Funeste novembre 2009 au sein de la Moho-Lékouétude
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- Publié le jeudi 22 novembre 2012 12:20
Funeste novembre 2009 au sein de la Moho-Lékouétude
In memoriam! Requiescat in pace! … des mots, rien que des mots !
La grande Famille Ndjeuyim « Enfants d’un même père » du village Baleng (Bafou) par Dschang et du village Akum par Bamenda, le collectif des « Pô’ôh Ndeng-Kia’h » et la famille Moho-Lekouet à Baleng (Bafou), à Douala et à Yaoundé, se souviennent comme si c’était hier de Antoinette et de Pierre Exupéry brutalement arrachés à leur affection.
Ils vous prient d’avoir, tout au long du mois de novembre, une pensée pieuse pour le repos de l’âme de Mema Fifi Donkeng Jiongo Antoinette épouse Noumedem décédée sur la route de Penja le 13 novembre 2009 et de Donkeng Kenfack Pierre Exupéry, décédé le 23 novembre 2009 à l’hôpital central de Yaoundé.
Trois ans déjà.... ! Trois ans après... ! Le souvenir reste vivace... ! La douleur est toujours poignante. Les Pô’ôh Ndeng-Kiah éplorés n’ont pas fini de sécher leurs larmes. Un double évènement tragique imprévisible et incompréhensible les a frappés de plein fouet !
*Vendredi 13 novembre 2009, un "vendredi 13" à redouter par tous, y compris les moins superstitieux. Ce vendredi 13 donc, Mema Fifi DONKENG JIONGO Antoinette, épouse NOUMEDEM, subit un choc frontal avec un camion à Penja sur la route la conduisant à Dschang. Le mastodonte ne lui fait pas de cadeau et elle restera sur le carreau ainsi que trois autres personnes. Et voilà son époux, ses enfants, ses nombreux amis, les membres de ses nombreuses réunions et toute sa famille en transes. Mema Fifi n’est plus de ce monde. La battante Mema Fifi n’est plus allé ouvrir sa boutique du marché frontalier de Kye-Ossi. Mema Fifi a tiré la révérence sans penser à Mema Yissifa, sa mère, malade et couchée à la maison.
*Lundi 23 novembre 2009 à Yaoundé, un lundi où le ciel est clair et où tous les espoirs sont permis. Pepa Fo’o DONKENG KENFACK Pierre Exupéry, monte allègrement sur une table d’opération de l’hôpital central de Yaoundé. Il n’en descendra plus jamais et si oui, les pieds devant. L’Inspecteur des Impôts Donkeng a oublié de faire son rapport hebdomadaire du lundi à sa hiérarchie. Le Sergent Donkeng, prémilitaire de la promotion Baba Soulé n’est pas rentré du front. 10 jours seulement après Antoinette, il met la famille en désarroi en tirant lui aussi la révérence. Il sera enterré le jour même où il devait danser le Ngouh-Fo’o avec le chef Baleng aux funérailles de Mema Yong, la mère de son ami François Matchoung.
Que dire en pareille circonstance ? Rien, sinon que tout est à Dieu.
Vous l’avez connu, vous l’avez aimé. En ce douloureux anniversaire, nous vous invitons à plonger dans la méditation en essayant de décrypter vous-même le poème ci-dessous qu’il a laissé à la postérité, d’abord sur lui-même (-I-) et ensuite sur son père (-II-) :
-I-
« Oraison sans fin, oblations et jactance !
A l’aurore fraiche de ma vie
Je m’amuse, je souris à la vie
Au midi de mon existence
Je continue mon indolence
Au crépuscule de ma vie
Je redoute le court-circuit
Je regrette les belles nuits dans les bras de Morphée.
A chaque jour suffit sa joie ? Oui, pourquoi pas ? »
-II-
Modeste convive au banquet de la vie,
On a apprécié très tôt ton étoile infinie.
Homme sage, Johny Baleng 1er t’avait confié son héritier.
Oui, tu nous as toujours paru homme pluriel et de qualité.
Le destin fut cependant autrement plus cruel,
Et très tôt, tu disparus comme sur un nuage fuyant,
Kyrielle de pleurs n’a point freiné ton élan.
Oblations des descendants du «Ndeng-kiah» à Dieu.
Une graine est morte mais a aussitôt germé dans les lieux.
En abandonnant femmes et enfants dans le désespoir,
Ta descendance a pleuré mais sans perdre espoir
Dieu a donné aux «Pô’ôh Ndeng-kiah» volonté de survie,
On les assimila aux brebis galeuses et tondues.
Nul d’entre eux n’a du tout pas eu la vie facile,
Kafka et Kant ont inspiré cette descendance.
Encore élèves, ils ont été pionnier à Galim et gérant de bar,
N’hésitant pas à laver le sable, à trier le café et à enseigner,
Galvanisés par ton sens du labeur et de la persévérance.
Planteur, cordonnier, apiculteur, cueilleur de bon vin raphia,
Il t’a fallu porter chevalière au doigt et cravate sous Gandoura.
Eh oui ! Par cette tenue insolite mais bien cosmopolite,
Richement amidonnée par Ngadji, ton blanchisseur attitré,
Rien, -(alors, rien !)- ne pouvait t’assimiler à un pauvre ;
Et tu n’as d’ailleurs jamais nettoyé les boyaux de porc chez autrui.
″ Tou’h kiah nda’h gou’h tchieu chih’ti ″ ou ″ Petit poisson deviendra grand″.
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