Naissance de la Paroisse Saint-Laurent de Bafou
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- Publié le mercredi 9 juin 2021 13:13
- Écrit par Moho-Lekouet Donkeng Cosmas, El Porompompero
A l’occasion du 70e anniversaire de la Paroisse Saint-Laurent de Bafou, il serait de bon ton de faire un flash back sur la création de cette institution de l’église catholique romaine. L’histoire de cette structure est d’une richesse avérée. Richesse rehaussée par le mythique collège éponyme qui a formé de nombreuses élites du Cameroun d’hier, d’aujourd’hui et encore de demain. Richesse également tributaire de l’action sur le terrain des religieuses de la Congrégation des Filles de la Sainte Famille de Bafoussam qui ont œuvré et continuent leurs services à travers les tâches d’apostolat divers. L’auteur des lignes ci-dessous n’est pas un membre du clergé local et encore moins un historien. Il est juste un ancien élève de l’école primaire d’abord, puis du collège créés dans cette paroisse. Sa formation à l’école primaire (7 ans) et audit collège (7 ans) où il a même été professeur (1 an) ont ouvert la porte à sa fréquentation des personnes qui animaient l’Eglise et ses différentes structures. Comment est née la paroisse Saint Laurent de Bafou ? Voici une esquisse de réponse qui pourrait être complétée par les contributions de personnes bien plus avisées.
Au commencement, il y avait les postes de mission.
Les missionnaires blancs, à leur arrivée dans notre pays, se sont rendu compte que les populations du pays Bamiléké étaient toujours regroupées autour d’un chef et construisaient leur vie autour de celui-là qui incarnait dans la société traditionnelle les pouvoirs exécutif, judiciaire et religieux. Le respect que l’homme Bamiléké avait pour son chef était tel que ces étrangers ont trouvé nécessaire et même important de passer par les chefs pour parvenir plus facilement à évangéliser les hommes. Dans le cas de Bafou qui nous intéresse, disons déjà que la porte d’entrée du christianisme chez nous était la Mission de Dschang, qui peut être considérée comme la maison-mère.
Cette mission a été fondée en 1910 par les Allemands de la Congrégation des Pères Pallotins installés à l’époque à l’actuelle paroisse du Sacré-Coeur. A l’origine, cette mission couvrait plusieurs départements de la Région de l’Ouest (Menoua, Bamboutos, Mifi, Haut-Nkam et Ndé). La Menoua comptait de nombreux villages les uns plus peuplés que les autres. Pour encadrer ces populations, les missionnaires ont pensé à créer des postes de mission avec, autour d’eux, des postes satellites.
A Bafou, il y a eu les 5 postes secondaires suivants :
- Mission de Pi’ih à Nkoho. Une église y fut construite en 1920 à la demande des chefs des villages Nkoho, (Philippe Lachio) et Bassessa Fombet, (Keumo David). Quelques années plus tard, le chef Keumo trouvant que l’église de Pi’ih était trop éloignée de son village proposa à son ami Lachio, la destruction de l’église initiale et le partage entre eux deux des matériaux de construction récupérés.
Ils avaient convenu que chacun rentrera se construire une case chapelle à côté de sa chefferie. Ainsi naquirent la mission de Fombet et celle de Nkoho qui peuvent être considérées comme les toutes premières assises du catholicisme à Bafou après la destruction de la mission de Pi’ih.
En 1921, le chef supérieur Bafou, Fo’o-Ndong Kana 1er, eut envie lui aussi d’avoir un poste de mission près de sa chefferie et en sollicita la création auprès des missionnaires de Dschang. La difficulté qui se signala pour lui fut le fait que la polygamie et certaines pratiques propres à la chefferie étaient en porte-à-faux avec la doctrine catholique. Un poste secondaire fut néanmoins, créé à Fo’o-Ndzong non loin de la chefferie Bafou sur le mamelon où se trouve l’immeuble baptisé Maison Blanche. Un an plus tard, ce poste de mission de Fo’o-Ndzong déménagea pour aller s’implanter à Balepouo avec pour premier catéchiste un homme originaire de Foreké-Dschang et appelé Lemeze’he Jacob. Lepouo à l’époque était « un no man’s land » et ses premiers occupants étaient originaires des cinq grandes zones géographiques de Bafou Mbeng, Ntsingfou, Nzinkop, Assessa et La’atsuet. Ils ont abandonné père, mère, oncles, tantes, etc… pour se mettre ensemble et créer une nouvelle famille dont la vie au quotidien était inspirée de la parole de Dieu.
Concernant ce poste de Balepouo ouvert en 1922, le Magistrat Kenfack Robert, un laïc engagé de la place, nous a informé que Balepouo était à la porte d’entrée de Bafou sur l’ancienne route nationale partant de Dschang pour Bafoussam. En raison de cette position stratégique, elle servait de mission principale à l’Eglise naissante à Bafou car le prêtre blanc en tournée pastorale à partir de Dschang y faisait sa base et c’est de là-bas qu’il partait à bord de son carrosse à motricité humaine, pour rencontrer le peuple de Dieu à Bakoko, Bagha, Bassessa Fombet et Nkack. La toute première école primaire de Bafou est celle de Balepouo créée en 1924 et où l’Evêque du tonnerre, Mgr Albert Ndongmo, avait fait ses premiers pas.
Trouvant la distance pour aller de Nkack à Balepouo trop longue, Manfo’o Nkack, frère aînée du chef supérieur Bafou sollicita la création d’une mission dans son quartier. Il en obtint l’accord mais faute d’espace disponible, cette mission dite de Nkack fut construite en 1935 plutôt au quartier Nzinkop plus proche.
En 1945, un autre poste de mission fut créé à Ntsingbeu sous l’inititive de Messa Nda Metangmo Daniel qui en fut d’ailleurs le 1er catéchiste. Ce poste, comme tous ceux cités plus haut dépendait de la Mission de Dschang. Plus loin vers le sud de Bafou, le poste de Baletet où avait exercé un certain Père Ravot sera érigé en paroisse en 1968 sous l’appellation Saint Nicolas de Flue.
Selon l’Abbé Chrysostome Dongmo dans une étude datée d’août 1991, c’est en 1925 que fut créé le poste de Bagha grâce à une donation de terrain que firent à l’Eglise le chef de quartier Manfo’o Gha Teigou Pierre surnommé Ôho-Vèh (déformation de "Ave Maria") pour sa dévotion à la Vierge Marie et le notable Tsitcha Sia Tiofack Jean encore appelé Wamba Ndeng-Sia, ayant servi comme catéchiste à Bansoa.
Naissance de la Paroisse Saint-Laurent de Bafou
La position de Bagha considérée comme centre d’une toile d’araignée qui couvrait Balepouo, Bakoko, Fombet et Nkack avait milité en faveur de sa désignation comme poste principal de mission. Il sera ensuite érigé en paroisse en 1951 damant ainsi le pion à Balepouo qui avait des ambitions bien pointues. L’architecture de l’église du poste de mission de Balepouo entièrement en blocs de pierres taillées en dit d’ailleurs long. Le Père Bader fut désigné comme tout premier curé de Bagha remplaçant l’Abbé Gilbert Nkwanou qui, venant de Fongo-Tongo, en avait déblayé le terrain.
Une question se pose sur l’origine et la justification du nom du Saint Patron de la Paroisse créée à Bagha. Ailleurs, nous avons constaté que la hiérarchie de l’Eglise avait l’habitude d’attribuer le prénom d’une personnalité locale à la paroisse en création. Ainsi, à Ntsingbeu, on a la paroisse Saint Daniel qui prend son origine en la personne de Messà Nda Métangmo Daniel le tout premier catéchiste. Ce papa, géniteur de Dr Metangmo Pierre-Marie, avait beaucoup œuvré pour l’implantation de l’église catholique dans cette partie de Bafou.
La paroisse Saint David à Fombet à Bassessa nous rappelle aussi que le chef de cette sous-chefferie s’appelait Keumo David qui a participé à l’éclatement du poste de mission de Pi’ih au profit de son village et du village de Nkoho.
Plus loin de nous à Fossong Wentcheng, nous avons la paroisse Saint René du nom du chef Fo’o Wentcheng Yemele René. A Bagha, le principe d’attribuer le nom du chef ou d’une importante élite du coin n’a donc pas marché. On se serait attendu à ce que l’appellation Saint-Pierre ou Saint-Jean soit attribuée à la Paroisse. Mais il n’en a rien été et nous ne savons pas pourquoi Saint-Laurent a pu damer le pion aux deux personnalités, Pierre Teigou Ohô-Vêh et Jean Tiofack, donatrices du vaste domaine occupé par la mission.
Création du doyenné
Jusqu’en 2015, la paroisse Saint Laurent de Bafou faisait partie intégrante du Doyenné de Dschang avec toutes les structures de l’Eglise du Christ qui est à Bafou, à Baleveng et à Bamendou. Grâce au Père Evêque Mgr Dieudonné Watio, elle deviendra Doyenné avec comme structures rattachées, les paroisses Saint Thomas de Baleveng, Saint David de Fombet, Saint Daniel de Ntsingbeu, Saint Nicolas de Flue de Baletet, et les postes de mission de Balepouo, de Nkoho, de Nzi’ih, etc… Le samedi 31 octobre 2015 fut choisi pour son ouverture et l’installation officielle de son tout premier Curé Doyen Tout comme l’Abbé Gilbert Nkwanou qui, pour la paroisse, fut remplacé par le Père Bader, l’Abbé Amédée Tarcisius Feudjio avait préparé l’arrivée du Doyenné mais c’est l’Abbé Ferdinand Nyonsse qui en sera le tout premier curé doyen. A travers la Sainte Bible, nous savons que Moïse avait aperçu la terre promise mais c’est Josué qui y a accompagné le peuple de Dieu.
A)- Animation de la Paroisse :
Le quotidien des prélats dans l’animation de la Paroisse à Bafou comprend l’annonce de la Bonne Nouvelle, la préparation spirituelle des chrétiens à l’obtention de divers sacrements.
Liste non exhaustive des prêtres ayant assumé les fonctions de curé.
N° |
Noms et prénoms |
Période |
Observations |
1. |
Père Bader |
1951-1955 |
|
2. |
Père Emile Romain |
1956-1957 |
|
3. |
Abbé André Tankou |
1958-1965 |
|
4. |
Père Antoine Tankwe |
Janv.-Août 1965 |
|
5. |
Abbé Jacques Kamgue |
1965-1966 |
|
6. |
Père Emile Romain |
1966-1972 |
|
7. |
Abbé Bernard Nkuissi |
1972-1976 |
|
8. |
Abbé André Segue |
1976-1978 |
|
9. |
Abbé Dieudonné Watio |
1978-1982 |
|
10. |
Abbé Augustin Sagne |
1982-1983 |
|
11. |
Père Léon Kamga |
1983-1984 |
|
12. |
Abbé Augustin Sagne |
1984-1986 |
|
13. |
Abbé Clément Attia Chuo |
1986-1988 |
|
14. |
Abbé Augustin Sagne |
1988-1990 |
|
15. |
Abbé Lazare Tatchum |
|
|
16. |
Abbé Jacques Tadjoua |
|
|
17. |
Abbé Lucas Tagoutsing |
2006-2012 |
|
18. |
Abbé Amédée Tarcissius Feudjio |
2012-2015 |
|
19. |
Abbé Ferdinand Nyonsse |
2015-2018 |
1er curé doyen |
20. |
Abbé Emmanuel Manfouo |
2018-.... |
2e curé doyen |
B)- L’œuvre d’éducation.
Mgr Albert Ndongmo de regrettée mémoire disait que "l’Eglise ne doit pas conduire les hommes au ciel comme si la terre n’existait pas". La Paroisse a donc mis un point d’honneur sur la formation des jeunes d’abord par l’ouverture des écoles au niveau primaire dans certaines localités du groupement. Sans être exhaustif, nous pouvons citer :
N° |
Ecoles |
Village ou quartier |
Année de création |
Ecole catholique de Balepouo |
Balepouo |
1924 |
|
Ecole catholique de Bakoko |
Nkoko |
1936 |
|
Ecole catholique de Fombet |
Fombet |
1936 |
|
Ecole catholique de Bamelieu |
Bamelieu |
1939 |
|
Ecole catholique Saint Thomas |
Bagha |
1950 |
|
Ecole catholique de Sessa Fotsa |
Sessa Fotsa |
1957 |
|
Ecole catholique Sainte Raïssa |
Tsingbeu |
??? |
Au niveau secondaire, la Paroisse a marqué un grand coup avec le mythique Collège Saint-Laurent de Bafou créé en septembre 1958 par l’Abbé Thomas Ketchoua avec un effectif de 29 élèves seulement. Ce collège a connu ses années d’or dans les décennies 1970, 1980, 1990 avec des élèves et des enseignants venant des quatre coins du pays et même de l’Etranger.
Jadis fleuron de l’encadrement des jeunes dans le département de la Menoua à côté du C.E.G. de Dschang qui deviendra Lycée classique, du C.N.A. (collège National d’Agriculture), du Grand Collège de la Menoua et du Collège Notre-Dame de Dschang, le collège Saint Laurent a beaucoup perdu de sa notoriété.
Les raisons du déclin sont de deux ordres. Avec l’amélioration de la carte scolaire du groupement, le collège a été confronté à une rude concurrence née de la création des établissements secondaires dont la liste non exhaustive suit :
- C.E.S. de Bafou plus tard transformé en Lycée.
- Collège Téguimeya Fozinkop
- Collège Chère Sabina
- Lycée Bilingue de Ndziih
- Institut moderne des Surdoués (IMOS)
- CETIC de Bafou transformé en Lycée Technique
- Lycée Bilingue de Bafou Sud
- Lycée bilingue de La’atsuet-Tsing-Melieu
- CES bilingue de Tchoutsi
- CETIC de Fokamezo
- CES Bilingue de Bafou
Une autre raison du déclin de Saint Laurent est le transfèrement du Petit séminaire de Bafou pour Bafoussam en 1988 par le Père Evêque, Monseigneur André Wouking de regrettée mémoire. Comment faire pour redorer le blason de cet établissement et lui redonner ses lettres de noblesse d’antan ? C’est la question qui préoccupe l’Amicale des Anciens élèves, enseignants et sympathisants du Collège Saint Laurent (AMI-COSALBA), le Comité de Développement du Groupement Bafou (CODEGBA), l’élite Bafou, le chef supérieur et les instances dirigeantes dudit collège et bien sûr de la Paroisse où il est installé.
Liste des dirigeants successifs du collège :
N° |
Périodes |
Noms et prénoms |
Observations |
01- |
1958 - 1961 |
Abbé Thomas KETCHOUA |
Séjour de 03 ans |
02- |
1961 - 1962 |
Abbé André WOUKING |
Séjour de 01 an |
03- |
1962 - 1972 |
Abbé Louis-Marie NKWAYEP |
Séjour de 10 ans |
04- |
1972 – 1976 |
Abbé Bernard NKUISSI |
Séjour de 04 ans |
05- |
1976 – 1979 |
Abbé André SEGUE |
Séjour de 03 ans |
06- |
1979 – 1990 |
Abbé Augustin SAGNE |
Séjour de 11 ans |
07- |
1990 – 1994 |
Abbé Albert YATABON |
Séjour de 04 ans |
08- |
1994 – 1996 |
Abbé Jean-Baptiste TCHAKOUA |
Séjour de 02 ans |
09- |
1996 – 2007 |
Dr Grégoire BIANKEU |
Séjour de 11 ans |
10- |
2007 – 2009 |
Mr Joseph NOMBO |
Séjour de 02 ans |
11- |
2009 – 2011 |
Abbé Maurice FOLONG |
Séjour de 02 ans |
12- |
2011 – 2015 |
Abbé Benjamin AKOH AMBE |
Séjour de 04 ans |
13- |
2015 – 2019 |
Mr Jean YEMENE KENNE |
Séjour de 04 ans |
14- |
2019 - |
Abbé Jules Aimé Naoussi |
|
15- |
|
|
|
Liste non exhaustive des autres prêtres ayant servi comme vicaires, aumôniers ou enseignants.
N° |
Noms et prénoms |
Période |
Observations |
1. |
Père Miolli |
|
|
2. |
Abbé Thomas Ketchoua |
|
Fondateur du Collège |
3. |
Abbé André Wouking |
|
Directeur du collège |
4. |
Abbé Louis-Marie Nkwayep |
|
Directeur du collège |
5. |
Père Joseph Guerlais |
|
Aumônier du collège |
6. |
Abbé Antoine Ntalou |
|
Enseignant |
7. |
Abbé Bernard Nkuissi |
|
Directeur du collège |
8. |
Abbé Jésus Buron |
|
|
9. |
Abbé Etienne Fotso |
|
Enseignant |
10. |
Abbé Etienne Tchaptchet |
|
Enseignant |
11. |
Abbé André Segue |
|
Directeur, aumônier et enseignant |
12. |
Abbé Augustin Sagne |
|
Directeur du collège |
13. |
Abbé Chrétien Sapgue |
|
|
14. |
Abbé Albert Yatabong |
|
Directeur du collège |
15. |
Abbé Jean-Baptiste Tchakoua |
|
|
16. |
Abbé Gabriel Wandji |
|
|
17. |
Abbé Michel Djaba |
|
|
18. |
Abbé Georges Fogang |
|
|
19. |
Abbé Jean-Baptiste Tchakoua |
|
Directeur du collège |
20. |
Abbé Maurice Folong |
|
Directeur du collège |
21. |
Abbé Benjamin Akoh Ambe |
|
Directeur du collège |
22. |
Abbé Isidore Sahatsop |
|
|
23. |
Abbé Jules-Aimé Naoussi |
|
Directeur du collège |
C)- L’œuvre des religieuses dans la Paroisse ?
La Congrégation des Filles de la Sainte Famille de Bafoussam a envoyé les premières religieuses à Bafou en 1962 à l’époque où l’Abbé André Tankou était Curé. Elles furent installées dans une chambre du Presbytère en attendant la construction du couvent qui leur sera livré en 1963. Suite aux entretiens que nous avons eus avec Sœur Marie Nadège Fouyem du Centre de santé Saint Kisito de Baleveng, Sœur Marie-Thérèse Kenmogne de la Paroisse Saint-Augustin de Dschang et la Mère Supérieure Rose Chantal Djiazet du Sacré-Cœur de Dschang, nous savons que la vie religieuse consiste en la préparation, dans la louange de Dieu, de l’avènement du royaume à venir à travers le vécu des trois vœux de Pauvreté, de Chasteté et d’Obéissance dans la vie communautaire. En dehors de la liturgie des heures dans la chapelle, les tâches des sœurs à la Mission Catholique de Bafou étaient essentiellement les suivantes :
- Accompagnement des groupes d’action catholique,
- Service de la Sacristie avec en bonne place la propreté de ce lieu sacré, le nettoyage et les soins à apporter aux linges et autres accessoires utilisés pendant l’Eucharistie.
- Visite des malades au quartier en apportant éventuellement la communion à donner à ceux qui ne peuvent pas arriver à l’église.
- Enseignement de la catéchèse,
- Cours dispensés au collège,
- Encadrement des jeunes filles en broderie, couture, Industrie de l’habillement, économie sociale et familiale et préparation spirituelle des jeunes pour l’obtention des sacrements (baptême, première communion, mariage)
- Soins de santé à travers le Centre de santé Saint-Laurent qui est une initiative de la Congrégation des Filles de la Sainte Famille de Bafoussam. D’abord simple dispensaire offrant des soins de première nécessité, cet établissement deviendra un Centre de Santé Intégré reconnu comme tel par l’Arrêté n° 94/A/MSP/BSP du 23 octobre 1974 du Ministre de la Santé Publique.
La liste non exhaustive des religieuses y ayant servi est la suivante.
N° |
Noms et prénoms |
Période |
Observations |
1. |
Sr Marie-Thérèse Unumbalindi |
|
|
2. |
Sr Marie-Cécile |
|
|
3. |
Sr Rose Bernadette Bogne |
|
|
4. |
Sr Jeanne Dolores Maka |
|
|
5. |
Sr Françoise Tchuinou |
|
|
6. |
Sr Jeanne Djuikoua |
|
|
7. |
Sr Assumpta |
|
|
8. |
Sr Joséphine Makougang |
|
|
9. |
Sr Marie-Noelle Tchinda |
|
|
10. |
Sr Cécile Matoukam |
|
|
11. |
Sr Augustine Djuissi |
|
|
12. |
Sr Agnès Mamo |
|
|
13. |
Sr Charlie Désiré Kamsu |
|
|
14. |
Sr Hortense Djoumene |
|
|
15. |
Sr Marie Nadège Fouyem |
|
|
16. |
Sr Evelyne Tiokeng |
|
|
17. |
Sr Thérèse Odile |
|
|
18. |
Sr Mélanie Véronique Membe |
|
|
19. |
Sr Marie-Thérèse Kenmogne |
|
|
20. |
Sr Marie-Claire Djokwet |
|
|
21. |
Sr Denise Marie Ngounou |
|
|
Tout n’a pas été dit. D’ailleurs, est-ce possible de tout dire ? Nous avons juste déblayé le terrain en espérant de voir d’autres personnes apporter à ce travail les corrections et précisions nécessaires à une meilleure présentation de cette vieille dame de 70 ans qui a un avenir radieux devant elle loin des rhumatismes qui pourraient hypothéquer son ascension. Nos sincères remerciements aux Abbés Chrysostome Dongmo, Lucas Tagoutsing, Lazare Tatchum, Amédée Tarcisius Feudjio, Ferdinand Nyonsse, Noël Sofack, à la Révérende Sœur Marie Nadège Fouyem, à la Révérende Sœur Marie-Thérèse Kenmogne, à la Révérende Mère Supérieure Rose Chantal Djiazet, aux laïcs engagés Jean-Paul Tiofack Le Bot, Gilbert Tiwoda, Dr Louis Zebaze, au catéchiste Albert Jiofack et à papa Robert Kenfack qui nous ont aidé à bâtir ce sujet à travers nos multiples entretiens divers qui ne datent pas d’hier.
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