Comités locaux de développement : l’exemple de Djiomock du Village Menguem

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Publié le mercredi 3 août 2011 15:48

Créé il y a un quart de siècle et malgré de brèves périodes de somnolence, le laboratoire du développement de ce village affiche aujourd’hui plusieurs réalisations à son actif.

L’instance de réflexion et de discussion qu’est le congrès met sur pied les grands projets du comité de développement. Toutefois avant d’entamer les grands chantiers, l’objectif principal est « de prendre conscience, de se réunir pour travailler afin de participer au développement du village dont nous sommes les principaux bénéficiaires. La culture de la solidarité entre frères et sœurs découle également de cette prise de conscience », explique le Pr Jean Louis DONGMO.

Cette étape franchie, les dignes fils de Djiomock ont mis leurs efforts à contribution dans différents domaines pour améliorer leurs conditions de vie. Depuis la création du congrès du comité de développement, la liste des réalisations n’est pas exhaustive. La création et l’entretien de voies de communication que sont les routes occupent une place importante. Du pied de la légendaire colline de pierres « Lekouet Mêboukem » à l’embouchure qui mène à Ndouzem (sur l’axe Bafoussam-Dschang), soit une distance d’environ 3 km. Le traçage de cette route et bien d’autres routes a allégé les souffrances des populations. Aujourd’hui, l’enclavement est un souvenir lointain même si ces tronçons nécessitent un entretien suivi en raison des intempéries et du passage régulier des camions de pierres qui les détériorent constamment.

L’électricité n’est pas en reste. C’est aujourd’hui effectif. Il en est de même de  l’eau avec la présence du forage. En éducation, une école maternelle a été construite, la réfection des salles de classes est régulière et les jeunes bacheliers sont pris en charge par le chef Fozang Menguem en  personne depuis 1995, soit environs 2 500 000 FCFA en une année. Sur le plan économique, un poste agricole a été ouvert par l’entremise des fils Djiomock. Poste agricole sur lequel repose aujourd’hui tous les espoirs car l’un de ses objectifs  est d’occuper les jeunes non-scolarisés aux activités autres que l’exploitation de la carrière.

Les pères fondateurs ont donné le ton à la création. Aujourd’hui, les fils suivent avec beaucoup d’engouement et toujours en l’esprit le bien être de tous. En perspective, des projets importants sur la table avec des manœuvres confiants, pleins d’optimisme et le regard tourné vers l’avenir, un avenir radieux pour ce village du groupement Bafou.

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