Le patriarche TEPA Léonard s’en est allé sans fanfare ni trompète
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- Publié le jeudi 14 avril 2016 09:46
- Écrit par GMN
Après 81 ans de vie paisible, Papa TEPA Léonard a tiré sa révérence le 17 mars 2016 après juste un jour de maladie. Les membres de la famille du défunt affirment que le Seigneur a exhaussé le vœu de ce dernier car il n’avait jamais souhaité séjourner pour longtemps dans un centre hospitalier. C’est donc à la veille de la célébration de la Pâques que le Seigneur a rappelé à lui ce chrétien Catholique pratiquant.
Bien que Papa TEPA ait atteint cet âge, la séparation brusque a donné l’impression à certain que le défunt mourait à la fleur de l’âge, compte tenu de la façon donc les uns et les autres exprimaient leur tristesse à travers les pleures et les larmes. Le plus âgé jusqu’ici de la famille Mo’oh Dipa venait ainsi de partir, symbole d’une génération dans la grande famille Menkem Sa’a à Sessa’a Djiomock. Malgré la désolation, le reste de nourriture préparée par le défunt le jour précédant son décès a servi à l’accueil des premières personnes qui sont arrivées au domicile familial au quartier Sa’akiah à Sessa’a Fotsa dans le groupement Bafou.
Est-il encore besoin de parler du déroulement des obsèques de ce patriarche ? Disons tout simplement que le programme qui devient presque classique pour les obsèques à Bafou a été respecté. La messe n’a pas été célébrée par un prêtre juste à cause de la date des obsèques qui coïncidaient avec le week-end pascale. Pour le reste on a retenu des témoignages que le défunt était d’une humilité légendaire, Mo’oh Tessong, Mo’oh Wassiman, Monsieur Léon…, tels sont les noms par lesquels on l’appelait très affectueusement. Blanchisseur de profession, il avait livré les derniers vêtements justes quatre jours avant sa mort.
Dans l’ensemble la grande famille Menkem Sa’a s’est mobilisée, avec les présences de Fo’o La’a-chui DJOUAKA Henri, de Megni Anna AGHOKENG Régine, du Proviseur DONFOUET Michel, …, pour réserver un au revoir digne à ce patriarche qui était pour la famille un apôtre du pardon, de la réconciliation, bref de la paix. Pour continuer cet œuvre, le défunt a passé le témoin à son fils SOBJIO Jean Bernard, qui a été unanimement accepté par tous ses frères et sœurs.
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