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Sémiologie du rite des jumeaux chez les Yémba : note de présentation

Memento d’anthropologie socioculturelle des Grass Fields du Cameroun : 

De l’éducation interculturelle à la tolérance religieuse

Tome 1. Sémiologie du rite des jumeaux chez les Yémba

Enquête ethnographique, didactique du texte rituel, célébration de la fertilité biologique et magnification de la mission créatrice 

Albert Etienne Temkeng

Jean Tsombeng

NOTE DE PRÉSENTATION

 

Le rite des jumeaux ou le rite de sortie des jumeaux fait partie des pratiques culturelles les plus régulières dans les grass fields bamiléké. Il consiste à honorer les jumeaux et leurs géniteurs en guise de reconnaissance de la magnanimité du créateur de l’univers, pour  ce miracle, pour ces merveilles. Cet ouvrage de six chapitres est en fait pour l’essentiel mon mémoire de DEA d’études africaines soutenu à la FLSH de l’Université de Dschang au Cameroun, mémoire complété par les éléments  ethnographiques du travail de terrain mené  avec M. Jean Tsombeng. L’ étudeobéit à une logique que justifient l’ordonnancement du rite et l’agencement des approches théoriques exploitées pour les analyses.

Le premier chapitre, la description anthropologique du rite des jumeaux présente la méthodologie suivie dans l’enquête anthropologique, mieux la démarche de l’enquête ethnographique appliquée dans la description des étapes du rite des jumeaux. Ce déroulé passe par les étapes liminaires, la sortie solennelle qui en constitue l’apothéose et les étapes post-sortie solennelle.

            Le deuxième chapitre, la parole du rite,  décrit les conditions ou circonstances de production ou de profération de la parole rituelle.Il retrace le contexte de production ou de la performance des textes. La parole ici est celle des tefoueghou, des mégni zoh.  

            Le troisième chapitre étudie, l’architecture syntaxique de la parole rituelle, en tant qu’analyse formelle des textes, il démontre comment  le texte se construit pour  dégager les paramètres qui fondent sa signification. C’est ici qu’on découvre que les mégnis qui entonnent ont une manière particulière de construire leurs phrases.

            Le quatrième chapitre aborde la structure lexico-sémantique des textes pour  de montrer comment  les mots en tissent le sens.

            Le cinquième chapitre, l’énonciation du verbe rituel étudie les éléments constitutifs du cadre énonciatif. La personne, l’espace  et le temps.

            Le sixième chapitre de l’étude, l’approche de la signification du rite, prend appui sur les résultats de l’analyse formelle pour dégager l’engagement multidimensionnel du rite, engagement esthétique, affectif, axiologique et symbolique par rapport à l’existence humaine. La  dimension interculturelle du rite est évidente car il prône le partage, la solidarité, la grandeur, la beauté, la richesse, la charité, la gratitude, le respect, l’admiration de la toute-puissance divine. L’étude se boucle ainsi sur la célébration de la fertilité biologique et magnification de la mission créatrice 

            En définitive, cet ouvrage est la conjugaison de deux efforts. Le travail de terrain d’abord. Puis le travail heuristique et herméneutique sur les actes et les textes. Les deux entités se complètent pour faire une œuvre totale dans la forme et le fond, les données ethnographiques étant une base fondamentale pour l’appréhension, la compréhension, la signifiance  et la signification globales du rite.

Essii

LES BIOGRAPIES TEMKENG ET TSOMBENG

 

Albert Etienne TEMKENG

Dr Albert Etienne TEMKENG, né le 17 septembre 1966 à Yaoundé, est titulaire d’un Doctorat/PhD. en Sciences de l’Education et de la Formation de l’Université Paris Nanterre (2020)- option Apprenance et culture scientifique et technique (CST) / Interculturel / Didactique et évaluation.

         Professeur d’Écoles Normales d’Instituteurs (1992), il est aussi titulaire d’une Maitrise de linguistique (1997), d’un DEA de sémiologie (2003), d’un DEA de Sciences de l’éducation- option Didactique et évaluation (2007) et d’un Master 2 en administration et gestion des systèmes éducatifs (Master Pro GSE 2009).      

        De formation éclectique et transdisciplinaire, il intervient indifféremment sur   les   questions de littérature, de linguistique, de sémiologie, d’éducation et de formation des adultes, de gouvernance éducative, d’interculturel, de biodiversité, de culture scientifique et de développement durable. 

        Il est, depuis une vingtaine d’années,Directeur de plusieurs écoles normales d’instituteurs (ENI) à travers la République du Cameroun dont l’ENIEG de Mbouda (2004), L’ENIEG de Dschang (2009), l’ENIEG Bilingue de Bafoussam (2012), l’ENIEG de Foumban (2019), il est actuellement Directeur de l’ENIEG de Bafang (depuis Octobre 2021). 

         Coordonnateur Général de l’AIEIMS-2D, une organisation de la société civile de l’éducation membre du CEFAN, il a été ou est membre de l’AFIDES, l’AECSE, l’APELA, du RIFEFF, de l’OR2D, du ROCARE, de l’AIFDECE, du REUNIFEDD, du FECODD, de l’AIODD. Master Trainer en Appui Psychosocial (APS) et Prévention des Risques et Catastrophes (PRC), il est aussi Enseignant invité à l’Institut des beaux-Arts de Foumban / Université de Dschang au Cameroun. -chercheur associe au centre de recherches en éducation et formation (CREF) / Apprenance, Formation et Digital (ApForD) de l’Université Paris Nanterre.

 

Jean Tsombeng

Jean Tsombeng est né le 1er Février 1950 à Bafou, arrondissement de Nkong-Ni. À l’issue d’un cursus scolaire mouvementé, il obtient le CEPE en 1966 à l’EP. Balessing et le BEPC en 1970 au collège St-Laurent de Bafou. Ce cursus scolaire s’arrêtera contre toute attente, en classe de seconde (2nde) dans le même établissement en 1971.     

           En 1972, il est admis au concours d’entrée à l’école normale des instituteurs-adjoints (ENIA) de Pitoa, d’où il en sort nanti du Certificat d’Aptitude Pédagogique Élémentaire (CAPE, en 1973). Il entame alors une longue carrière d’enseignant qui l’emmènera dans les régions de l’Extrême-Nord, du Littoral, de l’Ouest et du Centre, respectivement comme maître chargé de classe (09 ans), Directeur d’école primaire (13 ans), Directeur d’école primaire d’Application (EPA, 09 ans), Inspecteur d’Arrondissement de l’éducation de Base (IAEB, 07 ans).

Admis à faire valoir ses droits à la retraite en fin Mars 2010, il enseigne comme vacataire dans les ENIEG, de 2011 à 2018 (07 ans). Tout au long de sa carrière, et soucieux de compléter sa formation initiale ainsi que sa culture générale et professionnelle, il approfondit ses études en autodidacte et à travers des cours par correspondance. Ce qui ne manquera pas de contribuer au renforcement de sa qualification et à son ascension professionnelle : Admission au Certificat d’Aptitude Pédagogique aux fonctions d’instituteur (CAPI, en 1978), promotion au grade d’Instituteur Principale de l’Enseignement Général (IPEG en 1996).

      Parallèlement avec son cursus scolaire et sa carrière professionnelle, il a toujours su concilier les exigences de ses responsabilités coutumières en tant que Chef de la famille Temoyim Ma’a dont il est le troisième de la dynastie depuis l’année 1959.

      Admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis une douzaine d’année, il consacre ses dernières énergies et le plus clair de son temps à des recherches pluridisciplinaires pour jeter des lumières sans complaisance et sans fioritures sur nos us et coutumes en vue de les débarrasser des pesanteurs et autres aspects éculés, de faire appréhender leur pertinence et leurs fondements pour mieux les adapter à la modernité. 

        Pour ce faire, et par une approche transdisciplinaire (J Piaget.1970), il procède à une analyse discursive des traditions africaines, camerounaises et particulièrement celles des Grassfield Bamiléké avec pour ambition de les valoriser et de les promouvoir auprès des jeunes générations actuelles et futures, pour les sensibiliser, les conscientiser et les aiguillonner vers un retour aux sources d’une culture et d’une spiritualité authentiquement africaine, afin d’y puiser des forces leur permettant de mener victorieusement le combat contre le déracinement, l’aliénation mentale, culturelle et spirituelle ambiante, avec à la clé la préservation de leur identité face à la modernité dans un village planétaire. Un carrefour du donner et du recevoir où nous devons nous ouvrir et aller vers les autres, tout en ayant quelque chose de spécifique à leur montrer, à leur dire, et/ou à leur offrir pour un vivre ensemble harmonieux, dans le respect, l’humilité, l’acceptation de la différence, la diversité des croyances et la tolérance religieuse.

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