pastorale touristico-spirituelle.

- Construction d’un petit centre marial à Bagha et du "Centre Spirituel Notre Dame de la Sagesse" à Ndoh.

- Sécuriser les propriétés immobilières de la Paroisse par le bornage de celles qui ne le sont pas encore.

En tendant la main à ses ouailles, à tous les Bafou de bonne volonté, aux sympathisants de Bafou, aux organisations caritatives, aux anciens Laurentins éparpillés de par le monde, pris individuellement ou collectivement au sein de leurs différentes amicales et associations, l’Abbé Lucas confie tous ces projets au Dieu de miséricorde et de toute bonté. En ce jour de Pâques, il prie Le Ressuscité de combler les lecteurs du présent message d’abondantes grâces, de sagesse, d’intelligence et de moyens multiformes pour en permettre la réalisation.

Contacts utiles :

Abbé Lucas Tagoutsing, Curé. Tél. : (237) 97-86-05-79 et (237) 76-13-56-24,  e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Tiwoda Gilbert, Président du Conseil Pastoral Paroissial. Tél. : (237) 96-01-44-61

Kenfack Robert, Président du Comité de Gestion. Tél. : (237) 77-74-33-87

Reportage d’un ancien Laurentin, de la promotion 1967-1975,

Moho Lekouet Donkeng Cosmas,

« El Porompompero »

envoyé spécial de www.bafou.org.

Photos de NGUEFACK Antoine AHIDJO

 

 

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