IN MEMORIAM : 09 MAI 1974 - 09 MAI 2014
- Détails
- Publié le lundi 5 mai 2014 15:24
Il y’a 40 ans que disparaissait Monsieur MOMO Albert Hilaire, Inspecteur de l’Enseignement Primaire et Maternel,
Le temps passe mais n’effacera jamais ce qu’il a été pour nous : le papa tendre, l’homme au grand cœur.
En ce triste anniversaire, ses enfants : TSAKEM MOMO Hippolyte, POUFFON née MOMO Marie Noëlle, DJOUAKA née MOMO Njiongo Julie ; EICH née MOMO Aimée Virginie, MOMO Alain Didier, ANOUBON MOMO Albert Hilaire, MOMO Armand Patrick et leurs conjoint(es).
prient tous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir une pensée pieuse pour le repos de son âme.
Il s’appelait Momo Albert Hilaire.
Né le 08 juillet 1933 à Tsinbou (Dzinkop) par Bafou, de KondjouFeutio et de Njiongo Thérèse, il sera le premier survivant des enfants de sexe masculin ; d’où son « Momo » qui signifie « un quelconque enfant. »
Il perdra son père le 27 décembre 1940, puis sa mère, cinq plus tard (1945).
Malgré ces difficultés, le jeune orphelin fit des brillantes études entamées à l’Ecole Rurale de Bafou jusqu’au CEII. En 1943, il obtint l’admission à l’EcoleRégionale de Dschang où il fût inscrit au CM1 en compagnie des camarades Panka Paul, Teinkela Jean, et Kemkeng Joseph avec lequel il nouera une amitié éternelle.
En 1945, le système scolaire camerounais, s’harmonisant au système français, rallongera l’année scolaire.
En 1947, il obtint le CEPE et en 1948 sera admis au concours de sélection de Dschang en année préparatoire pour l’entrée à l’Ecole Supérieure de Yaoundé.
1949 marquera son admission à l’Ecole Supérieure, transférée à Nkongsamba, et qui deviendra plus tard le Collège Moderne de Nkongsamba. Il y séjourne toujours en compagnie de Panka Paul qui l’année suivante ira poursuivre ses études à l’étranger.
En 1952, il fut le premier fils Bafou à obtenir le BEPC. Ses camarades de classe diront qu’il était très bon élève en mathématiques et en physiques au point où il devenait pour eux un second professeur.
Nanti de ces diplômes, il réussit avec brio les deux concours qu’il avait présentés : celui des commis des PTT et le recrutement des instituteurs adjoints. Il optera pour la carrière d’enseignant et sera nommé instituteur adjoint stagiaire, affecté à l’Ecole d’Ebogo en 1953, de Pondsolo (1954), d’Awae (1954-1958), d’EligMfomo(1958-1960) de Nkollo III (1960-1961). Parallèlement il s’abonnera à l’Ecole Universelle (Enseignementà distance en France) pour préparer le Baccalauréat et le concours des instituteurs. Il devint alors le deuxième instituteur Bafou après Zébazé Siméon.
En 1963, il fut nommé adjoint d’inspection à Bangangté pour ouvrir la sous inspection de Bangangté, poste qu’il occupe jusqu’en 1966, date de son admission à l’Ecole Normale Supérieure, section des inspecteurs.
Le 10 Août 1967, il devient titulaire du CAIP (Certificat d’Aptitude à l’Inspection des Ecoles Primaires), devenant de ce fait le premier fils de la Menoua, Inspecteur de l’Enseignement.
Son sens élevé de responsabilité et d’abnégation lui vaudra en cette même année la Médaille du Mérite Camerounais. Il sera nommé Inspecteur Départemental de l’Enseignement Primaire à Bertoua (1968-1969), Eséka(1970-1971), à Bafoussam (1971-1973). Il sera ensuite affecté à la Délégation Provinciale de l’Education Nationale du Nord à Garoua (1973-1974).
Revenu à Bafoussam, où se trouve encore sa famille, pour les congés de Pâques, il trouvera la mort le 09 mai 1974 à l’Hôpital Provincial de Bafoussam des suites d’occlusion intestinale.
Triste jeudi, sa famille est bouleversée, le peuple Bafou s’ébranle, Sa Majesté Fodong Kana Paul, ami du défunt, n’en croit pas ses yeux car il a été à un déjeuner avec Albert le weekend à Bafoussam.Rien à faire,Papa est parti !
Sur le plan social et familial, il épousa Maffogue Madeleine en 1956 et NjingaFondja Marceline en 1965.De ces unions, naîtront sept enfants :Tsakem Momo Hippolyte, Pouffon née Momo Marie Noëlle, Djouaka née MomoNjiongo Julie,Eich née Momo Aimée Virginie, Momo Alain Didier, Anoubon Momo Albert Hilaire et Momo Armand Patrick.
Albert Hilaire Momo était quelqu’un de bien, sa beauté physique corroborait les valeurs morales qu’il incarnait. Rassembleur hors pair, sa maison grouillait toujours du monde, il n’hésitait pas à prendre chez lui ses neveux, nièces, beaux-frères, belles-sœurs et enfants des amis afin de faciliter leur scolarisation.Ses sœurs, même celles plus âgées que lui, l’appelaient affectueusement « Papa ».
Sur le plan professionnel, il était laborieux et rigoureux.Le paresseux n’était pas son ami, il partageait des manuels scolaires aux meilleurs élèves de son quartier pendant les vacances.Tout ceci lui attira la sympathie de ses frères du quartier qui donnèrent son nom à plusieurs de leurs enfants.
Bon pédagogue, il encourageait l’instruction des jeunes ; ce qui l’amenait à distribuer les cahiers aux bons élèves de son quartier à la veille de la rentrée scolaire.Tout en réprimandant celui qui n’avait pas eu du succès, il l’exhortait à redoubler d’effort pour réussir l’année suivante.
Il estimait que le meilleur investissement que l’on puisse faire sur la terre, c’est l’instruction des enfants. Homme doté d’une culture impressionnante, la lecture était une de ses passions. Il transmettra celle-ci à ses enfants à travers unebibliothèque regorgeant de nombreux livres aux thèmes aussi divers que variés.
En famille, il était tendre, affectif et nourrissait de grandes ambitions pour sa progéniture.Cela s’explique à travers les petits noms qu’il lui attribuait: Ma gloire, Philosophe, Docteur, Menouha. Il avait institué chaque vendredi soir à la maison le contrôle de connaissances et inventait des chansons qu’il enseignait à ses enfants. Qui d’eux ne se rappelle pas : « quand on est enfant, la vie est facile, on mange, on dort et l’école nous appelle pour demain » ?
La mort ne nous laissera pas le temps de savourer son affection et de bénéficier de son érudition, car au moment où il nous quitte son fils aîné n’a pas atteint le secondaire.
Son passage sur terre nous amènera à paraphraser l’auteur du Livre de la Sagesse : « …étant agréable à Dieu, il était aimé de lui, et, comme il vivait parmi les pécheurs, il a été transféré.
Il a été enlevé de peur que la malice n’altérât son intelligence, ou que la ruse ne pervertît son âme. » 4, 10- 11
Papa, en ce 40éme anniversaire de ton départ vers l’au-delà, trouve ici renouvelée l’expression de notre amour et de notre gratitude.
Merci de nous avoir montré le chemin,
Merci d’avoir été un exemple,
Nous sommes fiers de toi,
Du plus haut du ciel, intercède pour nous !
La fratrie Momo
Funérailles de MO'OH TSINBOU
Séminaire des inspecteurs départementaux à Bafoussam 1973
Bafou 9 mai 1975, dépôt de gerbe par ses veuves
Papa,
Malgré la mort qui na pas voulu que tu mènes ta barque à bon port, malgré le temps qui ne t’a pas laissé accomplir ta mission sur terre comme tu l’aurais souhaité, tu nous a quitté en pleurant ce fatidique 09 mai 1974 alors que nous étions tous des bambins.
Malgré les tourments, les larmes et les moments de désespoir que nous avons enduré, nous n’auront jamais cru imaginé avoir la force, le courage et la chance de nous retrouver vivant 40 années de ton décès.
Nous y voilà.
En ce jour de triste mémoire, je ne sais pas s’il faut te dire ou pas bon anniversaire papa, mais seulement, je garde de toi, le souvenir d’un papa qui a marqué positivement son passage sur cette terre.
Où que tu sois, saches que le bambin que tu n’as pas pu élever a suivi le chemin que tu as tracé, a grandi, et est aujourd’hui parent, grand parent comme tu l’avais souhaité.
Tu resteras gravé dans nos cœurs pour l’éternité.
Repose en paix.
Tagni Hippo
A l’instar d’une météorite, ton séjour sur terre a été bref à nos yeux. Le souvenir de ce passage demeure encore vivant en nous car tous rappellent sans cesse la grandeur de l’homme que tu fus. Papa quarante ans après ton départ quel bonheur de porter ce nom que tu as hissé si haut. Et si ta présence et ton affection nous manquent, tu nous a apporté par ton vécu, la force et le courage d'affronter l'adversité ; dans l'éclat de nos regards et à travers nos succès nous récoltons le fruit de ton dur labeur.
Que le Seigneur qui t'a sitôt rappelé protège toute ta progéniture afin que rayonne sans fin l'amour et le bonheur.
Alain Didier MOMO
Je me souviens mon dernier anniversaire que tu avais célébré, j’avais sans ton avis invité mes camarades de classe à la maison. Ce samedi là, dés 14 heures, alors que tu prenais une sieste tranquille, la maison s’était remplie de mes invités. Sans me réprimander, tu as simplement concédé et a fait une belle fête tout en me promettant t’en faire encore plus l’année suivante, car j étais brave et tu aimais cela. Qui aurait pu imaginer que le 16 mai 1974 tu ne seras plus là. 40 ans après, grâces à Dieu, je suis femme et mère. C’est moi qui célèbre ton anniversaire, bref l’anniversaire de ta mort.
Mort où est ta victoire ?
Papa, tu vis toujours dans mon cœur
Je t’aime tant.
Julie (Ma Gloire)
C'est avec beaucoup de fierté que je porte dans son entièreté le nom de mon père. C'est un véritable challenge d'être l'homonyme de quelqu'un qui en tous points aura été un symbole et une lumière. Le symbole d'une volonté à nulle autre pareille qui lui aura permis de braver les embûches pour avoir une brillante carrière bien que prématurément achevée. Une lumière certainement pour tous ceux qu'il aura su guider sur les sentiers tortueux de l'accomplissement de soi et qui, malgré sa disparition, jamais ne s'éteindra. Quarante ans plus tard, que reste-t-il ? Des souvenirs toujours vivaces de ce père avec lequel on aura vécu que si peu de temps. Mais en même temps, une présence qui n'a jamais cessé d'être à travers ses livres aux annotations omniprésentes qui permettent de se faire une idée claire des valeurs qui furent les siennes. Ses valeurs, que je ferai miennes, me donneront des ailes pour aller à la conquête du monde et graveront en moi la quête perpétuelle de l'excellence. Ces valeurs que j'offrirai également avec plaisir en héritage à ma progéniture.
Albert Hilaire Anoubon Momo
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