Obsèques de Papa KENDJIO Antoine
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- Publié le lundi 25 mai 2015 15:13
Né vers 1956, Papa KENDJIO Antoine dit "Nkemtsa" a rendu l’âme le 25 avril 2015 à l’Hôpital "Notre Dame de l’Amour" à Douala après plus de cinq ans de maladie.
Opérateur économique installé à Garoua dans la Région du Nord Cameroun depuis plusieurs décennies, Nkemtsa a marqué non seulement sa famille, mais toute la communauté Menoua de Garoua par sa générosité sans limite. C’est à cause de son état de santé qu’il a finalement élu domicile à Douala, question de se rapprocher des grands centres hospitaliers. Il a entamé sont dernier voyage vers ses ancêtres le jeudi 14 mai 2015 à la morgue de l’Hôpital Laquintinie de Douala avec la mise en bière et la levée de corps. Ce fut un moment très pathétique car, devant le corps inerte de celui qui aurait été le « poutre », mieux le socle de sa famille, épouse, enfants, frères, sœurs, neveux, fils adoptifs, … étaient vraiment inconsolables.
Depuis la levée du corps jusqu’à l’inhumation à Bassessa Menguem le 16 mai 2015 de Papa KENDJIO Antoine, les larmes de ses proches n’avaient pas taris et n’étaient pas prêtes à tarir de si tôt.
Les témoignages des uns et des autres étaient à peine audibles car noyés dans les pleurs. Toutefois, toute la famille de Papa KENDJIO a saisi l’occasion pour dire merci à son épouse, Maman Géneviève qui a assisté son mari jusqu’au dernier jour. Comme tous les autres intervenants, Megni Anna AGOKENG Régine a prié les uns et les autres de lui pardonner ses manquements afin que le Seigneur l’accueille dans son royaume. Maman Géneviève a pour sa part exprimé la profonde gratitude de sa famille à tous ceux qui de près ou de lion ont assisté son époux et partant, sa famille pendant ces moments très difficiles.
Après l’inhumation et comme le demande la coutume, on est passé à la phase de sortie des veuves et du successeur. Selon les dernières volontés du défunt, M. KENDJIO FEULEFACK Patric Duval, bien que n’ayant pas pu effectuer le déplacement au Cameroun pour dire au revoir à son père, a été désigné successeur principal. Le fait de rouler le « Ndop » sur le manche de la queue de cheval en y mettant un chapeau est la représentation de ce successeur absent.
A travers la détresse très profonde de la grande famille Mo’oh Dipa, on comprend qu’elle a perdu non seulement un digne fils, mais que le « tuteur » de cette famille est tombé. C’est pour cela que les yeux sont tournés vers le ciel pour que la famille ne tombe pas car, nous savons bien que lorsqu’on enlève le tuteur sur un bananier presque mur, le moindre coup de vent le fait tomber.
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