Promotion au grade de Maître de Conférences de M. JAZET DONGMO Pierre Michel

Détails

Publié le vendredi 13 janvier 2012 12:39

A la suite de sa promotion au grade de Maître de Conférence à l’issu du dernier Conseil Consultatif Institutionnel Universitaire, nous nous sommes rapproché de Monsieur JAZET DONGMO Pierre Michel pour lui donner l’occasion à travers votre tribune de se présenter aux Bafou en général et aux étudiants en particulier. Notons que Monsieur JAZET avait soumit son dossier de changement de grade il y a plus d’un an, c’est pour cela que la note ministérielle précise que son changement de grade prend effet à compter du 26 Novembre 2010.

Bonjour Pr JAZET, pouvez-vous dire qui vous êtes ?

Merci de me donner l’occasion de m’adresser aux Bafou du pays et de la diaspora, pour leur dire qui je suis, ce que je fais, et les défis à relever.

Je voudrais tout d’ abord, en ce début de 2012, souhaiter une bonne et heureuse année 2012 à tous mes frères Bafou, ainsi qu’à son Roi, sa Majesté Fo’o Ndong Kana Victor. Que cette nouvelle apporte à chacun de vous, ainsi qu’à tous vos proches, Santé, Bonheur, Prospérité et qu’elle soit génératrice de grandes réalisations.

Je suis Pierre Michel JAZET, Originaire de Bafou, quartier Bassessa Meguem, plus précisément de Mbih, Fils de M. JAZET André (Mooh TAYO) et de Feue MAGNITSOP Régine. Né à Nkongsamba le 07 juillet 1970 où j’ai commencé l’école primaire, ensuite j’ai continué à Douala où mon père avait été affecté. J’ai continué à l’école Fraternité à Bépanda, puis au Collège la Maturité à Bepanda également avant d’aller finir mes études secondaires à Nkongsamba au Lycée du Manengouba où j’ai obtenu le baccalauréat D en 1988. Marié à TONLEU TEINKELA Joëlle Annie, avec qui j’ai 2 enfants.

L’accession au magistère est un événement très important pour un enseignant d’Université. C’est d’ailleurs l’objectif premier de toute personne qui s’engage dans ce métier difficile, exigeant et noble en même temps. L’atteinte de cet objectif représente une certaine consécration dans le métier d’enseignant et dans le suivi des jeunes notamment au niveau de leur accompagnement dans le monde de la recherche. En même temps, c’est le plus dur qui va commencer parce qu’il faut faire de ces jeunes des chercheurs confirmés, mais en même temps il faut s’investir dans l’encadrement des jeunes collègues Assistants et Chargés de cours. Il y’a beaucoup d’autres choses, et je compte sur le soutien des Ainés Professeurs qui ont toujours été là quand on a besoin d’eux. C’est l’occasion pour moi de remercier très sincèrement le Pr. TSAMO Etienne et le Pr. DONGO Etienne de l’Université de Yaoundé I.

Parlez nous de votre formation professionnelle et de l’évolution de votre carrière.

Je suis Biochimiste de formation, titulaire d’un Doctorat 3^e cycle en Biochimie spécialité Phytobiochimie et d’un Doctorat PhD dans la même Spécialité.

Après ma soutenance de Doctorat 3^e cycle en 1999, j’avais été recruté comme Assistant à l’Université de Douala, au département de Biochimie, où j’avais été promu au grade de Chargé de cours en 2003. J’ai soutenu le Doctorat PhD en 2010 à l'Université de Yaoundé I

J’ai encadré à ce jour,

- une trentaine de mémoires de Maitrise

- 12 mémoires de DEA/Master 2 déjà soutenus et 08 mémoires de master 2 sont en cours d’encadrement dans les Universités de Douala, Yaoundé I et Ngaoundéré

- 10 mémoires Ingénieurs Bac+5 de l’ENSET de Douala et de l’ENSAI de Ngaoundéré déjà soutenus

- 09 thèses de Doctorat PhD sont en cours d’encadrement dans les Universités de Douala, Yaoundé I et Ngaoundéré.

A ce jour, je suis auteur de 27 publications scientifiques dont 24 publications dans des journaux internationaux (américains, anglais, français, Indien, …) et 03 dans des journaux nationaux. J’ai également soumis un certain nombre et la procédure de publication est en cours.

Comme Postes de responsabilité, j’ai été tour à tour :

- Coordonnateur pédagogique à l’ISTDI (Institut Supérieur des Technologies et du Design Industriel)

- Conseiller scientifique à l’ISTDI

- Chef de service de la recherche, de l’Appui au développement et de la Coopération à l’Ecole nationale des Sciences Agro- Industrielles (ENSAI) de l’Université de Ngaoundéré.

- je suis maintenant Coordonnateur du Niveau 4 Biochimie à l’Université de Douala et Rapporteur des Jurys des niveau 3 et 4 de la même filière.

- Conseiller technique à l’Institut Universitaire de la Cote.

Je suis par ailleurs Enseignant associé au Département des sciences biomédicales et de sciences médico-sanitaires de l’Université de Ngaoundéré.

Faîtes-vous partie des associations professionnelles ?

Evidement, en effet je suis membre de plusieurs sociétés savantes, je peux vous citer quelques unes :

- la Société Camerounaise de Biochimie et de Biologie Moléculaire (SOCAB).

- Comité Camerounais de Biosciences (CCB)

- la Société Internationale pour le Développement (SID)

- Réseau africain PAHE (Plantes Aromatiques et Huiles Essentielles)

- la Société Camerounaise des Sciences de Nutrition

Quelques associations extra professionnelles aussi ?

J’ai une vie associative très riche. En effet,

- je suis le Président en exercice du CADA (Carrefour de l’Avenir), association des jeunes de ma génération qui a 20 ans d’âge aujourd’hui

- Je suis Membre du CAS (Cercle des Amis Solidaires) Bafou de Douala

- J’ai été tour à tour Secrétaire général pendant 4 ans et Vice Président pendant 4 ans, et maintenant Conseiller spécial du bureau de l’Association sportive de Bafou – Douala

- Je suis Membre du CCB (Cercle Culturel Bafou) de Douala

- Je suis Secrétaire exécutif de la Fondation "Maman Tchoumbat Pauline"

- Je suis Secrétaire général Adjoint de l’antenne CODEGBA (Comité de Développement Bafou) du Wouri

Pouvez-vous nous faire part de vos ambitions, projets ou perceptives d’avenir, ainsi que les difficultés que vous avez rencontrées tout au long de votre cursus ?

J’ai beaucoup d’ambitions, mais je n’aime pas beaucoup en parler. J’aime plutôt les réaliser. Ceci peut s’expliquer par mes caractères : calme, posé et très réservé. J’essaie seulement d’allier à cela : Efficacité.

Je n’aime pas non plus beaucoup parler des difficultés parce que c’est en surmontant des difficultés qu’on connait la valeur de ce qu’on a obtenu. Ce n’est donc pas mauvais de rencontrer des difficultés. Il faut surtout tirer le maximum d’enseignements de ces obstacles.

En dehors de votre laboratoire quels sont vos loisirs ?

Comme loisirs, ceux qui me connaissent savent que je suis un inconditionnel du football. J’aurais d’ailleurs pû être footballeur si mes études ne me tenaient pas à cœur. J’ai fait des championnats OSSUC de l’époque à Nkongsamba. Ensuite, pendant que j’étais Etudiant à l’Université de Yaoundé, nous avions animé le championnat Bafou de Yaoundé où j’ai été pendant 7 années de suite Capitaine de l’équipe de Bassessa FC. Pendant cette période, Bassessa avait remporté plusieurs championnats et coupes, avec l’encadrement du Pr. TSALEFAC Maurice que nous appelions affectueusement "DJANGO".

Quand j’ai commencé ma carrière professionnelle à Douala, j’ai intégré les rangs de l’Association Sportive Bafou de Douala (ASB) où je jouais Défenseur central jusqu’au 16 Mai 2004 où au cours d’une séance d’entrainement, j’ai été victime d’une double fracture au niveau de la cheville. Maintenant, je joue plus pour la santé que pour la compétition.

De temps en temps, je me rends en boîte de nuit avec les amis, question de m’amuser un peu. Quand j’ai aussi l’occasion de me rendre à la plage à Limbé ou à Kribi, je n’hésite pas. C’est toujours des moments de détente qui vous permettent de décompresser et c’est très important lorsqu’ on a une activité intellectuelle intense.

Vous êtes ainsi le premier Bafou à accéder au grade de Professeur à l’Université de Douala, comment entendez-vous consolider ce leadership ?

Contrairement aux Universités de Yaoundé I, Yaoundé II et Dschang, où le nombre de Professeurs originaires de Bafou est impressionnant, Il me semble, sauf si je me trompe, que je suis le 1^er Bafou de l’Université de Douala, Enseignant de rang magistral. Pour cela, je me sens doté d’une autre mission capitale, c’est de tenir la main à mes frères Bafou Collègues de cette Université, pour leur montrer la voie. Je peux déjà promettre aux Bafou, que je ne faillirai pas à cette mission. J’ai ouvert la voie, et il me reste à les appeler pour qu’ils viennent passer.

Professeur avant de dire votre mot de fin recevez une fois de plus nos félicitations.

Je profite de cette occasion pour dire merci à la dynamique équipe de Bafou.org qui œuvre à sa manière au développement de Bafou. En dehors de quelques dérives des lecteurs dans les débats, le travail est formidable et mérite d’être encouragé. J’espère que cette équipe aura plus de moyens afin de faire de Bafou.org une vitrine de Bafou.

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