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AZEUN- NGAMBA

Keme AZEUN- NGAMBA

(La danse du notable ou du responsable de la famille)

Cette danse s’opère généralement lorsque le responsable de famille qui est en même temps héritier, organise les funérailles commémorant la lointaine disparition du parent dont il est issu.

 

C’est dans sa cour, lieu naturel des festivités, que les invités de tous les bords marqueront d’empruntes par leur présence effective. Mais il n’est pas exclu que parmi eux, il existe certains aux élans rétrogrades qui traînent inévitablement des pouvoirs maléfiques, que l’on peut qualifier de malfaiteurs ou des pratiquants par des moyens obscurs dont seule la métaphysique est capable d’élucider jusque dans les profondeurs.

Keme Ils viennent par centaines, puis par milliers dans la cour pendant tout le temps que dureront les cérémonies. Cette durée s’estimant de trois à quatre jours dans le meilleur des cas.

C’est ici le lieu par excellence dans lequel se produira une Kyrielle de danseurs traditionnels en mal d’exhibition de talents et d’adresses. Sur le plateau, les danses n’ont pas la même taille ; Certaines d’entre elles sont réservées aux initiés dont l’héritage se confirme à travers le respect des règles qui, visiblement, ne sont pas connues par une certaine caste du commun des hommes. Elles sont cependant pratiquées par une descendance généalogique et dynastique bien appropriée. Il s’agit notamment des groupes de danse tels : le Kougang, Aka, Léfeum, Echio-Menzong, Ngouh-Fô, Ntioh, Etsoûgh, le passage des Méghan nguia-Nzhè.

Hommes et femmes y passent avec ou sans esprits maléfiques. Tout ce méli-mélo lié aux ambivalences des uns et des autres, s’accompagnent surtout des partitions variées de tam-tam, tambours et fanfares qui, de nuit et de jour envahissent la cour, au fur et à mesure que dure le temps de cérémonie.

Tant il est vrai que c’est le dernier jour, aux environs des dernières heures de la soirée (17 heures-18heures), que se produit le ‘’AZEUN-NGAMBA’’, laquelle vient à point nommé mettre fin aux cérémonies, tout en lessivant les « impuretés » laissées par ceux des invités dont les obstinations destructives n’obéissent à aucune loi. Ce sont des desperados sans foi, ni loi.

Le ‘’ NGAMBA’’ ou responsable de la famille récupère donc sa cour qui, dès le premier jour, était ouverte et libérée, avec comme symbole, l’implantation de ‘’Akoup’’ (ces lianes en bambou de chine implantées au milieu de la cour avant les débuts de festivités). Cette cour est livrée à toute sorte de figures aux pratiques différentes et aux danses traditionnelles plus ou moins compliquées.

Ce n’est plus sa cour, car les fils, les petits-fils, les belles-familles ont eu à payer (location) pour en jouir et y avoir un accès totalement libre à l’occasion de la cérémonie.

A quel moment, récupère-t-on la cour ?

C’est à la fin de tous les passages de diverses danses traditionnelles que le responsable reprend l’autonomie de sa cour et de sa concession, d’autant plus qu’il a le soucis de les purifier et de les démystifier à travers cette ultime ‘’danse de NGAMBA’’.

L’apparition de cette danse dans la cour doit obéir à une certaine logique d’orientation, à savoir : elle doit partir en amont droit de la concession du responsable, surgir dans la cour. Elle se danse pendant près de 20 minutes au milieu de la cour en évoluant autour d’un grand cercle imaginaire, puis ressort de la scène en aval gauche vers la même concession. Ce trajet est semblable à un demi-cercle où on entre en amont par la droite, on danse, puis on évolue en aval vers la sortie gauche afin de retrouver la même concession.

Les danseurs les plus habiles, portent dans leurs bustes, des Jackets rouges parsemées de clochettes. Ils sont parfois torses nus et arborent dans les membres inférieurs, un grand tissu lourd aux couleurs traditionnelles bien connues de tous (NZOU-LEKEUH), qu’ils portent à cheval en travers les deux jambes sans laisser un vide non bourré entre celles-ci. Le grand tissu doit être remonté plus haut avant de subir un gros nœud circulaire autour du bassin du danseur. Ce qui donne lors de sa prestation, les mouvements des pas cadencés avec la complicité et la synchronisation rythmique des tambours et des balafons. Il s’agit là des harmoniques dynamiques aux contours gigantesques d’une tradition au format touristique lié à un peuple.

Enfin, ce tambour doit cesser de battre lorsque le responsable de la famille s’avance vers les batteurs, avec des pas majestueux de danse, et applique un dernier coup de frappe sur cet instrument acoustique, mettant ainsi un terme à la cérémonie qui aurait duré trois jours sans répit mais plutôt noyée dans un tintamarre exaspérant.

C’est un «ainsi soit-il» puisqu’aucun autre instrument ne doit plus raisonner. La récupération de la cour de «NGAMBA» est effective.

Kemenang

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