Déroulement des obsèques de Mo’oh Za’ah TEDONG TSOPNA NGUEPI Thadée
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- Publié le samedi 29 décembre 2012 11:54
Le quartier Mbiih par Bassessa a accompagné à sa dernière demeure Mo’oh Za’ah TEDONG TSOPNA NGUEPI Thadée dit « Mozart » les 14 et 15 décembre 2012.
La vie de l’homme
Mo’oh Za’ah né en 1923 est décédé le 29 novembre 2012 des suites d’une longue maladie. Il était chrétien et marié à l’église catholique. Par la suite, il est devenu polygame de plusieurs femmes. Au moment où il libère la scène de théatre qu’est la vie, il laisse une veuve avec plusieurs enfants, petits-enfants et arrière petits enfants. Il fût tour à tour commando, cuisinier et blanchisseur à YAMSSOUKI, à la DIBAMBA par Edéa et par la suite planteur à son retour au village. Il était membre de plusieurs associations dans le groupement Bafou et a assuré l’intérim du chef du quartier Mbiih II de 1976 jusqu’au passage du témoin à l’actuel chef de quartier. Il est à noter que Mo’oh Za’ah dit « Mozart » était le principal conseiller de Fo’o Lo’o.
Les obsèques de Mo’oh Za’ah
A la suite des veillées qui se déroulaient au domicile du défunt, la journée du 13 décembre 2012 a été marquée par la levée de corps à la morgue de l’Hôpital de Dschang où personne ne pouvait retenir les larmes de la veuve et des enfants de Mo’oh Za’ah. Après un défilé motorisé dans les artères de la ville, le cortège s’est dirigé vers le domicile du défunt sous les flonflons de la fanfare. Les lamentations ont pris fin le 14 décembre 2012 après la descente de la longue file des gendres du défunt. Sous le regard bouleversé de Mo’oh Sob GUIMAPI et de Fo’o Lo’o, diverses personnalités sont venues soutenir dans cette dure épreuve, la progéniture de Mo’oh Za’ah disséminée aux quatre coins du monde. Une messe a précédée la longue série de témoignages au cours desquels les différents orateurs sont revenus sur la maladie du défunt et ses qualités de bon conseiller. Après l’absoute, l’inhumation a suivi dans la stricte intimité familiale.
Le nouveau visage de Mo’oh Za’a
Mo’oh Za’ah n’est pas mort, il a juste changé de visage. C’est ainsi que pendant que les derniers convives se restauraient les cris et les youyous se sont élevés de la cour familiale. La raison ? Mo’oh Za’ah avait comme Jésus Christ ressuscité et était parmi ces enfants. Il s’agit de Ma’a Messob KITIO Sévérin qui devra encore porter le titre Mo’oh Za’ah pour diriger la grande famille. Monsieur KITIO Sévérin entre dans le cercle restreint de ceux ont hérité de leur mère et de leur père. Porté en triomphe par ces frères et sœurs, le nouveau Mo’oh Za’ah est reconnu pour sa générosité et son appui multiforme pour le développement de sa famille et de Bafou en général.
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