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Fanews by Faboba

Maman Julienne NGUEFACK veuve Kem Loh BAVOUA accompagnée à sa dernière demeure dans la discorde

Comment comprendre que les obsèques d’une maman à qui Dieu a donné la grâce de vivre environ 86 ans soient organisées dans la haine et la division ? Et pourtant tout a commencé comme si de rien n’était à la morgue de l’Hôpital Départemental de Dschang le vendredi 29 janvier 2016 avec la levée du corps de Maman Julienne NGUEFACK veuve Kem Loh Bavoua. La messe célébrée à la paroisse St Mathias de Foto a réuni pour une dernière fois les enfants de la défunte autour de sa dépouille sous l’œil bienveillant des éléments de la gendarmerie.

 

Notons déjà qu’il y avait deux faire-parts, l’un publié par le Commandant Charles René KONTELIZO et l’autre par M. David BAVOUA VOUKENG. Le second reprochant au premier de n’avoir pas associé toute la famille à l’élaboration du premier faire-part.

 

La journée du vendredi 29 janvier 2016

Après la messe, la dépouille a été transférée à Bafou. A l’arrivée à Ntsingbou, alors que beaucoup s’attendaient de voir la dépouille installée ou même faire un tour dans la concession familiale de Kem Loh, elle a été installée dans le domicile du fils aîné de la défunte, le Commandant Charles René KONTELIZO. Ce dernier disait à qui voulait l’entendre, « respecter les dernières volontés de sa maman ». Il faut préciser que la défunte a connu deux mariages : le premier avec Kem Loh BAVOUA François duquel elle a eu deux enfants (Cdt KONTELIZO et Mme WAMBA) et le second avec Kem Loh BAVOUA Jean Richard duquel elle a eu quatre enfants. Avec la grande partie de la famille Kem Loh BAVOUA, les enfants issus du second mariage étaient contre le Cdt KONTELIZO et sa sœur. Il est curieux de remarquer que le chef de la famille Kem Loh qui revendiquait pourtant le corps de « sa femme » n’était pas à la morgue.

Ce désarroi a fait que les lamentations après l’arrivée de la dépouille de la morgue ont été boycottées car Kem Loh a dit qu’il ne pouvait pas avoir lamentation alors qu’on attend encore la dépouille. C’est ainsi que les commentaires sont allés dans tous les sens, dans une atmosphère de crise. Malgré toutes les médiations, le Cdt Charles René KONTELIZO est resté ferme dans sa position. Vengeance ou respect des dernières volontés de sa mère ? Il répondra seul devant sa conscience, surtout que les éléments de la gendarmerie ont gardé la dépouille de Maman Julienne NGUEFACK jusqu’à son inhumation le Samedi 30 janvier 2016. Cette situation difficile à comprendre rend plusieurs personnes confuses car, du dire des enfants de la défunte cette dernière était une croyante et pratiquante, même le prêtre de la paroisse St Mathias de Foto à Dschang l’a témoigné, qu’est ce qui explique que la rancœur ait pu dominer sur les dernières recommandations de cette femme ?

 

Le jour de l’inhumation

C’est dans ces conditions que le Samedi 30 janvier 2016, alors que le Cdt Charles René KONTELIZO, sa sœur Mme WAMBA et leurs amis prenaient la route de la Paroisse St Laurent avec la dépouille de Maman Julienne pour la messe de requiem, le reste de la famille Kem Loh se réunissait sur la grande cours familiale avec les autres enfants de la défunte pour les témoignages sans corps. Curieusement, même le prêtre de St Laurent était absent, alors que les droits exigés pour cette messe avaient été payés au moins un mois à l’avance. C’est après plusieurs minutes d’attente que la messe a commencé sans la chorale. Imaginez une messe célébrée dans un Doyenné sans la chorale !!! L’unique témoignage que nous vous proposons en annexe de cet article est celui du Cdt Charles René KONTELIZO, car nous n’avons pas pu assister aux autres témoignages qui se déroulaient parallèlement avec la messe.

Après l’enterrement de Maman Julienne, le dernier tour de lamentations s’est bien déroulé jusqu’au moment où le Cdt Charles René KONTELIZO a voulu passer la parole au chef du quartier Ntsingbou, c’est à ce moment que la bagarre allait se déclencher si l’arrivée du Roi des Bafou, Na’ah Temah Fo’o Ndong Victor KANA III, n’était pas annoncée. Il faut rendre grâce à Dieu car nul ne peut imaginer le désastre qui allait se produire sur la grande cours familiale de Kem Loh. Heureusement, comme un messie qui vient rétablir la paix, le Roi des Bafou que personne n’attendait à cet ultime moment est arrivé, et comme les Bafou ont un grand respect pour la tradition et le gardien de cette tradition, chacun s’est calmé, les plus nerveux ont quitté tout simplement les lieux.

En bon père de famille, le Roi des Bafou, après le tour de deuil qui l’accueil en pareil circonstance, a appelé toutes les parties prenantes à la retenue. Il leur a dit être au courant de tout le déroulement de ces obsèques et demande à tous qu’en cas de besoin, le saisir personnellement au plus vite afin d’éviter tout débordement.

 

Les funérailles de Maman Julienne NGUEFACK

Les funérailles ont immédiatement commencé après le départ du Roi des Bafou, à ce niveau, un autre problème a été soulevé par les Mendzong car le territoire de commandement de Kem Loh se trouve à Sessa’a alors que sa résidence actuelle se trouve à Ntsingbou. Alors que jusqu’à un passé très récent, Ntsingbou dépendait de la zone géographique Sessa’a, mais depuis un temps les ressortissants de Nzinkop estiment que ce quartier est dans leur zone géographique. Pendant que les Mendzong de Sessa’a disaient qu’il leur revenait de planter le Akoup pour marquer le début des funérailles, ceux de Nzinkop criaient à la violation de leur territoire. Kem Loh a été appelé pour dire qui des deux devait accomplir la mission. Très embarrassé, il lui a fallut des heures pour discuter avec les deux camps. L’enjeu c’est que si c’est le Mendzong de Sessa’a qui prends les commandes, en même temps le territoire leur revient et dans ce cas le chef du quartier Ntsingbou n’a plus désormais parole, si c’est le Mendzong de Nzinkop qui prend les devants, c’est dire que Kem Loh devrait à l’avenir se soumettre au chef du quartier Nzinkop et risquerait donc de perdre son autorité sur le quartier Loh dont il est le chef. C’est sous cette pression que les Mendzong de Nzinkop ont arraché l’aval de Kem Loh pour prendre les devants.

 

La désignation du successeur

C’est à la fin des funérailles que la famille s’est réunie pour désigner le successeur de Maman Julienne, un fait inédit. Comme cette étape se déroule obligatoirement dans la cuisine de la défunte, et comme sa cuisine n’existait plus dans la grande concession Kem Loh, toutes les parties étaient obligées de se retrouver dans la maison que le fils aîné de la défunte avait construite pour elle et où son corps repose désormais. Nous avons été informés que conformément au testament, la succession de Maman Julienne NGUEFACK est ainsi composée :

Successeur : Mme WAMBA née Clémentine YOTA

1er adjoint (Tsueti) : M. François Freddy Christian KONTELIZO

2e adjoint (Asa'ah) : M. Joseph Désiré WAMBA BAVOUA

Parrain de tous les enfants : CDT Charles René KONTELIZO

 

TEMOIGNAGE DU CDT. CHARLES RENE KONTELIZO (FILS AINE) LORS DES OBSEQUES DE MAMAN JULIENNE NGUEFACK VEUVE DE FEU KEMLOH MOMO BAVOUA FRANCOIS

AUTORITES RELIGIEUSES, ADMINISTRATIVES, TRADITIONNELLES, POLITIQUES, AMIS, PARENTS ET CONNAISSANCES, MESDAMES, MESSIEURS, SOYEZ LES BIENVENUS.

MERCI D’AVOIR SACRIFIE UN PEU DE VOTRE PRECIEUX TEMPS POUR VENIR NOUS ACCOMPAGNER EN CETTE DOULOUREUSE CIRCONSTANCE DES CEREMONIES D’ADIEU A NOTRE MAMAN JULIENNE NGUEFACK, VEUVE DE KEMLOH MOMO BAVOUA FRANCOIS.

JE PRENDS LA PAROLE EN MA QUALITE DE FILS AINE QUI AVAIT UNE RELATION PARTICULIERE POUR NE PAS DIRE PRIVILEGIEE AVEC MAMAN JULIENNE, QUE J’APPELLAIS AFFECTUEUSEMENT « MA’AH NAH ».

PERMETTEZ-MOI DE DIRE SUCCINTEMENT QUI ETAIT CETTE DAME, MA MERE.

MAMAN JULIENNE NGUEFACK EST NEE VERS 1929 A BAFOU (QUARTIER ZEM) DE MO’OH SOBKITIO 1er (PETIT FILS DU CHEF SUPERIEUR BAFOU FO’OH DONG TEKONGMO), ET DE MARTINE GOUAJIO.

APRES ENVIRON 10 ANS DE FIANCAILLES, ELLE EPOUSE EN DEBUT DE L’ANNEE 1948 LE NOTABLE KEMLOH MOMO BAVOUA FRANCOIS, PAR AILLEURS FONCTIONNAIRE DE L’AGRICULTURE. SPECIALEMENT FORME PAR L’INGENIEUR AGRONOME FRANÇAIS MONSIEUR MARCEL LAGARDE, IL DEVIENT LE RESPONSABLE CHARGE DE LA VULGARISATION DE LA CAFEICULTURE DANS TOUTE LA REGION BAMILEKE, AINSI QUE LE DEPARTEMENT DU NOUN.

MAMAN JULIENNE OCCUPE DANS L’ORDRE D’ARRIVEE DANS LA FAMILLE KEMLOH BAVOUA LA 8ème POSITION PARMI 23 EPOUSES.

LOSQUE JE SUIS NE, PAPA DECIDE DE NE PAS ME DONNER LE NOM MOMO BAVOUA COMME AUX AUTRES ENFANTS, NI CELUI DE MON GRAND PERE MATERNEL (KITIO).

POUR DES RAISONS QUI LUI SONT PROPRES, IL INVENTE MON NOM : « KONTELIZO » (L’AMITIE NE S’ACHETE PAS), ET AJOUTE LES PRENOMS CHARLES RENE.

LE VENDREDI 11 DECEMBRE 2015 VERS 16H00, LE SEIGNEUR A REPRIS SON AME. ELLE EST AINSI LA DERNIERE EPOUSE DE MON PERE A QUITTER CE MONDE.

COMME PAR UN COUP DE TONNERRE, LE DESTIN DE LA FAMILLE KEMLOH BAVOUA BASCULE LE 4 JUILLET 1955 AVEC LE DECES DE PAPA DE SUITE D’ACCIDENT DE CIRCULATION ALORS QU’IL AVAIT A PEINE LA CINQUANTAINE.

PAPA QUITE LA SCENE EN LAISSANT UNE SOIXANTAINE D’ENFANTS TOUS MINEURS (L’AINE A ENVIRON 15 ANS ET LA DERNIERE EST NEE LORS DU VEUVAGE).

MAMAN JULIENNE DEVIENT VEUVE A 26 ANS SEULEMENT, ALORS QUE J’EN AVAIS 6.

LA GESTION DE LA SUCCESSION DE PAPA EST UN VERITABLE SCANDALE, POUR NE PAS DIRE UN CRIME ODIEUX. AUCUN CONCLAVE N’EST ORGANISE POUR LA CEREMONIE D’ARRESTATION DU SUCCESSEUR, AUCUNE CEREMONIE TRADITIONNNELLE NON PLUS. LE « NDOP » N’EST MIS AU COU D’AUCUN ENFANT. CELA EST UNE PREMIERE DANS BAFOU, ET TOUT A FAIT CURIEUX POUR UN NOTABLE DE SON RANG.

DANS UN MEMORANDUM DATE DU 3 AOUT 1998, ADRESSE AUX ELITES BAFOU EN GENERAL ET CEUX DE TSINGBEU EN PARTICULIER, PAR LEQUEL IL DEFEND LA MEMOIRE DE SON PERE POUR ESSAYER DE RECUPERER LA CHEFFERIE TSINGBEU, LE DOCTEUR METANGMO PIERRE MARIE RECONNAIT TRES CLAIREMENT QUE LE CHEF SUPERIEUR BAFOU FO’OH DONG GOUAJIO JEAN AVAIT SEVEREMENT SANCTIONNE SON PERE (METANGMO DANIEL) POUR LE DETOURNEMENT DU TESTAMENT DU NOTABLE KEMLOH MOMO BAVOUA FRANCOIS. LE CHEF SUPERIEUR EN AVAIT FAIT UNE AFFAIRE PERSONNELLE (« REGLEMENT DE COMPTE ») D’APRES LES PROPRES TERMES DU DOCTEUR METANGMO.

MALGRE LA GROSSE FORTUNE LAISSEE PAR PAPA, CHAQUE VEUVE EST OBLIGEE DE SE DEBROUILLER POUR SURVIVRE ET ELEVER SES ENFANTS.

LES VEUVES ET LES ORPHELINS SUBISSENT DES SOUFFRANCES ATROCES. ELLES SONT, PSYCHOLOGIQUES, MORALES, ET MEME PHYSIQUES.

LA SEULE ISSUE QUI LEUR RESTE C’EST DE S’ABANDONNER AU SEIGNEUR.

NE DIT-ON PAS QU’IL N’Y A QUE DIEU POUR S’OCCUPER DES VEUVES ET DES ORPHELINS !!

JE L’AI EXPERIMENTE PERSONNELLEMENT.

C’EST AINSI QUE MAMAN JULIENNE FAIT PARTIE D’UN PETIT GROUPE DE VEUVES QUI DECIDENT D’ALLER A LA PAROISSE SAINT LAURENT DE BAFOU.

AINSI COMMENCE LE PRECESSUS DE LEUR CONVERSION A LA RELIGION CATHOLIQUE. ELLE S’INSCRIT DONC A LA CATECHESE AFIN DE DEVENIR CHRETIENNE CATHOLIQUE ROMAINE.

APRES UN AN ET DEMIE DE CATECHESE, ELLE RECOIT ENFIN LE BAPTEME LE VENDREDI 21 DECEMBRE 1956 DU PERE ROMAIN ALORS CURE DE LADITE PAROISSE. LA COMMUNION SOLENNELLE SUIVRA LE LENDEMAIN SAMEDI 22 DECEMBRE 1956.

MAMAN A LONGTEMPS SOUFFERT DE MALADIE DU DOS ET DES YEUX. ELLE A FINI AVEUGLE.

ELLE A PASSE LES DERNIERES ANNEES DE SA VIE A FOTO CHEZ MA PETITE SŒUR Mme WAMBA née CLEMENTINE YOTA, OU ELLE A ETE PRISE EN CHARGE SPIRITUELLEMENT PAR LE PERE TALLA CURE DE LA PAROISSE SAINT MATHIAS, AINSI QUE LES SŒURS ESPAGNOLES DE LA CONGREGATION « ROCIOMIRANDA » DIRIGEE PAR SŒUR MARIA ANTINIO. JE LEUR SUIS INFINIMENT RECONNAISSANT.

SENTANT LA MORT VENIR, MAMAN M’A CONVOQUE A FOTO IL Y’A ENVIRON 6 (SIX) ANS PENDANT QU’ELLE ETAIT ENCORE PARFAITEMENT LUCIDE POUR ME DONNER EN PRESENCE DE MA PETITE SŒUR Mme CLEMENTINE WAMBA, DES CONSIGNES TRES PRECISES RELATIVES A L’ORGANISATION DE SES OBSEQUES.

LE PROGRAMME QUE J’AI PUBLIE ET QUE VOUS AVEZ SOUS LES YEUX EST STRICTEMENT CONFORME AUXDITES CONSIGNES. CE N’EST PAS UNE INVENTION DE CHARELS RENE KONTELIZO. MA PETITE SŒUR Mme WAMBA AINSI QUE LE SUCCESSEUR DE MON GRAND PERE MATERNEL MOHSOBKITIO ICI PRESENTS NE ME DEMENTIRONT PAS.

ELLE A NOTAMMENT INSISTE SUR LES OBSEQUES CHRETIENNES ET LA GESTION DE SA TOMBE, EN ME DISANT NOTAMMENT « MON PERE, MOHSOBKITIO, TU ME CONSTRUIRAS UNE TOMBE EN BETON. ET LORSQU’ON M’AURA MISE EN TERRE, TU FERMERAS LADITE TOMBE ET TU PARTIRAS AVEC LA CLE. QU’ON NE TOUCHE JAMAIS A MON CRANE. SI UN MARABOUT OU UNE VOYANTE TROMPE UN JOUR UN DE MES ENFANTS OU PETITS-ENFANTS, TANT PIS POUR LUI ».

J’AI LA LOURDE CHARGE DE PASSER CE MESSAGE A MA PETITE SŒUR Mme CLEMNETINE WAMBA AINSI QU’A MES PETITS FRERES, EN ESPERANT QU’ILS AURONT LE SAGESSE D’ECOUTER MES CONSEILS.

PLUSIEURS PERSONNES M’ONT POSE LA QUESTION DE SAVOIR « QU’EST CE QUE LES OBSEQUES CHRETIENNES » ? J’AI ETE OBLIGE D’EXPLIQUER QU’ON COMMENCE A L’EGLISE ET ON TERMINE A L’EGLISE EN PRIVILEGIANT LES MESSES ET LES PRIERES. LORQU’UN PRETRE VIENT CELEBRER UNE MESSE DE REQUIEM DANS UN DOMICILE, C’EST UNE DEROGATION.

JE RENDS GRACE AU SEIGNEUR NOTRE DIEU QUI A TRACE LE CHEMIN DE MAMAN JULIENNE NGUEFACK SUR CETTE TERRE, EN LA COMBLANT DE NOMBREUSES GRACES ET BENEDICTIONS, CAR JE SERAIS INGRAT DE NE PAS LE RECONNAITRE ET DE LE DIRE : ELLE A EU UN DESTIN PARTICULIER.

LE SEIGNEUR A FAIT POUR ELLE DES MERVEILLES, SAINT EST SON NOM.

MAMAN « MA’AH NAH », VA ET QUE TON AME REPOSE EN PAIX DANS LA MAISON DU PERE ETERNEL.

QUE LE SEIGNEUR TOUT PUISSANT GUIDE VOS PAS SUR LE CHEMIN DE RETOUR DANS VOS DOMICILES RESPECTIFS.

JE VOUS REMERCIE UNE FOIS DE PLUS POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION.

LE FILS AINE DE MAMAN « MA’AH NAH ».

COMMANDANT CHARLES RENE KONTELIZO.

Vendredi 29 janvier 2016 

Levée du corps à l’Hôpital Départemental de Dschang

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Messe avec corps à l’Eglise de la Paroisse St Mathias de Foto

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Transfert du corps à la résidence du Cdt KONTELIZO à Ntsingbou (Bafou)

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Lamentations sur la grande cour familiale Kem Loh Bavoua

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Grande veillée

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Samedi 30 janvier 2016 

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Procession des gendres

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Transfert du corps à l’Eglise de la Paroisse St Laurent de Bafou

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Messe de requiem

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Témoignages sur la grande cour familiale

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Inhumation

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Lamentations

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Arrivée du Roi des Bafou, Na’ah Temah Fo’o Ndong Victor KANA III

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Début des funérailles

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Collations

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