COMMUNAUTE BAFOU DE NKONGSAMBA
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- Publié le jeudi 13 août 2009 17:56
La fête de l’unité entre les membres de la communauté Bafou de Nkongsamba s’est tenue le 02 Août 2009 dans leur foyer culturel. Cette fête fait suite aux malentendus qui se sont enchaînés dans la communauté Bafou de Nkongsamba après les élections du nouveau chef de la communauté. |
La cérémonie a débutée aux environs de 16 h 00 avec l’arrivée du Chef de la Communauté Bafou de Nkongsamba, Fo’o FOUENANG Christophe et sa suite (les envoyés spéciaux de sa Majesté Fo’o Ndong Victor KANA III : Manfo ZEBAZE Fabien et Moho Tedong DONGMO Jean ; le Chef de la Communauté du NDE à Nkongsamba). Après leur accueil et installation à la tribune d’honneur s’en est suivi une courte prière et l’exécution du chant de gloire Bafou.
Le Président du Comité d’Organisation, M. TEGONO dans son allocution de bienvenu a remercié l’assistance d’avoir répondu présent pour cette fête de réconciliation qui marque le nouveau départ de la communauté Bafou de Nkongsamba. Les orateurs du camp de l’opposition comme ils le disent, qui ont pris la parole, ont apprécié la stratégie du chef de la communauté de revenir sur des meilleurs sentiments pour enfin susciter l’unité de la Communauté Bafou de Nkongsamba, puisqu’un proverbe Bafou dit « c’est lorsqu’on est nombreux qu’on chante ». Le linge sale s’étant lavé en famille et actuellement la communauté s’unit comme un seul homme pour le grand bonheur de Bafou. La jeunesse (JESCOBA) Bafou a été représentée par son Président National Prince KANA Désiré qui, dans son mot, a félicité la communauté d’être revenu dans les meilleurs sentiments. Il a par ailleurs exhorté les parents de mettre sur pied la section JESCOBA de Nkongsamba, de participer au trentenaire de la JESCOBA qui aura lieu du 11 au 23 Août 2009.
Prenant la parole, le Chef de la Communauté du NDE à Nkongsamba (Chef FERE, invité du chef de la Communauté Bafou de Nkongsamba) a apprécié la diplomatie qui a été effectuée pour rétablir l’unité dans la communauté Bafou de Nkongsamba. Comme il l’avait promis, il a offert à cette occasion le dispositif de sonorisation du foyer qui s’élève à plus de 350 000 Fcfa afin d’encourager les talents des filles et femmes Bafou dans le domaine de la musique et de la danse. Cette donation n’a pas laissé les femmes indifférentes, elles ont tout de suite animée la salle par des chants de remerciement en faveur du donateur.
Les émissaires de sa Majesté Fo’o Ndong Victor KANA III, Manfo ZEBAZE fabien et Mooh Tedong DONGMO ont transmis les félicitations de la Chefferie Supérieure de Bafou, pour cette remarquable initiative de réconciliation et de paix.
Pour Mooh Tedong DONGMO qui a vécu à Nkongsamba, il a tenu à venir vivre cette cérémonie de réconciliation des Bafou. Il a rappelé qu’il ne manquerait de revenir.
Le mot du Chef de la Communauté a été prononcé après une minute de silence en mémoire de ceux qui nous ont précédé jusqu’à ce jour. Dans son allocution le Chef a commencé par remercier le Président du Comité d’Organisation, M. TEGONO Bernard ; l’adjudant TIEMENI ; tous les jeunes et les femmes qui ont préparé cette journée. Il a rappelé le statut du Chef FERE qui est le Représentant du Chef Supérieur Bazou à Nkongsamba et le Chef de la Communauté du Ndé à Nkongsamba. Il a remercié le Président du CEBAN Tegni TSAFACK et reprécisé le protocole traditionnel lors des cérémonies et enfin salué les Ma’a. La présence du Président National de la JESCOBA doit nous motiver à créer la JESCOBA à Nkongsamba a-t-il dit au parent, et la parole a été donnée à l’émissaire de www.bafou.org pour une brève présentation dudit site. Pour terminerai son propos le Chef de la Communauté Bafou de Nkongsamba a demandé aux Moho Fo’o, aux Ma’a et aux élites de le soutenir pour assumer cette lourde charge. « Je suis disposé à travailler avec tout le monde et s’il arrive que je trépasse à cause d’un Bafou, c’est que je suis entrain de partir dans la joie », a-t-il martelé. Les femmes ont préparé un chant de bienvenu, d’amour et de tolérance à l’attention des Chefs du groupement Ndé de Nkongsamba et du Chef Bafou de Nkongsamba, du président du CEBAN, du président du FOBAN pour sceller l’unité de ce jour.
Après les discours ponctués par des chants des femmes, un buffet préparé par les jeunes et leurs épouses ont apaisé chaque Bafou présent au foyer. La cérémonie s’est achevée par une soirée gala.
Interview du Chef de la Communauté Bafou de Nkongsamba Fo’o FOUENANG Christophe
Depuis quand êtes-vous à la tête de la communauté Bafou de Nkongsamba ? J’ai été officiellement installé comme Chef de la Communauté Bafou de Nkongsamba le 10 mars 2007. |
La communauté de Nkongsamba est reconnue, car les élections ont été supervisées par le sous préfet et nous avons une autorisation d’exercer en toute tranquillité. Parlant du mandat, nous allons nous plier aux résolutions des forces vives Bafou qui ont eu lieu le 13 mai 2006 ou le mandat des chefs de communauté est prévu pour cinq (05) ans. Et, sa Majesté a donné trois (03) mois pour les communautés qui ont déjà dépassé ce délai pour organiser les élections. Nous allons à Nkongsamba respecté le délai prescrit par sa Majesté, ce qui veut dire que mon mandat expire en 2012.
Comment est organisée la communauté Bafou de Nkongsamba ?La communauté Bafou de Nkongsamba aujourd’hui est une continuité de ce qui a toujours été, dont, à la tête de la communauté il y a un chef de la communauté accompagné par les notables et les reines (Ma’a) qui se regroupe dans le AKA’A. Le deuxième organe est l’association des présidents et présidentes des réunions et associations (34) c’est un organe assez fort dans la gestion de la communauté. Et, le troisième organe est constitué des associations (Cercle des Elites Bafou de Nkongsamba (CEBAN), AJEBAN, …) et réunions.
La JESCOBA n’est plus présente à Nkongsamba, mais à la prochaine rentrée nous allons la faire renaitre. L’ordre de préséance dans la communauté Bafou de Nkongsamba est le suivant : Le chef de la communauté --- son prédécesseur --- le patriarche (Papa Mi) --- Meskeng Fo’o (Moho Loung, Moho Banga…), les Ma’a suivi des élites.
Faites nous un historique des chefs qui vous ont précédé ?M. NGUEPI Emile, Tegni Raphaël, sont les pionniers qui ont regroupé les Bafou de Nkongsamba sans avoir la casquette de chef. Après eux, Papa TSAFACK Edouard, Fo’o farmboy ont continué de diriger respectivement les Bafou jusqu’au début des années 1980. Fo’o Tsopgny Fabien a pris le trône et passé plus de 20 ans de reine jusqu’aux élections qui ont eu lieu à juin 2006. Et actuellement, c’est moi Fo’o FOUENANG Christophe qui est là pour un mandat de cinq ans. Il faut retenir qu’à Nkongsamba aucun chef n’est mort avant qu’on fasse les élections pour son successeur. Les autres communautés doivent prendre exemple sur nous, si quelqu’un veut un titre de notabilité qu’il aille le prendre au village.
Quel bilan faites-vous de votre prédécesseur ?Pour le bilan de mon prédécesseur, il n’y a que lui pour le faire car il est encore vivant et vous pouvez vous rapprocher de lui.
Quel est votre plan d’action à la tête de la communauté Bafou de Nkongsamba ?J’ai décidé de me porter candidat aux élections de chef de la communauté pour plusieurs raisons qui concourt à mon plan d’action :
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- Montrer à chaque Bafou partout où il reste d’être un vrai Bafou ;
- Prophétiser la doctrine de la chefferie Supérieur Bafou ;
- Consolider l’unité de Bafou à l’extérieur comme l’intérieur (comme le cas de Batsingla, …)
- Soutenir le développement de Bafou à l’extérieur comme à l’intérieur pour l’insertion des jeunes Bafou ;
- Insister sur nos traditions et parler la langue YEMBA.
- Encourager les jeunes couples qui se forment dans ma communauté en leur donnant une somme de 50 000 Fcfa dès que je suis informé.
Il faut savoir que lorsqu’on parle du Chef, on parle de son peuple. C’est le deuxième organe, les Ma’a et les élites qui m’accompagnent dans ma lourde tâche. Pris individuellement se sera restreindre le nombre, car moi je privilégie ceux qui donnent les bons conseils. Je n’aime pas le commérage.
Quelle est la place de la jeunesse dans votre communauté ?Je déplore qu’à Nkongsamba depuis plus de quinze ans il n’y ait pas de réunion de la JESCOBA, suite au départ de certains pionniers. Cette carence a entraîné la création de l’Association des Jeunes Bafou de Nkongsamba (AJEBAN), que j’ai rencontré plus de huit fois pour les soutenir. Le véritable problème qui se pose est celui de la durée de fonction de la personne qui sera le président des jeunes. Il faut savoir qu’ici il n’y a pas d’institution supérieure, chaque jeune doit à un moment partir pour continuer ses études ailleurs. Ce qui nous contraint à préparer constamment un président des jeunes.
La JESCOBA fête son trentenaire, comment est ce que la communauté Bafou de Nkongsamba se mobilise ?On ne peut pas ne pas avoir la JESCOBA et vous nous demandez comment on se prépare. La JESCOBA étant représentée presque partout dans le Cameroun, je souhaite que pendant la fête du trentenaire que ma communauté soit représentée.
Comment votre communauté prépare-t-elle le festival culturel Bafou LEMOÛ 2009 ?Si par mégarde cette question était omise, je vous l’aurais rappelé parce que la fête de l’unité qui a eu lieu était un préalable pour la préparation du festival LEMOÛ dans la communauté de Nkongsamba. On ne peut pas être entrain d’aller au village pour le LEMOÛ alors qu’ici on ne s’entend pas. L’unité de la communauté de Nkongsamba est le premier acte de l’organisation de LEMOÛ, le deuxième acte est de rassembler les autres communautés du département du Moungo parce qu’actuellement je suis le seul chef installé (le Moungo doit allouer plus de 3 000 000 Fcfa pour l’organisation de LEMOÛ). Si en allant à LEMOÛ un Bafou n’est pas informé, le festival perdra sa valeur. A cet effet, je dois me réunir avec les chefs des communautés Bafou de Melong, Baré, Manjo, Loum, Penja, Djombé, … dans un bref délai à Melong pour la préparation et la contribution du Moungo au festival culturel LEMOÛ.
Comment avez-vous accueilli le poste de président de la commission santé de la fête LEMOÛ ?
Ce n’est pas ma nouvelle, c’est celle de Bafou de Fo’o Ndong Megang. J’ai accueilli aussi simplement, ce n’est pas une nomination mais plutôt une tâche qu’on me donne. Lorsque tu as une telle tâche, tu ne peux que te battre pour sa réussite. Je suis certes le président de la commission santé, mais le travail revient à tous les fils et filles Bafou exerçant dans le domaine de la santé parce que tout le monde ne peut pas être président. Pour les grandes villes comme Yaoundé et Douala, j’ai instruit à mes collaborateurs de décentraliser leur travail afin de toucher le plus grand nombre et susciter leur adhésion. Mon représentant à Yaoundé c’est M. KANA Maurice qui doit organiser tout ce qui relève de la santé à Yaoundé. Je souhaite que cette fête nous permette à terme de recenser tous les Bafou qui font dans la santé. Avant la fête, il faut une campagne de sensibilisation des populations sur l’hygiène et salubrité dans chaque quartier afin que chacun puisse mettre la propreté devant sa concession, à l’issue de laquelle on pourra primer le quartier le plus propre de Bafou si le temps nous le permet. La propreté est le premier acte de santé des populations.
Avez-vous un traitement de faveur pour les Bafou dans votre centre ?
La Fondation Médicale FOUENANG a plusieurs services : dentaires, kinésithérapie, médecine générale. Les grandes faveurs que nous offrons aux Bafou et aux restes des bamilékés (représentant de la communauté Bamiléké) du département sont les consultations gratuites, le non paiement des salles d’hospitalisation, la réduction des heures d’attentes. Si ce n’était pas le cas, c’est qu’ils se seraient déjà plaints. Il n’y a qu’eux pour témoigner car mon argent c’est l’argent du peuple et pour cela, je ne peux pas dire que j’ai de l’argent.
Mot du chef de la communauté Bafou de Nkongsamba à l’égard de sa communauté :
Comme je l’ai dit dans mon discours la première chose que nous devons prôner, c’est l’entente qui est le moteur du développement Bafou. La deuxième chose c’est que, les Bafou de Nkongsamba sachent qu’il y a un chef supérieur et des représentants. Les Bafou ne doivent pas s’amuser avec la personne du Roi, et si quelqu’un veut voir le Roi, il peut passer par ces représentants déjà qu’on ne voir pas le Roi à tout moment. La troisième chose c’est un devoir envers ma communauté, celui de les unir dans la paix et l’amour pour le développement de Bafou.
Mot du chef de la communauté Bafou de Nkongsamba à l’égard des Bafou :
Je pense que ceux qui s’amusent avec le Chef, essayent de se regarder eux-mêmes pour outrepasser l’autorité du Chef Supérieur ou de ces représentants. Ce qui se passe à Douala actuellement sur la succession de Fo’o DONGMO Jean Pierre a été clarifié par les textes des forces vives Bafou sur la question du mandat des représentants du chef dans chaque communauté. Si certains gens veulent empiéter aux textes des forces vives qu’ils attendent le prochain conseil pour demander l’amendement de ce texte. Un représentant est un éclaireur et non un notable. C’est sensiblement le cas à Yaoundé, j’ai dis à mon collaborateur que si son mandat a expiré qu’il organise les élections sans crainte. J’estime que le cas de la communauté de Kumba est un exemple pour nous autres parce que Fo’o NGASSAM règne avec dextérité. Il faut dire que lorsqu’un représentant est élu par le peuple, ce peuple l’écoute et le soutien dans sa mission. Je souhaite que tous les représentants du chef puissent suivre la ligne éditoriale de la culture Bafou éditée lors du conseil des forces vives. Je demande à la jeunesse d’avoir l’esprit critique et de faire violence à tous ceux qui ne veulent pas le développement de Bafou.
Je remercie les jeunes de www.bafou.org d’avoir pris l’initiative de promouvoir le dialogue social et le développement de Bafou. Internet est un outil très puissant pour véhiculer les informations et discuter sur les thèmes de développement. Il faut que tous les Bafou s’y habituent surtout les jeunes qui ont encore beaucoup à apprendre. |
Impression du Président du Cercle des Elites de Bafou de Nkongsamba (CEBAN) M. BOUNGO Je vous remercie de me donner la parole. Nous sommes ici aujourd’hui parce que nous ne voulons plus rester dans la discorde. C’est que nous avons voulu que les Bafou de Nkongsamba vivent dans l’amour comme partout ailleurs. Je vous remercie comme vous êtes venus nous soutenir. Je dirai comme nos ancêtres, que chacun à son niveau construit son village. |
| Impression de la présidente des femmes Bafou de Nkongsamba Je m’appelle Mme KENGNE née NGUOAJIO Véronique, je suis agent des Postes et Télécommunications et receveur bureau de poste de Melong. Nous sommes réunis ce jour parce que certains problèmes ont marqué la communauté Bafou de Nkongsamba pendant un bout de temps. On sait généralement que la maison ne brûle pas avec des gens de valeur à l’intérieur, et chaque fois on se demande que faire pour que les choses aillent pour le mieux. Et, on ne peut pas être les enfants d’une même femme et attendre qu’un étranger vienne résoudre nos divergences. Nous nous sommes regroupés pour trouver un compromis pour vivre en concordance comme avant. La situation s’est décantée par la grâce de Dieu, c’est pourquoi nous nous regroupons ce jour pour dire merci à Dieu d’avoir exhaussé notre prière d’unité, d’amour et d’entraide. On peut dire que le problème est résolu parce que les deux partis en conflit sont dans le foyer pour fêter ensemble. La majorité des personnes qui ont pris la parole était dans le camp opposé au chef et comme nous nous retrouvons ensemble entrain de manger dans le même plat c’est que le problème est résolu. Et, nous nous sommes arrangés à ne pas appeler les gens de l’extérieur comme la JESCOBA, mais comme notre chef est assez intelligent il l’a fait et plus encore il a invité le représentant du chef Bangangté qui a profité pour nous donner un micro et des baffles. Il nous l’avait promis depuis et c’est le jour de réconciliation qu’il nous le donne c’est un signe d’unité venu de l’extérieur. Nous sommes ici ce jour pour fêter l’amitié, dont actuellement si quelqu’un a un problème nous saurons que c’est le problème de tout le monde. Comme nous sommes là un Bafou vient de mourir, nous l’avons mis à la morgue et nous allons organiser ces obsèques comme jadis, même au village. |
Nous remercions www.bafou.org parce que nos enfants qui sont à l’étranger doivent voir comment nous construisons notre groupement à travers le site.
Impressions du président du Foyer Bafou de Nkongsamba (FOBAN) Je m’appelle Tegni TSAFACK, nous sommes ici au foyer pour manifester l’aboutissement d’un processus de réconciliation des Bafou de Nkongsamba qui a commencé il y a de cela deux (02) mois. Certes on n’a pas atteint nos objectifs, mais déjà en bonne voie. Pour la situation du foyer, il n’y a pas de problème car on a construit ce foyer avec l’aide de toute la communauté. Pour ce jour, tout revient au chef s’il veut nous allons rester sans problème et nous allons revenir à des meilleurs sentiments, surtout s’il a de l’attention pour nous autres. Que tout les Bafou de Nkongsamba fassent l’effort de parler d’une même voix et de s’aimer comme des vrai Bafou. Qu’on arrive plus au niveau où lorsque tu salueras ton frère Bafou, qu’on ne se demande plus de quel camp tu es, du nouveau chef ou celui de l’ancien. On reste maintenant dans ce monde avec la sagesse, que celui qui peut aider son frère le fait avec amour. Je vous remercie et bon vent. |
| Impressions d’un Mooh Fo’o (Mooh LOUNG Jean) Je suis Mooh LOUNG Jean de Nkongsamba et j’ai déjà fait quarante ans dans cette ville. Mes impressions pour cette journée sont celles d’un homme qui a espoir et qui est heureux. Ce village a été regroupé par nos pères suite à beaucoup de sacrifice. Cette journée pour nous est sacrée dans la mesure où nous nous sommes posé la question de savoir comment faire pour rester en harmonie. On a trouvé cette journée pour exprimer les bonnes choses qui existent entre nous dans la ville de Nkongsamba. Il faut savoir que seules les bonnes choses regroupent les gens, on ne perd pas lorsqu’on fait les bonnes choses. Nous avons dit aux jeunes qu’ils sont le fer de lance de Bafou, c’est ainsi que l’organisation de la fête leur a été confiée et que s’il manquait quoi que ce soit nous sommes là pour les aider. Je souhaite que les Bafou restent en harmonie, s’aiment et s’entraident. Quand j’arrivais ici mes parents comme Papa Pi, Tegni Raphaël, Fo’o Tegni Farmboy vivaient en harmonie. Je dis, on ne peut rien gagner dans le désordre, mais dans l’entente on gagne toujours. |
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