IUC : La 5ème promotion des diplômés en LST est prête pour la France
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- Publié le mardi 1 juillet 2014 12:17
La cérémonie de remise des diplômes s’est tenue ce samedi 28 juin 2014 au campus de Logbessou.
« Un pôle d’excellence pour l’Afrique », ce slogan de l’Institut Universitaire de la Côte (IUC) porte aujourd’hui tout son sens. 3IAC, l’un des trois établissements que compte cet institut universitaire organise la sortie solennelle de la 5ème promotion du cycle Licence Sciences et Techniques (LST). Il s’agit d’une formation professionnelle de trois ans, pointue et encadrée, suivie à l’IUC grâce au partenariat avec l’Université du Maine en France et le Consortium Euro Graduation Access.
La cérémonie qui s’est déroulée à l’amphi 500 de l’IUC a été rehaussée par la présence d’invités de marque et des parents des lauréats. Les allocutions prononcées ont été révélatrices d’informations sur la kyrielle d’offres de formations professionnelles disponibles à l’IUC et bien entendu cette formation délocalisée au Cameroun de l’Université du Maine en partenariat avec l’IUC et dont les lauréats sont à l’honneur ce jour. Il ressort de l’allocution de M. Mangamtcheuth Artur, Directeur de l’établissement 3IAC auquel appartient la filière LST, que l’IUC est un institut de formation à vocation sous régionale et qui répond au besoin de l’adéquation Formation - Emploi. Stratégie partenariale oblige, l’IUC délivre en plus des diplômes camerounais, des diplômes français et canadiens par le biais d’un partenariat avec une dizaine d’établissements étrangers. Du BTS au Cycle Ingénieur et Master en passant par les classes préparatoires et licences professionnelles, les niveaux d’études sont aussi variés que les domaines de formation. L’ingénierie, les filières commerciales, industrielles et technologiques y font bon ménage.
Revenant aux 40 diplômés du cycle LST, le Directeur de 3IAC assure que les débouchés en termes d’emploi sont à la fois multiples et immédiats dès leur sortie à la fin de leur cycle Master en France. Les résultats de 100% de réussite de ces derniers augurent une belle continuation à l’université du Maine. Le représentant de cette université française M. Nirina Randrianantoandro n’a d’ailleurs pas manqué d’exprimer sa satisfaction face à ce résultat, tout en saluant la coopération Nord-Sud. Même son de cloche chez le Président Fondateur de l’IUC M. Guimezap Paul qui, en plus d’être à l’origine des formations existantes, s’est lancé un défi : monter des groupes de recherche pour le 3ème cycle universitaire. Toujours assisté de son épouse Mme Guimezap Martine au dynamisme remarquable, ce n’est certainement pas mission impossible. Une initiative pour laquelle l’université du Maine a d’ores et déjà garanti son partenariat. S’adressant aux diplômés du jour, le Président Fondateur « se félicite d’avoir favorisé l’insertion de plusieurs diplômés d’anciennes promotions dans les écoles d’ingénieur partenaires de l’étranger qui, à la fin de leur formation ont reçu une intégration facile en entreprise ». Après les avoir congratulés, il les a invités tout de même à « plus d’ardeur au travail et de courage devant un marché de plus en plus global et compétitif ».
Une démonstration sommaire de deux projets professionnels réalisés par des étudiants de cette cuvée, a émerveillé l’assistance et lui a arraché des salves d’applaudissements. Une preuve de l’efficacité de leurs acquis professionnels qui a précédé le clou de l’événement : la remise des diplômes. Pr. Azebaze Anatole, coordonnateur de la filière est aux commandes. Après avoir donné les atouts de la formation, il a déroulé par ordre de mérite la liste des lauréats qui ont reçu solennellement leurs parchemins des mains des invités de marque. Le tout jeune M. Djampa de la spécialité Physique est le major des majors avec une moyenne de 15.50/20. M. Mekontso, représentant des lauréats marquera un autre moment d’émotions par son discours. Dans une éloquence ovationnée, il remercie l’IUC pour l’encadrement et la qualité de la formation qu’ils ont reçus ; sans bien sûr oublier leurs parents.
Précision : le concours d’entrée à l’IUC pour l’année académique 2014/2015 se déroulera les 28 juillet et 30 août 2014 dans les trois centres de Douala, Yaoundé et Bafoussam.
Contacts : 99 68 46 12/ 78 10 16 16 / 33 00 13 92
Interviews
Président Fondateur IUC, M. Guimezap Paul
Comment appréciez-vous cette vague de lauréats qui viennent de recevoir leurs parchemins ?
Je pense que ça va en s’améliorant, puisque comme vous l’avez suivi, les années passées on n’avait pas du 100%. Cette année on a eu 100% ce qui veut dire que le parcours est amélioré.
Nous avons constaté que l’IUC a plusieurs partenaires étrangers, quel est l’apport concret de ces partenariats pour les étudiants de votre institution ?
Vous savez qu’en formation professionnelle technologique, la sous région Afrique centrale est très peu équipé en matériels de techniciens de laboratoires, or recherchant une formation de qualité et comme nous ne pouvons pas acheter ce matériel, nous avons donc solliciter travailler avec des partenaires, pour pouvoir avoir des ingénieurs aussi bien formés en Afrique qu’en Europe.
Est-ce que cela veut dire que ces partenaires là agissent seulement pour l’aspect pratique de la formation, puisque vous avez évoqué le manque de matériels d’équipement de laboratoires ?
Ce n’est pas le cas car, il s’agit d’une formation mutualisée. Ce qui signifie que le premier cycle qu’est le niveau Bac+3, est suivi à Douala et les deux années de second cycle ou Master sont achevées en France ou en Europe, pour un total de cinq années pour devenir Ingénieur.
Coordonnateur de la filière CP/LST, Pr. Azebaze Anatole
Veuillez présenter la filière CP/LST dont on célèbre la 5ème promotion aujourd’hui …
Il s’agit d’une formation ouverte aux baccalauréats scientifiques (des séries C, D, E et GCE A Level obtenu avec des matières scientifiques). L’admission se fait sur concours et ils rentrent en Classes Préparatoires (CP) pour deux ans. Après ces deux ans, ils ont la possibilité de faire des concours pour intégrer des écoles d’ingénieur ailleurs ou ici, ou alors de continuer dans le cycle Licence en l’occurrence le cycle Licence Sciences et Techniques (LST) de l’université du Maine. On distingue trois options, à savoir Mathématiques appliquées aux finances assurances et santé, Physique et Chimie. Les programmes de formations sont denses et ciblés, nécessitant un encadrement de proximité. Nous n’y dérogeons pas.
Quelle est votre particularité ?
C’est incontestablement cet encadrement de proximité des étudiants et le rendu auprès de leurs parents. Le suivi est méticuleux de même que la discipline, et nous veillons aux effectifs pour qu’il n’y ait pas plus de 35 étudiants par salle de cours. Par ailleurs ce suivi est fait même après leur formation à l’IUC. A cet effet, nous avons les résultats de ceux des précédentes promotions qui sont dans des écoles d’Ingénieurs en France ou en Master à l’Université du Maine.
Nous sommes à la 5ème promotion ce qui signifie que quatre cuvées les ont précédées et certaines devraient normalement être déjà sur le terrain pour travailler. Avez-vous des informations sur leur insertion professionnelle après formation en France ?
Ils sont sur le terrain en France tout comme ici après l’obtention de leur Master professionnel. Pour la première promotion partie en 2011, ils sont tous sur le terrain en CDI.
On peut avoir le nom de quelques entreprises dans lesquelles ils ont été recrutés ?
La bas en France peut être ne pas donner les noms des entreprises, mais un ancien étudiant comme Nanfack qui est en cycle Doctorat finance, il y a aussi la SNCF qui a embauché quelques uns, dans le domaine de l’acoustique.
Le représentant de l’Université du Maine M. Nirina Randrianantoandro
Vous représentez l’université partenaire de cette formation rendue à sa 5ème promotion, quel est votre apport ?
En fait après leur Licence obtenue ici, l’Université du Maine leur propose de venir poursuivre leurs études en Master. Il y a des Master de Chimie, de Physique, d’Acoustique et de Mathématiques appliquées aux finances et assurance. Ce sont des diplômes qui leur permettent de s’insérer facilement dans le monde de l’emploi.
Par rapport à ceux qui suivent leur premier cycle en France, ont-ils le même profil, les mêmes compétences ?
Ils sont égaux, ils ont strictement le même niveau, la preuve lors des résultats des Masters ils n’y a pas de différence entre ceux qui viennent de l’IUC et ceux qui ont été en France depuis le premier cycle. A l’entrée, les critères de sélection sont exactement les mêmes.
Une lauréate, Major de Chimie, Mlle Tchepkap Danielle
Après obtention de votre Baccalauréat D, vous êtes entrée dans cette école d’où vous sortez ce jour major de la spécialité Chimie avec une moyenne de 12.96/20. Comment appréciez-vous cette formation de trois ans ?
Durant ces trois ans à l’IUC, j’ai gagné en maturité et en expérience. Malgré quelques difficultés en première année due à l’intensité du travail et des programmes, je les ai surmontées et aujourd’hui, je suis major, je suis fière. Je suis très contente et satisfaite car théoriquement comme sur un plan pratique je pense que l’IUC est le meilleur établissement.
De manière pratique, qu’est ce que vous êtes capable de faire en entreprise ? Ou alors il vous faut absolument compléter votre cursus avec le cycle Master pour pouvoir travailler ?
Nous avons fait beaucoup d’expériences en laboratoire tans dans le domaine de la cosmétique que pharmaceutique. A ce stade un étudiant peut suivre une formation de contrôle de qualité des produits dans une entreprise afin d’y travailler.
Quel est votre projet à vous ?
Mon projet est de faire un Master 1 à l’Université du Maine et me spécialiser ensuite en Pétrochimie.
Après quoi vous aller trouver un emploi en France ou revenir au Cameroun ?
Après ma formation en France mon objectif est de revenir au Cameroun contribuer à son émergence. Cela me tient vraiment à cœur car je suis choquée de voir tous ces jeunes munis de diplômes qui n’ont pas de travail. J’aimerai donc créer des entreprises dans mon domaine et bien au-delà car j’aime être polyvalente.
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