Le mariage a l'église ou la mort de l’époux

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Publié le vendredi 28 octobre 2011 08:58

Il n’est souvent pas aisé d’ouvrir le débat sur un sujet d’aussi grande portée que le dilemme que pose le mariage catholique.

Déroulons ensemble les faits ;

Par la force des choses et le dénuement financier aidant, nous nous sommes retrouvés aujourd’hui avec une seule femme, bafouant quelque peu notre tradition qui faisait d’un polygame, un homme ayant réussi socialement.

Non content d’avoir sacrifié à ce mariage à une femme, certains ont cru devoir afficher leur monogamie, aux yeux de la société.

Jusque là tout semble normal ; les relations entre l’homme et sa désormais unique femme restent bonnes.

Mais un jour, croyant se rapprocher de Dieu, l’homme accepte enfin de se marier à l’église. Ceci obéit la plupart du temps aux nombreuses sollicitations, sous-entendus et insinuations de son épouse.

Rappelons qu’il est demandé à ceux qui aspirent à cette «faveur », et dont l’acte de mariage porte la mention ‘’polygame’’, de le changer, ou au pire des cas de souscrire des engagements écrits auprès de l’église, et qui équivalent à un nouvel acte de mariage portant la mention ‘’mariage monogamique’’. La cérémonie de mariage à l’église peut enfin avoir lieu.

Et malheureusement, c’est le début des malheurs de l’homme. Consciente du fait que le pauvre homme s’est engagé, et a donné sa parole devant la société, la précédente tendre épouse le soumet à toutes déconsidérations inimaginables : Madame est de plus en plus dans les réunions, aux séances de chorale. L’homme mange-t il encore ? Elle n’a plus l’obligation de protéger son mariage. Tout est fait pour que l’homme succombe à des maladies cardio-vasculaires. l’homme est soumis à une tension que même les appareils de l’AES SONEL ne peuvent mesurer.

Ne parlez plus d’amour. Celle qui est, à juste titre, l’ex-moitié, ne passe pas par plusieurs chemins pour tuer cet amour qui pourtant était la source de votre union. C’est à se demander si c’est son Prêtre qui vous a remplacé dans votre lit. Bref, la quintessence du mariage a disparu.

L’homme devient un pauvre hère. Il n’a pourtant pas le courage de renoncer à cette grosse erreur qu’il a commise en s’engageant dans l’église. Alors, il se refugie dans l’alcool, ou dans l’amour de ses enfants si Dieu lui en a donné, et s’ils sont encore avec lui.

Pour parapher le chanteur du Club Dance, constatons que ‘’Mbang lë chieu ngong ngheoh’’, littéralement, "les hommes sont venus au monde souffrir".

Il n’est pas dans notre intention de prétendre apporter à travers cette contribution quelque critique que ce soit aux sacrements de l’Eglise. Mais au contraire de rappeler que c’est chacun qui sait ce qu’il va chercher à l’Eglise. Pourquoi enfin ne pas se demander si les polygames, de même que les hommes ayant une seule femme, iront tous en enfer ?

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