Dynamique Bafou (DYBAF) fête ses cinq ans

Détails

Publié le mardi 18 mai 2010 13:06

DyBaf

5 ans déjà

Les membres de la Dynamique Bafou se sont réunis jeudi dernier autour du chef supérieur, pour commémorer  l’événement à Douala.

« La conférence débat est l’activité phare de cet événement », le Président exécutif de DyBaf Moho Tadonzang Maurice AZANGUIM est clair. Le clou de ce quinquennat est bien l’aspect intellect de son programme. Cet échange rejoint d’ailleurs l’une des ambitions de l’association : ‘’cultiver des relations saines et constructives entre ses membres’’. «Comment réussir nos projets d’entreprise » est donc le fil rouge des échanges animés par des personnes ressources. DyBaf est une association reconnue sous l’autorisation n° 254 / L/C 19/BAPP Le modérateur est Me Fabien KENGNE.

Débat intellectuel certes, mais avec une forte teinte économique. Pour le vice président Thomas KENFANG, cela n’est pas un hasard : « 65% des membres de DyBaf  sont essentiellement des operateurs économiques. Puisque nous voulons à terme faire rayonner notre groupement, rien de plus normal que de leur fournir des outils dont ils ont certainement besoin. »

Des outils transmis sous le prisme de sous thèmes minutieusem ent sélectionnés. Dr MOUMIE de Bakonji enrichi l’auditoire des conditions psychologiques qu’un entrepreneur doit remplir pour mener à bien son projet. Esprit positif, passion, persévérance sont les maitres mots de ce cocktail. De l’exposé sur le rôle de la communication dans un projet, Guy Mathurin NGUEZET, l’animateur de votre site (www.bafou.org) est ferme. « C’est la communication à travers les affiches, les médias et de plus en plus les opportunités qu’offre Internet, qui portent une entreprise. » un appel aux entrepreneurs de se rapprocher des structures de communication afin de voir leurs affaires prospérer.

Echanges

Par ailleurs, l’on a planché sur l’apport de la culture, mais également du cadre réglementaire, tous non négligeables si l’on veut réussir. Sa’a Ngouh Metap Emile JIOFACK et Honorable NKEMBENG sont respectivement les maitres de séant. L’on retient que c’est la loi qui donne existence à une entreprise. De ce fait « il est plus qu’indispensable de toujours se soumettre à toutes les formalités légales exigées », soutient-il. Pour ce qui est de la culture, l’on apprend que l’homme Bafou est par essence un chercheur, un entrepreneur. Bafou signifierait littéralement ‘’ le peuple de ceux qui fouillent, mieux, de ceux qui cherchent.

Munis de ces acquis ‘’ naturels’’, pour Emile Jiofack Metap, un Bafou ne devrait pas rencontrer de difficultés majeures à condition bien sur d’associer les stratégies utiles, tout en mettant au cœur de son activité le capital humain. «  Malgré la robotisation accrue du travail, l’homme demeure une priorité », martèle-t-il. Des messages et bien d’astuces qui ne sont assurément pas tombés dans les oreilles des sourds, en a témoigné les réactions de l’assistance.

Pour joindre l’utile à l’agréable, les fils et filles Bafou, ont savouré un instant de bonheur inoubliable. Sketchs et intermèdes musicaux ont assurés. Pour la majorité, l’organisation de ce quinquennat est irréprochable. Pour parvenir à ce résultat, la touche des partenaires a été de mise. Le propriétaire des lieux à savoir ‘’La baleine bleue de Massa’’, Oasi Italiana, Dimilio, entre autres.Après ces festivités, DyBaf de Douala demeure fidèle à ses missions. Un nouveau jour se lève avec en prime des projets, l’étendue à l’échelle national qui commencera dans quelques jours par la ville de Yaoundé.

Gertrude GUIMATSIA 

Quinquennat en pompe

Sur les berges du Wouri à Douala, le 5^ème anniversaire de DyBaf a été un régal.

Un succès !

Le mot est sur toutes les lèvres. Les fils et filles ressortissants du groupement Bafou ont marqué d’une pierre blanche leur 5^ème année d’existence. « Rassembler tous nos frères dans le but final de faire prospérer notre village. Encourager l’investissement économique, social et culturel ». Cet objectif de l’association repris par Moho Tadonzang Maurice AZANGUIM le Président exécutif, n’a jamais aussi eu de sens. La centaine d’invités parés s’est délectée des articulations du programme qui leur a été servi.

Bâtie sur l’une des rives du fleuve Wouri, le décor de fond bleu de cet espace de loisir qu’est ‘’La baleine bleue de Messa’’, épouse la couleur légendaire de la mer. Couleur éloquente, elle s’accorde également au sentiment d’espoir qui anime les invités ici présents. L’espoir de faire de Bafou un exemple en matière de développement. Par ailleurs, la fraicheur ambiante, ce climatiseur naturel fait oublier que l’on se trouve à Douala réputée pour sa chaleur.

Dégustation

Un moment agréable donc, que les Bafou n’hésitent pas à mordre à pleine dent. Des  visages luisants, des accolades et même des éclats de rires en témoignent à suffisance ; surtout lors des sketchs de l’humoriste Canto le phénomène. Bien plus l’on s’extasie au passage des artistes musiciens invités. Ange Romain, handicapé visuel et par ailleurs le protégé du chef supérieur Bafou, distille la joie dans la salle avec ses ‘’ Amazone’’ de danseuses. Brio Kans n’est pas en reste et  réveille la nostalgie mais surtout la valeur de l’amour d’un enfant pour sa mère,   dans son titre ‘’ Megni Jiofack’’. Coups de reins et pas de danse au rythme de ces chansons de chez nous par ce qu’elles sont composées en langue  yemba. Même le chef supérieur ne boude pas ce plaisir et se lève à plusieurs reprises pour partager la joie de ses fils.Après la détente, place à la reconnaissance, à l’honneur rendu aux chefs traditionnels. Eloges et déférence, matérialisés en outre par une remise de cadeaux à Sa majesté le roi des Bafou. Le buffet est un autre moment de plaisir, sinon le moment. Le maitre cuisinier de ‘’La baleine bleue de Massa’’, offre un menu alléchant. Les délices exquis font l’unanimité sur les papilles gustatives. Poulet canari, ndolè à la manière des Douala, le porc à la façon des Dschang … il ya de quoi. Sourires aux lèvres, on se sépare avec des souvenirs mémorables.

G.G            

Réactions

Vous avez vécu chaque instant de ce quinquennat de DyBaf, quelles sont vos impressions ?

Sa Majesté  Victor KANA III, Chef supérieur Bafou

« J’ai le sentiment d’un homme comblé. J’ai là la preuve de l’amour et du respect que le peuple Bafou a pour moi, et je leur en suis très reconnaissant. Quant à la Dynamique Bafou que je connais depuis qu’elle est à l’idée de création, je dirai que je suis très satisfait du résultat. Cinq ans après et je dirai même huit ans si je considère le temps des formalités de mise effective en fonction, je constate que le message de rassemblement et de solidarité est écouté. D’ailleurs, je continue dans cette lancée en appelant tous les ressortissant Bafou à ces idéaux. DyBaf en est le cadre par excellence. Par ailleurs je tiens à rappeler aux membres cette association que l’une de ses missions régaliennes est de passer le témoin à la jeune génération afin qu’elle prenne la relève après eux. Cette mission doit être capitalisée afin que rayonne notre groupement, afin que rayonne notre pays. » 

Moho Tadonzang Maurice AZANGUIM, Président de DyBaf

« Je suis satisfait comme cela se lit d’ailleurs sur tous les visages. En ma qualité de président de l’association, c’est une réussite rehaussée par la présence de notre chef supérieur, celui là même qui sait galvaniser son peuple. Je me réjouis davantage la causerie entre les experts que nous avons invités et nos membres qui sont pour la plus part des opérateurs économiques. »

Quels sont vos projets immédiats ? 

« Nous avons une excursion à Yaoundé dans les prochains jours. Avec l’aide de Dieu nous souhaitons y faire tache d’huile en implantant DyBaf de Yaoundé. Ce qui serait le début d’une nationalisation de l’association et pourquoi pas une internationalisation. » 

Thomas KENFANG, Vice président DyBaf

De ce programme riche en activités, qu’est ce qui vous a marqué ? 

« C’est assurément la causerie sur le thème du succès d’une entreprise. C’est une occasion pour nos membres, des opérateurs économiques à 65%, de bénéficier gratuitement des atouts et astuces dont ils ont besoin pour faire prospérer leurs affaires. » 

Que prévoit la suite ?

Je pense que la priorité de l’heure c’est le rassemblement de tous les ressortissants de Bafou. Je profite d’ailleurs pour leur lancer un appel afin qu’ils rejoignent l’association. Nous sommes déjà au nombre de 60 et espérons d’autres adhésions pour concrétiser de manière efficace nos ambitions. Nous avons déjà acheté un terrain de plus 4 000 m² et nous avons besoin davantage de bras pour construire notre foyer. »      

Flavien FEUNGUE, Secrétaire général de DyBaf

Vos impressions ?

« Je suis globalement satisfait de l’organisation de ce 5^ème anniversaire. La présence du chef, la grande participation mais surtout la richesse des activités menées justifient ce sentiment. Cela fait oublier les petits couacs à savoir l’absence de quelques uns qui ont d’ailleurs eu le bon reflexe d’appeler pour s’excuser car vraiment empêchés. »  

Pascal DJOUAKA, Responsable de la commission marketing et communication

Quelle a été votre contribution au succès de ce quinquennat ?

« Nous avons organisé une communication dynamique pour mettre les gens au parfum de cette journée récréative. il s’est agit des invitations bien entendu mais également des prospectus, dépliants sur du papier de qualité ainsi que des banderoles, pour informer toute notre communauté. La participation massive de ce soir  témoigne de la portée de notre travail et nous en sommes satisfaits. »

Propos recueillis par Gertrude Guimatsia  

 Conditions d’adhésion à DyBaf

-      Une demande d’adhésion accompagnée d’un ‘’timbre’’ qui représente un montant de 10 000 FCFA

-      Les frais d’assurance qui s’élèvent à 50 000 FCFA

-      Les frais de participation de membre d’un montant de 60 000 FCFA

-      Chaque membre doit s’acquitter d’une cotisation de 32 000 FCFA tous les mois lors des réunions.

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