Modalités des sacrifices et des offrandes chez les Bafou
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- Publié le mardi 30 novembre 2021 11:42
- Écrit par Mô’ô Temoyim, Tsombeng Jean, 3e chef de la famille Temoyim Ma’a, à Lefèh Djeuh Yim Bafou
INTRODUCTION
Faire des offrandes et des sacrifices aux ancêtres et aux divinités est un acte extrêmement courant et très répandu chez les Bamiléké. Dans le groupement Bafou, chaque famille est liée par une relation généalogique à un panthéon, un sanctuaire familial, une case sacrée dans laquelle ses membres peuvent individuellement ou collectivement, entrer en communion avec leurs ancêtres chaque fois que cela s’impose. En dehors des cultes rendus aux ancêtres représentés par leurs reliques (crânes ou pierres), dans les cases sacrées. Les Bafou rendent aussi des cultes aux divinités, aux génies et aux esprits dans des lieux sacrés, tant au niveau des familles qu’à celui des quartiers, des villages, du groupement et même au-delà, dans des contrées lointaines. Cette diversité de cultes entraîne une pluralité de schémas sacrificiels, de pratiques rituelles, et de discours des sacrificateurs selon le type de sacrifice, les personnes en présence et les circonstances.
Le cadre de la présente communication ne peut pas permettre de passer en revue tous les schémas et toutes les pratiques rituelles en relevant leurs points de convergence et leurs divergences. Je me limiterai, après avoir défini les concepts « sacrifice » et « offrande », à citer et à décrire dans la mesure du possible, les différentes étapes du déroulement, la nature des offrandes, leurs destinataires, les différents acteurs et participants aux cultes, tout en essayant de mettre en exergue, un tronc commun à tous les sacrifices, quel que soit le lieu de culte. Pour y parvenir, je ferai appel, non seulement aux souvenirs de mes observations directes portant sur de nombreux cas vécus, mais aussi à mon expérience personnelle en tant que chef de famille, officiant attitré des sacrifices et des offrandes sur les «têtes» de mes ancêtres depuis plus de soixante-ans ! Sans faire fi des éclairages des personnes ressources consultées lors des recherches exploratoires.
À terme, l’objectif final de ce texte, au regard de la diversité des pratiques, de la multitude des rites, des objets rituels et autres démarches, est de normaliser les offrandes et les procédures afin de trouver des pratiques consensuelles que devraient mettre en œuvre tous les intervenants impliqués dans la réalisation des sacrifices.
ESSAI DE DEFINITION
a) Offrande sacrificielle : action sacrée par laquelle une personne ou une communauté offre à une divinité, selon certains rites, et pour se la concilier, une victime mise à mort (réellement ou symboliquement) ou des objets qu’elle abandonne ou brûle sur un autel. (www.cnrtl.fr. 20/ 04/2021)
b) Sacrifice : « fait de rendre sacré », du latin sacrificium, désigne une offrande en particulier de la nourriture, des objets, des vies (volailles, animaux et même humaines), à une ou plusieurs divinités (Wikipédia).
PREALABLES AUX SACRIFICES
D’une manière générale à Bafou, tout sacrifice à un ancêtre ou à une divinité a lieu soit à la suite d’une information spontanée et fortuite par un voyant/voyante, soit après consultations divinatoires des « nkem n’sih » (notables de Dieu), des « ndzui n’sih » (femmes de Dieu), ou des « ngang ngá » (devins, oracle).
Lorsqu’un sacrifice ou une offrande jugée opportune est formellement décidée en l’honneur d’un ancêtre ou d’une divinité qui l’a exigée, un « fêh » (culte sacrificiel), doit être programmé et organisé par le sacrifiant, la personne pour qui le sacrifice est offert, ou par ses proches, s’il est dans l’impossibilité de le faire lui-même (enfants mineurs, personnes éloignées du village ou hors du pays, malades ou décédés). Ce culte doit être minutieusement préparé et effectué suivant les prescriptions et les indications des voyants qui le plus souvent en sont les officiants et les sacrificateurs.
Les indications et prescriptions des voyants portent principalement sur les destinataires des offrandes, les éléments sacrificiels et dans une moindre mesure, sur les participants à la cérémonie. Le culte proprement dit se déroule selon un certain nombre de rites, de gestes et d’étapes précises que nous allons indiquer plus loin au niveau du déroulement des offrandes et des sacrifices.
NATURE DES OFFRANDES
Chez les bamiléké et plus particulièrement à Bafou, les éléments sacrificiels sont essentiellement constitués des minéraux (sel, eau), des végétaux (pistaches, champignons, arachides, maïs, plantain, huile de palme, etc.), d’animaux (volaille, poissons, chèvres, moutons, bœufs, etc.) ; des libations (vin de raphia, vin rouge, bières, etc.), et autres friandises pour les enfants (bombons, biscuits, etc.).
C’est le lieu de bien noter en ce qui concerne les volailles, que la poule est l’offrande la plus présentée, mais seuls les coqs sont souvent immolés lors des sacrifices. Comme les chèvres, les poules sont réservées à l’élevage. La place prépondérante qu’occupe ce volatile est due sans doute à ce que son élevage est facile, et que par conséquent il est moins coûteux que les autres animaux.
DESTINATAIRES DES SACRIFICES ET DES OFFRANDES
Selon la religion traditionnelle africaine (R.T.A), les morts ne sont pas morts, ils sont seulement partis du monde visible des humains pour le monde invisible des esprits et des divinités. Les vivants et les morts entretiennent ainsi des relations d’interdépendance : Les premiers ont besoin des seconds comme intercesseurs et intermédiaires de leurs prières et doléances, de leurs offrandes et de leurs sacrifices adressés au Dieu suprême durant leur vie terrestre. Ils ont également besoin d’eux pour les accueillir et les guider après leur mort, vers Dieu le créateur, leur dernier ancêtre avec qui ils vont fusionner, marquant ainsi la plénitude de leur existence (paradis) ! Les seconds ont besoin des premiers pour organiser leurs obsèques ainsi que tous les rites et cérémonies y afférents, organiser leurs funérailles, réparer leurs fautes, payer leurs dettes, honorer leurs engagements non assumés, pour leur ouvrir la voie vers l’ancestralité et vers le paradis. En outre, les morts ont besoin des vivants pour perpétuer leur nom et leur lignage à travers leur progéniture, leurs proches et leur descendance qui honoreront leur mémoire, et garderont leur «tête», sur laquelle ils feront des offrandes et des sacrifices.
Par ailleurs, pour les africains et les Bamiléké, tout être humain est rattaché à son créateur, son Dieu et son dernier ancêtre, par une chaine d’intermédiaires que sont les divinités et ses ancêtres avec qui il a un lien généalogique (lien de sang), c’est-à-dire ceux qui l’ont procréé : ses parents géniteurs, ses grands-parents, ses arrières grands-parents, les grands-parents et les arrières grands-parents de ceux-ci, etc., tant du côté paternel que du côté maternel.
À Bafou, outre les cultes rendus aux esprits et aux divinités dans les lieux sacrés, c’est à ces ancêtres auxquels s’ajoutent les proches morts sans progéniture « atou’oh temô » (tête d’un décédé sans enfant) pour diverses raisons, que sont régulièrement effectués des offrandes et des sacrifices à travers leurs reliques dans les cases sacrées familiales. Nous pouvons en déduire qu’en vertu du mode de succession héréditaire (de père en fils) en vigueur à Bafou, seule la « tête » du fondateur de la famille, celle de sa mère, celles de ses différents successeurs de générations en générations, et celle de la mère de chacun d’eux,doivent en principe être conservées au panthéon familial.
Mais les « têtes » des autres membres de la famille : oncles, tantes, frères ou sœurs, s’y retrouvent souvent parce qu’ils n’ont pas eu de descendance, et par conséquent pas de successeur/successeuse. Dans ce cas, un fils ou une fille du frère ou de la sœur du mort sans progéniture est désigné pour lui succéder. Et c’est donc lui/elle qui est sensé garder sa « tête » (crâne). Mais, beaucoup de familles préfèrent conserver ces crânes dans leur case sacrée pour permettre à ces défunts sans enfants de partager avec leurs frères qui ont eu la chance de procréé, les offrandes et les sacrifices qu’ils reçoivent fréquemment de leurs descendants qui selon la tradition sont aussi leurs enfants.
Un sanctuaire familial et un lieu sacré (case de Dieu) à Bafou.
Tout ce qui précède nous permet de comprendre que les africains, les bamiléké et les Bafou en particulier, ne font aucune confusion entre leurs ancêtres, les divinités, les esprits et Dieu qu’ils conçoivent comme l’unique créateur de l’univers, énergie suprême, force vitale présente dans toutes ses créatures, des minéraux aux humains, en passant par les végétaux et les animaux. Ceci explique pourquoi il n’existe pas chez les bamiléké des églises, des temples et des mosquées pour abriter les fidèles et leurs prêtres, leurs pasteurs ou leurs imams. Pour eux, toute la natureest imprégnée du souffle de Dieu. C’est donc tout l’univers qui est le temple de Dieu.
Toutes les doléances, toutes les prières et toutes les sollicitations exprimées aux ancêtres et aux divinités s’adressent à Dieu par-delà eux. Car, pour la religion traditionnelle africaine, Dieu est très loin, il est si grand et si pure qu’il ne faut pas le déranger. Il a délégué pour ainsi dire, la gestion des humains aux ancêtres et aux divinités qui lui rendent compte. Ceci explique pourquoi les africains ne mettent rien sur le dos de Dieu (c’est Dieu qui l’a permis, c’est Dieu qui a fait ci, c’est Dieu qui a fait ça).
Pour eux, tout ce qui nous arrive en bien ou en mal est une conséquence de nos actes ou des fautes de nos devanciers. Ainsi les devins et les oracles sont toujours consultés en cas d’infortune, de mauvais sort ou de malheurs répétitifs, pour en rechercher les causes et prendre les dispositions idoines pour conjurer le mauvais sort, réparer les fautes en effectuant des rites, en organisant des cultes d’offrandes et de sacrifices nécessaires.
Les premiers missionnaires, se sont lourdement trompés en pensant que les africains substituaient à Dieu, leurs ancêtres, les divinités ou les esprits. En effet, aveuglés et obnubilés par le souci «d’évangéliser» et de «civiliser les indigènes païens», complexés, condescendants, pleins d’eux-mêmes, ignorants de la spiritualité africaine et des cultures locales pour lesquelles ils n’éprouvaient que du mépris, ils avaient tôt fait d’oublier cette pensée de Blaise Pascal, « vérité en deçà des pyrénéens, erreur au là ». Ils avaient oublié que ce qui est vérité, et ce qui est valable pour eux, ne l’est pas forcément pour les autres. Le culte des ancêtres d’après eux n’était que du «fétichisme», une abominable «idolâtrie». Les traditions et la spiritualité africaine étaient taxées de «barbarie» et de «sauvageries». Comme on peut le constater, «L’homme mal informé juge mal». Tout est relatif, surtout en ce qui concerne la spiritualité et la religiosité de chaque peuple.
LES ACTEURS OU AGENTS DES SACRIFICES
Selon qu’un sacrifice est à portée individuelle (adressé à un ancêtre ou à une divinité par une personne), ou à portée collective (adressé par une famille à un ou plusieurs ancêtres ou à une divinité), on y distingue trois catégories d’intervenants, quel que soit le type de sacrifice. Il peut s’agir de sacrifice propitiatoire pour demander ou rendre favorable. Il peut s’agir aussi de sacrifice expiatoire, pour solliciter le pardon et la bénédiction, en réparant une faute, un manquement à une obligation ou une transgression d’un tabou social etc. Il peut s’agir enfin de sacrifice d’action de grâce, pour remercier après satisfaction, une suite favorable à une doléance (naissance d’un enfant, succès d’une cérémonies-mariage, funérailles, réussite à un examen, santé recouvrée, etc.).
Ces différents intervenants ou agents des sacrifices sont les suivants : le/les sacrifiant/s (celui ou ceux qui offrent le sacrifice), le sacrificateur (celui ou celle qui officie, dirige, et implémente les rites), et les participants (membres de la famille, invités et passants, hommes, femmes et enfants). Chaque famille a son sacrificateur attitré qui est le chef de famille ou son mandataire désigné. Tout comme chaque lieu sacré en a le sien désigné par le chef de communauté.
A cause du caractère non écrit des procédures, des prières, des rites, des gestes et leur ordre d’intervention, les personnes avisées et expérimentées parmi les participants apportent toujours leurs concours au sacrificateur, officiant principal, pour que le culte se déroule dans les règles de l’art.
DEROULEMENT DU SACRIFICE
D’une manière générale à Bafou, le schéma des cultes des ancêtres et les rites sacrificiels sont pratiquement les mêmes partout, mais les paroles et les formules récitées varient d’un culte, d’un officiant, ou d’une famille à l’autre. Une fois les acteurs réunis devant l’autel, le sacrificateur ou officiant principal, évolue généralement selon un certain nombre d’étapes précises dont les principales sont :
a) Vérification et disposition devant l’autel, des éléments sacrificiels selon les indications et les précisions du devin.
b) Exposer et explication du motif du sacrifice à l’assistance par l’officiant et invocation du ou des destinataires.
Ex : frères et sœurs, nous sommes aujourd’hui rassemblés devant «Mèboukem tôh» (une divinité du quartier) au nom de notre fille qui depuis qu’elle s’est mariée, n’a pas encore entendu les pleurs d’un bébé. Nous venons nous prosterner devant «mèboukem» et devant toutes nos divinités pour les invoquer et les prier afin qu’elles intercèdent en faveur de notre fille (dire son nom) ici présente. Que Dieu bénisse son mariage et lui donne d’accoucher des jumeaux (garçon et fille), d’ici la prochaine récolte dont nous venons de faire les semailles.
c) Présentation en le désignant par son nom (reconnaissable par les ancêtres), du sacrifiant et rappel de l’objet du culte avec plus de précisions. Ex : A toi, « mèboukem tôh » et à toutes les divinités de notre quartier, levez-vous, voici votre fille (son nom), soyez devant et elle derrière, détournez d’elle tout sortilège donnez-lui de vivre en paix avec son mari, qu’ils se couchent à deux et se réveillent à quatre. Obtenez pour elle une nombreuse progéniture, veillez sur elle, sur chacun de nous ici présent et sur tous vos enfants où qu’ils se trouvent etc.
d) Pose devant l’autel du culte à la divinité concernée, de sa part de tous les éléments sacrificiels présentés. Quand il s’agit des ancêtres, la part de chacun est posée devant son crâne au sanctuaire familial en commençant par celui en l’honneur de qui le sacrifice est offert.
Ce repas des divinités et des ancêtres, est toujours suivi du repas communautaire des participants, habituellement le plus grand et le plus festif.
e) Immolation de la victime (un bouc castré ou un coq), le cas échéant, suivi de l’exécution du rituel de purification par le sang de la victime. Ex : Que le sang de ce coq te lave de tous les mauvais sorts et de toute malédiction ! Qu’il te purifie de tous les malheurs et de toutes tes fautes qu’il éloigne de toi toute maladie. Dans certains cas lesacrifiant est aspergé du sang de la victime.
f) Partage et consommation des restes des différents éléments sacrificiels (victime, mets, sel, huile, libations, etc.), distribution aux enfants des friandises (bombons, biscuits, etc.)
g) Chants et danses de remercîment et d’au revoir en l’honneur du sacrifiant, des ancêtres et des divinités dans l’espoir des lendemains meilleurs et distribution d’argent en espèces par ce dernier «farotage».
Avant de se séparer, les femmes se partagent les restes des éléments sacrificiels (huile de palme, sel, etc.). Les enfants quant à eux, reçoivent des mains du sacrifiant des bonbons, des biscuits et autres friandises. C’est la fin de la cérémonie, et on se sépare dans la joie et l’espérance.
CONCLUSION
Le culte des ancêtres est si enraciné dans les mentalités africaines qu’il a su résister et survivre malgré toutes les stratégies de lavage des cerveaux mises en œuvre par les missionnaires qui n’étaient en réalité que des agents secrets à la solde de l’administration coloniale. Toutes ces stratégies visaient un double objectif : couper les Noirs d’Afrique de leurs racines et de leurs sources en détruisant leurs cultures, leur spiritualité et leur religion. Malgré l’acculturation occidentale et l’aliénation des Noirs pour les couper de leurs ressources du sol et du sous-sol afin de les piller pour une exploitation à bon compte, dans une Afrique essentiellement soumise et sans les africains, rien n’a changé. Mais, aussi vrai «qu’un morceau de bois dans l’eau ne deviendra jamais un crocodile», beaucoup d’Africains ne se sont jamais sentis à l’aise dans les religions étrangères, ils s’y sentent toujours dépaysés. Et la plupart, tels des chauves-souris, adoptent un comportement ambigu : un pied à l’église ou à la mosquée, mais les deux pieds dans leurs traditions ancestrales. À Bafou et chez les bamiléké en général, ces chrétiens ou musulmans de tranchées ont adhéré superficiellement au christianisme ou à l’islam sans du tout y croire, même si certains ont élu domicile dans les églises, les temples et les mosquées où ils passent le plus clair de leur temps à réciter le chapelet, à prier ou à chanter à tue-tête, à hue et à dia, en rêvant du ciel, des miracles et des récompenses promises!
À ce propos, Dieudonné Watio (1985) a écrit : « quand par la force des choses ces chrétiens ont enfin compris que la prière seule ne suffit pas à faire leur bonheur, mais qu’avant d’entrer dans le royaume des cieux, il fallait d’abord vivre sur terre, non pas de la parole de Dieu, mais aussi du pain matériel, qui s’acquiert non pas en récitant le chapelet à longueur de journée, mais aussi en bêchant durement le sol, ils ont été pour la plupart, dégoutés à tout jamais de l’église dont ils disaient volontiers, qu’elle les avait égarés ».
Aujourd’hui plus que jamais, les africains et tous les afro- descendants, doivent, sous peine de voir disparaitre leur cultures et leur religion, harmoniser, codifier, homologuer et fixer par l’écriture leurs traditions, c’est-à-dire leurs cérémonies traditionnelles, leurs rites leurs pratiques religieuses et leurs cultuelles, afin de léguer à la jeunesse le peu qui reste de leurs cultures authentiques. Ces us et coutumes, cette spiritualité et cette religion traditionnelle qu’ils n’auraient jamais dû rejeter, dénigrer et négliger. C’est là, à mon humble avis, le seul moyen pour eux de se reconnecter avec leurs ancêtres. La condition sine quoi non pour survivre et exister entant qu’une entité anthropologique dans ce village planétaire, ce monde globalisé.
À Bafou, les conséquences malheureuses du rejet et de l’abandon de nos traditions, du culte des ancêtres et des divinités par certains acculturés s’observent quotidiennement dans les familles. Il faut faire gaffe !
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
- Watio, D. Le culte des ancêtres chez les ngyemba (Ouest Cameroun), 1985, P. 97-105.
REFERENCES ELECTRONIQUES
- Vincent J-F. Conception et déroulement du sacrifice chez les Mofou (Cameroun du Nord, 2003-P.177 https://doi.org/10.4000/span. 340/19/04/2021
- Charles-Henri Pradelles de Latour Dejean. 2013-p.131-138
- Grappe, La place et le rôle des sacrifices et des offrandes dans la Bible et l’importance relative qui revient au sang versé en son sein. Arts et cultures, 2019. Ha-02557764.
Mô’ô Temoyim, Tsombeng Jean, 3e chef de la famille Temoyim Ma’a, à Lefèh Djeuh Yim Bafou
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