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POURQUOI LA SUCCESSION DU REPRESENTANT DU CHEF BAFOU RETARDE-T-ELLE TANT A DOUALA ?

 

Le Chef Supérieur Bafou, Sa Majesté Fo’o Ndong Victor KANA III, est un chef dynamique, humble et très attaché à sa communauté où quelle se trouve. Ses représentants existent partout où une forte communauté Bafou se trouve.

              

    

Mais, la grande question aujourd’hui à Douala est de savoir pourquoi il n’est pas représenté depuis la disparition en 2007 de FO’O DONGMO Jean-Pierre, ancien chef de la communauté ?

Ce problème de la chefferie a fait couler beaucoup d’encre et de salive et continue d’alimenter les conversations au sein de la communauté Bafou de Douala.

Pour éclairer le peuple, une équipe de reporters de www.Bafou.org est allée sur place rencontrer certains responsables des sous-familles dont nous vous livrons ci-dessous quelques réflexions recueillies à chaud.

 Nous avons rencontré les chefs Fo’o Sessa Menguem II de Douala, Fo’o Ntsingbeu de Douala, Nkem Mbeng de Douala, Mêfo’o-Ndong (Reine Mère Bafou) de Douala et Fo’o Nziih de Douala, tous membres du Aka’a de la chefferie Bafou à Douala.

D’après eux, c’est juste un problème de mandat qui se pose. Sa Majesté Fo’o Ndong Victor KANA III, aurait demandé à ce que ses représentants soient désignés pour un mandat de 5 à 7 ans renouvelable.

C’est donc peut être cette idée émanant de la plus haute autorité de Bafou qui serait la cause du retard dans l’élection d’un nouveau chef à Douala. Les responsables de famille ci-dessus cités, qui ne sont que les porte-parole des populations qu’ils représentent et bien d’autres trouvent cette approche peu logique.

En effet, à l’image de la chefferie traditionnelle au village, on ne devrait pas fixer de mandat pour les chefs de communauté. En plus, 5 ou 7 ans de mandat serait trop court pour qu’un chef puisse bien connaitre et maitriser toute sa communauté pour y mener des actions d’envergure.

Enfin, quand ce mandat sera terminé, que deviendra l’ancien chef ? Comment devra-t-on désormais l’appeler ? Quelle place aurait-il dans le protocole local ? Avec cette façon de faire, il y aurait fatalement une pléthore de chefs qui viendrait ajouter davantage de désordre dans le paysage des titres plus ou moins justifiés qui foisonnent à Douala et qu’on a tant décrié.

Compte tenu de ce qui précède, les personnes ci-dessus citées pensent qu’un chef devrait être désigné à vie mais avec, autour de lui, des garde-fous constitués de conseillers devant contrôler ses actions et au besoin, le sanctionner pour éviter toute dérive.

Nous avons par ailleurs eu à faire des enquêtes auprès de simples membres de la communauté Bafou de Douala, pour la plupart membres du Cercle Culturel Bafou. Ils se sont également exprimés en toute sincérité. Ceux-ci pensent que la limitation de mandat est une bonne chose parce qu’elle limiterait le laxisme du chef ; l’obligerait à être dynamique et surtout ambitieux pour le bien-être de sa communauté.

Pour eux, un mandat ne poserait même pas de problème parce que le représentant du chef n’est qu’un messager.

A ce stade de la réflexion, un problème de compréhension se pose : La personne à désigner est-elle « le représentant », le « chargé de mission » ou « l’ambassadeur du chef supérieur » auprès de la communauté ? Ou alors, est-il le « chef de la communauté »,  porte-parole de ses frères et sœurs auprès du Chef Supérieur ? Dans ces deux hypothèses, il devrait, dans le premier cas, être choisi par le chef lui-même qui aura la latitude de mettre aussi fin à ses fonctions. Dans le deuxième cas, seule la communauté peut lui faire confiance, définir les contours de son mandat et lui retirer cette confiance s’il s’écarte du cahier de charges qui lui a été assigné au départ.

Le débat reste ainsi ouvert à tous les Bafou pour clarifier les notions de « chef de la communauté » et de « représentant du chef » et permettre la sortie de cette crise qui prévaut à Douala et peut-être ailleurs dans d’autres communautés Bafou./-

 

MEFO’O-NDONG DOUALA KINKEN Hélène

MEFO’O-NDONG DOUALA KINKEN Hélène 

 
 

  FO'O NTSINGBEU DEMANOU Mathias

FOO NTSINGBEU

DEMANOU Mathias  

FO'O SESSA MEGUEM II KEMJIO NGUIMJEU Etienne  

FOO  SESSA MEGUEM II KEMJIO NGUIMJEU Etienne

 

  NKEM MBENG KENFACK Etienne

 KEM MBENG KENFACK Etienne

  FO’O NDZIIH DONFACK Fabien

  FO’O  NDZIIH DONFACK Fabien

  
   
 


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