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Fanews by Faboba

Que se passe-t-il donc dans la Communauté Mbeng de Yaoundé ?

 

Du point de vue de l’organisation administrative, le groupement Bafou est reparti en cinq zones géographiques appelées « Kap-la’a » qui sont : Ntsingfou, Nzinkop, Mbeng, Sessa et La’a-tsuet. Ce découpage n’est pas très perceptible au village où chacun, dans sa chefferie ou son quartier, vaque à ses occupations sans souvent se soucier du voisin. C’est plutôt dans les villes que ce découpage est perceptible et même fonctionnellement remarquable. On y retrouve de façon bien distincte les différentes communautés qui, dans toutes les actions entreprises pour le développement, le rayonnement et la grandeur de Bafou, agissent dans le cadre de leur zone géographique.

          

          

Ainsi, nous avons à Yaoundé, les associations des hommes, des femmes, des élites, des jeunes, des mendzong, etc… de tel ou tel « kap-la’a ». Si toutes ces associations ont un responsable à leur tête, le bon sens voudrait qu’il y ait, au-dessous de toutes, une structure centrale de coordination pouvant servir de courroie de transmission entre la chefferie de la communauté Bafou de Yaoundé et les populations intéressées.

Dans le cas précis de la zone géographique Mbeng qui nous intéresse aujourd’hui, notons qu’elle englobe les populations des 03 villages suivants : Baleng (Fo’o-Leng), Balepouo (Fo’o-Menkheuh), et Miatchuet (Fo’o-Miatchuet) ; puis des 09 quartiers suivants : Mbeng 1 (Sa’ah Nguessielle), Mbeng 2 (Ndjieu Mboungo), Mbeng 3 (Nkème’gho), Mbeng 4 (Nkem Tsopze), Kekang I (Manfo’o Tenkeng), Kekang II (Moho Nkèm-Douhou), Tenkweuh (Moho Fo’o-Ghap), Menla’h (Moho Menlah) et Ntsa’h (Ndi Sa’a-Tong).

L’instance de coordination de toutes ces populations est personnalisée par Nkem-Mbeng qui est assisté d’une femme appelée Ma’ah Mbeng et du Président de la Famille Mbong-Souh Mbeng de Yaoundé.

Pendant plusieurs décennies, Tsopzé Jean Baptiste, de regretté mémoire, a fait office de Nkem-Mbeng à Yaoundé. Suite à son décès, il était urgent de pourvoir à son remplacement afin de ne pas paralyser le bon fonctionnement de la communauté Mbeng. Au jour d’aujourd’hui, celle-ci est d’ailleurs interpellée sur plusieurs fronts : l’achèvement des travaux de la construction du foyer Mbeng de Yaoundé, la mobilisation des populations Mbeng pour une participation honorable au projet du foyer Bafou de Yaoundé (Nguia-la’a) et du Comité de Développement (CODEGBA), etc…

La sensibilisation a été faite au sein de toute la communauté sur la nécessité et l’urgence des élections. Une cellule de supervision de ces élections a été mise en place ; les candidatures ont été enregistrées ; la campagne électorale a été faite avec les professions de foi des divers candidats et enfin les élections pour choisir le futur Nkem Mbeng ont eu lieu dans une atmosphère détendue. Parmi les candidats en course, Assob TSOBGNY Léon s’est démarqué en raflant plus des deux tiers des voix. Joie et allégresse dans toute la communauté surtout que ses challengers ont reconnu leur défaite et promis une collaboration franche, sincère et positive  à l’heureux élu. « Arrosage » dans les milieux Mbeng, dans les cercles d’amis et au sein des réunions de famille ou d’amis. Dans toutes les annexes de la communauté Mbeng de Yaoundé, une seule chose préoccupait désormais les esprits : l’installation officielle du nouveau Nkem-Mbeng de Yaoundé qui devrait refléter le dynamisme de cette communauté.

Mais, quelle n’a été notre surprise d’apprendre à la dernière minute que quelques jours seulement avant la date prévue pour l’installation, l’élu avait fait défection. Il ne voulait plus du poste « pour des raisons personnelles ».

Que s’est-il donc passé entre temps ? Avait-on proposé sa candidature sans son accord préalable ? Mais, non ! On l’a vu offrir à boire à ses amis pour fêter son élection ! Et puis quoi ? Dans nos traditions, « on arrête seulement le chef » et « c’est avec le temps qu’il s’approprie le pouvoir ». Se serait-il senti incapable d’assumer les fonctions pour lesquelles il avait brigué ce poste ? Non ! Car nous le connaissons intelligent, calme et pondéré. Aurait-il subi des menaces de la part d’un lobby tapi dans l’ombre ?

La situation est devenue extrêmement confuse parce que son challenger immédiat a décliné l’offre qui lui a été faite de prendre la place abandonnée par l’élu. En effet, un fou avait dit : « qu’est-ce qu’on fuit et je ne fuis pas aussi ? » Oui, qu’est-ce qui a fait fuir Assob TSOBGNY Léon ? Et pour aggraver le flou, un groupe de jeunes volontaires de Mbeng s’est mis en devoir de créer une cellule de fortune pour gérer la crise. D’où leur vient leur mandat ? Se feront-ils entendre ?  Et de quoi demain sera-t-il fait ? Les forces vives de cette dynamique zone géographique sont individuellement et collectivement interpellées. Nous laissons la parole à ceux qui peuvent nous aider à comprendre car Mbeng ne saurait rester une structure acéphale.

Publi-Reportage


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